Qu’est-ce que l’on entend par fin de vie ?
Le début de la période fin de vie pour un patient correspond à l’arrêt des traitements, car ceux-ci ne sont plus efficaces. Le passage en fin de vie est décrété par le médecin ou l’équipe médicale en charge du patient. Commence alors une période d’accompagnement pour répondre au confort physique et aux besoins émotionnels et spirituels de la personne jusqu’à sa mort.
Selon les lois Léonetti d’avril 2005 et Léonetti-Claeys de février 2016, les malades en stade final ont droit à une fin de vie décente et doivent être accompagnés dans les meilleures conditions afin d’apaiser leurs souffrances. Toute personne malade peut aussi demander la suspension de son traitement si celui-ci se révèle inefficace.
Quelles sont les pratiques à adopter ?
La fin de vie est une période particulièrement délicate aussi bien pour la personne malade que pour ses proches. Différentes démarches peuvent toutefois vous aider à bien vivre cette étape.
Les soins palliatifs
Si un ami ou un membre de la famille souffre d’une maladie mortelle ou est sur le point de mourir, vous entendrez probablement les termes « soins palliatifs ».
De manière générale, les soins palliatifs consistent à soulager la douleur et à surmonter les obstacles à une bonne qualité de vie tout en suivant un traitement pour une maladie grave, comme le cancer. Les soins palliatifs peuvent commencer tôt et se poursuivre même après la fin du traitement de la maladie.
Les soins palliatifs que nous évoquons ici sont destinés à une personne, plus précisément un senior, qui a arrêté les traitements contre un cancer ou une maladie et se prépare à mourir.
Les services de soins palliatifs offrent un moyen de :
- Satisfaire les besoins en matière de soins de fin de vie
- Coordonner les soins professionnels et les formes de soutiens familiaux
- Répondre à l’ensemble des besoins en fin de vie.
Les soins palliatifs peuvent être prodigués dans un hôpital, un EPHAD, une structure spécialisée en soins palliatifs, et même à domicile.
Ces soins sont généralement prodigués par une équipe de personnes aux fonctions différentes, notamment :
- Des médecins
- Des Infirmiers
- Des aides à domicile
- Des travailleurs sociaux
- Et même des membres du clergé.
Répondre aux besoins émotionnels
Une personne âgée en fin de vie peut être en détresse ou ressentir des émotions contradictoires. En tant que proche, vous pouvez apporter un soutien émotionnel en restant à son écoute et à ses côtés. Une présence physique peut effectivement être apaisante et rassurante !
Vous pouvez également organiser des visites avec des gens que la personne en fin de vie souhaite voir pour leur faire ses adieux ou partager des souvenirs.
Pour améliorer l’humeur et aider le patient à avoir un sentiment de détente, n’hésitez pas à créer un environnement calme et apaisant. Optez, par exemple, pour un éclairage faible dans sa chambre et faites passer une musique calme.
Répondre aux besoins spirituels
Les personnes qui savent que leur fin est proche peuvent réfléchir à leurs croyances, leurs valeurs, leur foi ou au sens de la vie, surtout s’il s’agit d’une personne âgée. Elles peuvent se poser des questions sur la façon dont on se souviendra d’eux. Celles-ci peuvent éprouver le besoin de pardonner ou d’être pardonné par quelqu’un. D’autres peuvent se sentir en conflit avec leur foi ou leur religion.
Vous pouvez écouter et poser des questions ouvertes si la personne mourante veut parler de ses préoccupations spirituelles. Vous pouvez lire ensemble, jouer de la musique ou simplement discuter. Une personne en fin de vie trouvera du réconfort lorsqu’elle sent que vous tenez à elle.
Rester vigilant
Rester vigilant dans les derniers instants d’une personne en fin de vie est un moyen de montrer son soutien et son amour à cette personne. Continuez à parler, à toucher et à réconforter votre aîné. Si vous pensez qu’il ou elle souhaite partager ce type de moments, invitez également des membres de la famille ou des amis proches pour témoigner leur soutien.
En plus de toutes ces pratiques, l’accompagne de la fin de vie d’une personne couvre également les questions d’ordre juridique. Il faut donc réfléchir à toutes ces questions bien à l’avance. La personne en fin de vie a tout à fait le droit d’anticiper cette période fastidieuse et faire part à son médecin de quelques directives précises. Le patient a aussi le droit de déléguer toutes les décisions liées à sa fin de vie à une tierce personne à travers une procuration.
Pour différentes raisons, il est probable qu’aucun membre de sa famille ne puisse accompagner le malade dans sa fin de vie. Auquel cas, notez que les complémentaires santé prennent en charge le remboursement partiel ou intégral des frais de prestations d’un auxiliaire. Pensez à utiliser le comparateur de mutuelles Santors pour trouver l’offre qui vous convient le mieux.