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Comment traiter ma calvitie ?

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L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Qu’est-ce que la calvitie ?

La calvitie est scientifiquement appelée « alopécie ». Ce terme désigne littéralement l’absence partielle, ou encore totale, de cheveux. Elle correspond donc à une perte de cheveux excessive. Pour être plus précis, il s’agit d’une zone de la peau où il y a une diminution suivie d’une raréfaction de cheveux. 

Le mot calvitie est couramment utilisé pour désigner l’alopécie androgéno-génétique. Mais lorsqu’il s’agit de chute de cheveux, on utilise le mot « effluvium ». Dans ce cas, on parle de chute de cheveux pouvant atteindre jusqu’à 100 cheveux par jour. 

Une calvitie est donc le stade ultime de l’alopécie androgénétique (AAG). C’est un diagnostic fréquent de la chute de cheveux diffuse et chronique. Elle se caractérise par une chute progressive qui commence de manière générale par le front ou encore le haut du crâne. Les signes avant-coureurs sont donc une perte abondante des cheveux suivie d’un dégagement du front, puis au-dessus des tempes et enfin au sommet du crâne.

Les cheveux normaux sont alors remplacés par des cheveux plus fins qui ont une durée de vie bien plus courte puis deviennent un duvet.

Elle est très courante chez les hommes avec plus ou moins de précocité. Elle peut également toucher les femmes. 

 

Quelles sont les causes de la calvitie ?

La calvitie est très fréquente chez les hommes. Dans la plupart des cas, elle est d’origine héréditaire. Les causes de la calvitie diffèrent chez les hommes et chez les femmes. 

Chez les hommes : comme nous l’avons évoqué ci-dessus, la calvitie est bien plus fréquente chez les hommes. On peut même dire que ce phénomène physiologique est normal, dans la mesure où il touche près de la moitié des hommes d’âge adulte. La principale cause de la calvitie est un excès de testostérone et d’hormones mâles. Cet excès va avoir un effet accélérateur sur le cycle de vie des cheveux, provoquant une chute plus rapide. 

Chez les hommes, le follicule pileux, est aussi appelé « pilo-sébacé », est extrêmement sensible à l’action des androgènes. C’est cette action qui entraîne une miniaturisation du follicule. Il s’agit plus précisément du follicule de terminal des cheveux, ce follicule devient alors plus petit produisant un duvet qui donne un aspect d’un cuir chevelu chauve. 

Chez les femmes : la calvitie touche également les femmes, mais de manière moins prononcée : les cheveux ont un aspect plus clairsemé. La calvitie peut aussi être provoquée par l’hérédité, mais jusqu’à ce jour, les gènes impliqués restent inconnus. Une carence en fer peut aussi provoquer la calvitie, lorsque le taux de ferritine est très bas. Ce problème touche généralement les femmes sujettes à des règles abondantes. Le stress peut aussi entrer en cause, tout comme une alimentation déséquilibrée. 

Après une grossesse, les femmes peuvent perdre leurs cheveux de manière abondante. Ce phénomène est dû à une synchronisation de tous les follicules pendant la grossesse. Il est toutefois réversible. Les shampoings trop agressifs peuvent provoquer la calvitie chez la femme, tout comme les teintures trop fréquentes. Enfin, certains médicaments peuvent entraîner une chute importante des cheveux comme les anticoagulants, les médicaments contre le cancer ou les antiépileptiques.

 

Les différents types de calvitie

 

La pelade 

La pelade est aussi appelée « alopécie en plaques ». Il s’agit d’une maladie auto-immune pouvant affecter les cheveux, les ongles ainsi que les poils. La pelade est caractérisée par un certain type de globules blancs, dont les lymphocytes, qui ne pas reconnaissent pas les racines capillaires et les attaquent. 

Ces racines vont alors être agressées et cessent par la suite de fonctionner et les cheveux vont casser et tomber. Dans certains cas de pelage, les facteurs héréditaires entrent en causes ainsi que quelques facteurs dont : 

  • Le stress physique
  • Les infections virales
  • Les médicaments (mais très rarement).

 

L’alopécie cicatricielle

Ce type de calvitie est essentiellement causée par l’absence ou la destruction des follicules pileux. L’alopécie cicatricielle peut être de nature congénitale, comme l’aplasie du cuir chevelu ou encore la kératose pilaire, qui est aussi appelée atrophiante. 

Elle peut aussi être provoquée par des maladies infectieuses, virales ou encore bactériennes. Il y a également des réactions auto-immunes qui entrent en cause. Ensuite, il y a certaines pathologies qui induisent une chute des cheveux. Les brûlures graves de la peau ou encore les surexpositions aux rayons X pendant un traitement spécifique peuvent également provoquer une perte de cheveux. 

 

L’évolution de la calvitie

D’après une étude récente de la Société française de dermatologie,  à peu près 25 % des hommes en France présentent une alopécie androgénique communément appelée calvitie. Ce pourcentage représente approximativement 1 homme sur 4. Elle apparaît à partir de l’âge de 20 ans, puis grimpe à 30 % à partir de l’âge de 30 ans et ainsi de suite au fil des années.

Cette pathologie se développe donc à partir de l’adolescence jusqu’à la quarantaine. Aujourd’hui, on estime à 2 % le nombre de femmes concernées par cette affection. 

La calvitie précoce est une alopécie de type androgéno-génétique. C’est une forme de calvitie qui survient dès l’âge de la puberté, mais touche seulement les hommes. Des jeunes d’à peine 16 ans peuvent être touchés par cette pathologie. 

Il est important de savoir que l’alopécie androgénétique s’accentue en absence de traitement. Quant à la pelade, elle se guérit très vite suite à un traitement qui bloque son évolution et favorise la repousse. 

Concernant les alopécies cicatricielles, elles peuvent perdurer et s’aggravent selon chaque cas, avant tout lorsque leur cause n’a pas été clairement identifiée et qu’un traitement n’est pas suivi. 

 

Quels sont les traitements ?

Avant de suivre un traitement contre la calvitie, il faut passer au préalable quelques examens et analyses. Ces derniers permettent de connaître avec précision l’origine de l’alopécie pour pouvoir proposer le traitement adéquat. 

Pour pouvoir étudier ces causes, les dermatologues disposent de plusieurs outils, dont : 

  • La dermatoscopie : c’est un examen qui se fait avec un appareil.
  • Le trichogramme : cet examen consiste à prélever une dizaine de cheveux sur plusieurs zones spécifiques du cuir chevelu pour étudier les racines et leurs tailles.
  • Les photographies standardisées : cet examen est réalisé pour permettre d’avoir une vision globale du cuir chevelu.
  • La macrophotographie avec rasage : il s’agit de raser une zone du cuir chevelu puis de la photographier avec une caméra. La photo sera ensuite analysée afin de comptabiliser le nombre de cheveux.
  • Le phototrichogramme : cet examen est réalisé deux jours après la macrophotographie pour pouvoir comptabiliser le nombre total des cheveux en chute et en phase de repousse.
  • Le microscope polarisé : cet examen permet d’observer certaines anomalies de la structure des cheveux.
  • La biopsie : cet examen consiste à prélever un fragment de peau sur la zone atteinte pour analyser sa structure à l’aide d’un microscope.

Suite à ces examens, le médecin pourra alors définir le type de traitement adapté. Pour une calvitie pathologique inflammatoire par exemple, il faudra suivre un traitement anti-infectieux. 

Pour l’alopécie androgénétique en revanche, il n’existe pas encore de traitement hormonal. Dans ce cas, votre médecin vous prescrira par exemple du minoxidil ou encore du finastéride, un traitement par voie orale. 

On peut aussi proposer une greffe de cheveux. Mais dans ce cas-ci la prise des médicaments doit être suivie. Cette greffe n’est pas conseillée pour les hommes jeunes en raison de son âge avec l’évolutivité de la chute qui peut continuer. 

Pour la pelade, le traitement consiste à appliquer de la cortisone par voie locale ou encore par injection, voire la photothérapie ou des immunosuppresseurs. 

En ce qui concerne les alopécies cicatricielles, elles sont traitées selon leurs causes, le plus souvent par le biais de corticoïdes, de rétinoïdes ou d’antibiotiques.

Vous souhaitez suivre un traitement contre la calvitie ? Tout d’abord, il est important de savoir que la Sécurité sociale ne rembourse ni les traitements contre la chute de cheveux ni la greffe. En effet, cette dernière est considérée comme étant de la chirurgie esthétique. Il existe cependant quelques rares exceptions, en cas alopécie cicatricielle par exemple. 

Il existe toutefois certaines mutuelles qui remboursent les traitements contre la calvitie. Le comparateur en ligne Santors vous aidera à identifier laquelle correspond à vos besoins. 

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L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Qu’est-ce que la calvitie ?

La calvitie est scientifiquement appelée « alopécie ». Ce terme désigne littéralement l’absence partielle, ou encore totale, de cheveux. Elle correspond donc à une perte de cheveux excessive. Pour être plus précis, il s’agit d’une zone de la peau où il y a une diminution suivie d’une raréfaction de cheveux. 

Le mot calvitie est couramment utilisé pour désigner l’alopécie androgéno-génétique. Mais lorsqu’il s’agit de chute de cheveux, on utilise le mot « effluvium ». Dans ce cas, on parle de chute de cheveux pouvant atteindre jusqu’à 100 cheveux par jour. 

Une calvitie est donc le stade ultime de l’alopécie androgénétique (AAG). C’est un diagnostic fréquent de la chute de cheveux diffuse et chronique. Elle se caractérise par une chute progressive qui commence de manière générale par le front ou encore le haut du crâne. Les signes avant-coureurs sont donc une perte abondante des cheveux suivie d’un dégagement du front, puis au-dessus des tempes et enfin au sommet du crâne.

Les cheveux normaux sont alors remplacés par des cheveux plus fins qui ont une durée de vie bien plus courte puis deviennent un duvet.

Elle est très courante chez les hommes avec plus ou moins de précocité. Elle peut également toucher les femmes. 

 

Quelles sont les causes de la calvitie ?

La calvitie est très fréquente chez les hommes. Dans la plupart des cas, elle est d’origine héréditaire. Les causes de la calvitie diffèrent chez les hommes et chez les femmes. 

Chez les hommes : comme nous l’avons évoqué ci-dessus, la calvitie est bien plus fréquente chez les hommes. On peut même dire que ce phénomène physiologique est normal, dans la mesure où il touche près de la moitié des hommes d’âge adulte. La principale cause de la calvitie est un excès de testostérone et d’hormones mâles. Cet excès va avoir un effet accélérateur sur le cycle de vie des cheveux, provoquant une chute plus rapide. 

Chez les hommes, le follicule pileux, est aussi appelé « pilo-sébacé », est extrêmement sensible à l’action des androgènes. C’est cette action qui entraîne une miniaturisation du follicule. Il s’agit plus précisément du follicule de terminal des cheveux, ce follicule devient alors plus petit produisant un duvet qui donne un aspect d’un cuir chevelu chauve. 

Chez les femmes : la calvitie touche également les femmes, mais de manière moins prononcée : les cheveux ont un aspect plus clairsemé. La calvitie peut aussi être provoquée par l’hérédité, mais jusqu’à ce jour, les gènes impliqués restent inconnus. Une carence en fer peut aussi provoquer la calvitie, lorsque le taux de ferritine est très bas. Ce problème touche généralement les femmes sujettes à des règles abondantes. Le stress peut aussi entrer en cause, tout comme une alimentation déséquilibrée. 

Après une grossesse, les femmes peuvent perdre leurs cheveux de manière abondante. Ce phénomène est dû à une synchronisation de tous les follicules pendant la grossesse. Il est toutefois réversible. Les shampoings trop agressifs peuvent provoquer la calvitie chez la femme, tout comme les teintures trop fréquentes. Enfin, certains médicaments peuvent entraîner une chute importante des cheveux comme les anticoagulants, les médicaments contre le cancer ou les antiépileptiques.

 

Les différents types de calvitie

 

La pelade 

La pelade est aussi appelée « alopécie en plaques ». Il s’agit d’une maladie auto-immune pouvant affecter les cheveux, les ongles ainsi que les poils. La pelade est caractérisée par un certain type de globules blancs, dont les lymphocytes, qui ne pas reconnaissent pas les racines capillaires et les attaquent. 

Ces racines vont alors être agressées et cessent par la suite de fonctionner et les cheveux vont casser et tomber. Dans certains cas de pelage, les facteurs héréditaires entrent en causes ainsi que quelques facteurs dont : 

  • Le stress physique
  • Les infections virales
  • Les médicaments (mais très rarement).

 

L’alopécie cicatricielle

Ce type de calvitie est essentiellement causée par l’absence ou la destruction des follicules pileux. L’alopécie cicatricielle peut être de nature congénitale, comme l’aplasie du cuir chevelu ou encore la kératose pilaire, qui est aussi appelée atrophiante. 

Elle peut aussi être provoquée par des maladies infectieuses, virales ou encore bactériennes. Il y a également des réactions auto-immunes qui entrent en cause. Ensuite, il y a certaines pathologies qui induisent une chute des cheveux. Les brûlures graves de la peau ou encore les surexpositions aux rayons X pendant un traitement spécifique peuvent également provoquer une perte de cheveux. 

 

L’évolution de la calvitie

D’après une étude récente de la Société française de dermatologie,  à peu près 25 % des hommes en France présentent une alopécie androgénique communément appelée calvitie. Ce pourcentage représente approximativement 1 homme sur 4. Elle apparaît à partir de l’âge de 20 ans, puis grimpe à 30 % à partir de l’âge de 30 ans et ainsi de suite au fil des années.

Cette pathologie se développe donc à partir de l’adolescence jusqu’à la quarantaine. Aujourd’hui, on estime à 2 % le nombre de femmes concernées par cette affection. 

La calvitie précoce est une alopécie de type androgéno-génétique. C’est une forme de calvitie qui survient dès l’âge de la puberté, mais touche seulement les hommes. Des jeunes d’à peine 16 ans peuvent être touchés par cette pathologie. 

Il est important de savoir que l’alopécie androgénétique s’accentue en absence de traitement. Quant à la pelade, elle se guérit très vite suite à un traitement qui bloque son évolution et favorise la repousse. 

Concernant les alopécies cicatricielles, elles peuvent perdurer et s’aggravent selon chaque cas, avant tout lorsque leur cause n’a pas été clairement identifiée et qu’un traitement n’est pas suivi. 

 

Quels sont les traitements ?

Avant de suivre un traitement contre la calvitie, il faut passer au préalable quelques examens et analyses. Ces derniers permettent de connaître avec précision l’origine de l’alopécie pour pouvoir proposer le traitement adéquat. 

Pour pouvoir étudier ces causes, les dermatologues disposent de plusieurs outils, dont : 

  • La dermatoscopie : c’est un examen qui se fait avec un appareil.
  • Le trichogramme : cet examen consiste à prélever une dizaine de cheveux sur plusieurs zones spécifiques du cuir chevelu pour étudier les racines et leurs tailles.
  • Les photographies standardisées : cet examen est réalisé pour permettre d’avoir une vision globale du cuir chevelu.
  • La macrophotographie avec rasage : il s’agit de raser une zone du cuir chevelu puis de la photographier avec une caméra. La photo sera ensuite analysée afin de comptabiliser le nombre de cheveux.
  • Le phototrichogramme : cet examen est réalisé deux jours après la macrophotographie pour pouvoir comptabiliser le nombre total des cheveux en chute et en phase de repousse.
  • Le microscope polarisé : cet examen permet d’observer certaines anomalies de la structure des cheveux.
  • La biopsie : cet examen consiste à prélever un fragment de peau sur la zone atteinte pour analyser sa structure à l’aide d’un microscope.

Suite à ces examens, le médecin pourra alors définir le type de traitement adapté. Pour une calvitie pathologique inflammatoire par exemple, il faudra suivre un traitement anti-infectieux. 

Pour l’alopécie androgénétique en revanche, il n’existe pas encore de traitement hormonal. Dans ce cas, votre médecin vous prescrira par exemple du minoxidil ou encore du finastéride, un traitement par voie orale. 

On peut aussi proposer une greffe de cheveux. Mais dans ce cas-ci la prise des médicaments doit être suivie. Cette greffe n’est pas conseillée pour les hommes jeunes en raison de son âge avec l’évolutivité de la chute qui peut continuer. 

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