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La maladie d’Alzheimer : ce qu’il faut savoir

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Sommaire

La maladie d’Alzheimer : de quoi il s’agit ?

La maladie d’Alzheimer affecte avant tout la mémoire : il s’agit d’une maladie neurodégénérative progressive qui atteint avant tout les fonctions cognitives. Elle débute dans l’hippocampe, la partie du cerveau responsable de la mémoire à court terme.

Petit à petit, la maladie détruit les cellules neuronales avant de toucher toutes les autres parties du cerveau. Raison pour laquelle le patient perd sa mémoire sur le long terme au fur et à mesure. Associé à cela, il y a également des problèmes d’élocution.

Son caractère le plus probant est la perte de la mémoire et de la capacité de l’apprentissage. Cette maladie débute insidieusement et progresse de manière graduelle jusqu’à l’apparition de symptômes cognitifs et comportementaux.

De manière générale, les premiers symptômes de la maladie se déclarent vers l'âge de 65 ans. Dans certains cas, ces symptômes peuvent se présenter beaucoup plus tôt, notamment dans le cas où la personne serait atteinte d’une forme familiale héréditaire.

D’après les chiffres, presque 4% de la population mondiale âgée entre 65 et 80 ans présentait des signes d’Alzheimer. Ce taux augmente et va jusqu’à 15% pour les personnes de plus de 80 ans. En France, plus de 900 000 personnes seraient sujettes à cette maladie. En outre, les femmes seraient plus concernées par la maladie d’Alzheimer que les hommes. Des études montrent que 60% des personnes touchées sont des femmes contre 40% pour les hommes.

 

Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?

La première caractéristique, et non la moindre, est la perte progressive de la mémoire. On peut également rencontrer des troubles des fonctions exécutives. Dans ce cas, les personnes atteintes peuvent se trouver incapables de réaliser des gestes de tous les jours qu’ils maîtrisaient parfaitement jusque-là : par exemple, le fait de ne plus savoir utiliser un téléphone. La maladie d’Alzheimer peut également se manifester par des troubles spatio-temporels. Découvrons ces divers symptômes plus en détail :

 

La perte de mémoire

La perte de la mémoire à court terme se présente par une difficulté à se rappeler de ce que l’on a fait ou d’événements survenus peu de temps auparavant. De manière générale, les personnes atteintes ne se souviennent pas de certains évènements récents ou encore de l’identité des gens rencontrés récemment.

 

Les troubles des fonctions exécutives

Il s’agit de la difficulté à exécuter des tâches simples et familières. Il peut s’agir, par exemple, de faire la cuisine, d’utiliser le téléphone, de prendre les médicaments ou même de regarder la télévision. L’impact de cet aspect de la maladie sur l’autonomie de la personne est bien entendu très important.

 

Les troubles spatio-temporels

Il s’agit de la difficulté et même de l’incapacité à retrouver son chemin. Les personnes atteintes peuvent également perdre la notion du temps. Une fois de plus, cette manifestation de la maladie a une forte répercussion sur la vie quotidienne de la personne, et peut également la mettre en danger.

 

Les troubles du langage

La maladie d’Alzheimer peut également entraîner des difficultés à s’exprimer. Dans ce cas, la personne éprouvera de vrais problèmes à s’exprimer au quotidien, impactant ainsi sa capacité à communiquer avec les autres.

 

Les troubles du mouvement

Ce type de trouble lié à la maladie d’Alzheimer se traduit par l’incapacité ou de fortes difficultés à réaliser des gestes simples, comme le fait d’écrire ou de passer un coup d’éponge sur une table. Le patient peut éprouver des difficultés à tenir des objets de tous les jours, comme une fourchette.

 

Les troubles du comportement

Parmi les symptômes récurrents de l’Alzheimer, il y a également les troubles du sommeil, la difficulté à raisonner et converser avec les autres qui entraînent une perte progressive de l’autonomie.

Malheureusement, ces symptômes engendrer d’autres troubles pouvant perturber la vie quotidienne et l’autonomie du patient. On parle notamment de l’isolement, de la perte d’appétit, de la malnutrition ou bien de la difficulté à déglutir ou à mastiquer les aliments.

 

Quelles sont les causes de cette maladie ?

De manière générale, les causes de cette maladie n’ont pas encore été identifiées de manière sûre. Tout ce que l’on peut affirmer jusqu’à maintenant, ce sont les effets de la maladie sur le cerveau. Tout d’abord, il faut savoir qu’un cerveau touché par cette maladie a tendance à rétrécir. La maladie endommage les neurones et finit par les tuer. Dans tous les cas, la recherche a pu mettre en évidence deux caractéristiques de la maladie d’Alzheimer :

 

Les plaques amyloïdes

Ce type de plaque est également appelé bêta-amyloïde ou sénile. Certes, elles ne sont pas spécifiques à l’Alzheimer puisqu’elles sont naturellement présentes dans un cerveau en cours de vieillissement. Mais dans le cas des personnes atteintes de la  les plaques amyloïdes sont véritablement peu nombreuses. On ne rencontre un nombre particulièrement élevé de ces plaques que dans le cas de l’Alzheimer ou bien de la trisomie 21.

Vous l’aurez compris, ce sont ces plaques qui posent problème. Il s’agit d’un dépôt de substance amyloïde avec des faisceaux de filaments. En plus d’être persistante, cette substance peut également s’infiltrer sur la paroi de certains vaisseaux du cerveau. Au fur et à mesure du temps, la situation s'aggravera. Les vaisseaux obstrués provoquent un manque d’oxygène et prive le cerveau de substances indispensables aux cellules nerveuses. Dans tous les cas, il est encore difficile d’affirmer si ces plaques sont la cause ou bien une conséquence de cette maladie.

 

La dégénérescence neurofibrillaire

L’autre caractéristique de la maladie d’Alzheimer est la dégénérescence neurofibrillaire. Cela s’explique par l’accumulation des plaques amyloïde qui amène à la synthèse des protéines TAU. Ces dernières ont un rôle important puisqu’elles permettent aux cellules de transmettre les chimiques vers les terminaisons nerveuses.

La maladie d’Alzheimer affecte donc ces protéines et ce manque va créer un trouble lors de la transmission des messages chimiques. Cela va provoquer la mort des neurones. Au fur et à mesure du temps, ce sont des milliards de neurones qui vont mourir, ce qui entraînera des problèmes de mémoire et de cognition. La démence surviendra alors.

Il y a également quelques facteurs qui augmentent les risques d’apparition de la maladie d’Alzheimer : l’âge, le sexe et les gènes.

 

L’âge

Bien entendu, l’âge est un facteur important. Le risque de contracter la maladie d’Alzheimer augmente fortement à partir de 65 ans et d’autant plus après 80 ans.

 

Le sexe

Le sexe est également un facteur clé quand on parle d’Alzheimer. Les femmes sont plus concernées par cette maladie après 80 ans que les hommes.

 

Les gènes

Concernant les facteurs génétiques, les analyses et les recherches n’ont pas encore permis de déterminer quelles sont les gênes liées à l’Alzheimer. Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est qu’il y a un risque de nature héréditaire. En effet, si vous avez au moins une personne atteinte d’Alzheimer dans votre famille, il y a entre 10% à 30% de risque que d’autres membres de la même famille soient sujets à cette maladie.

 

Les autres facteurs

Comme avec toutes autres maladies, il y a d’autres facteurs qui peuvent augmenter le risque de contracter  la maladie d’Alzheimer, dont :

  • L’hypertension artérielle
  • Le diabète
  • Les dyslipidémies
  • L’obésité
  • Les polluants (les pesticides, l’aluminium, les nitrosamines, etc …)

Il y a également d’autres facteurs environnementaux que l’on peut ajouter à cette liste comme le tabagisme, les traumatismes crâniens, la sédentarité, les anesthésies répétées ou encore les antécédents de dépression.

 

Comment prévenir la maladie d’Alzheimer?

Comme avec toutes les maladies, mieux vaut prévenir que guérir. Même si il n’y a pour le moment aucun moyen démontré de prévenir la maladie d’Alzheimer, des mesures pour améliorer votre état de santé général et préserver la fonction cognitive peuvent éventuellement fournir une certaine protection contre la maladie d’Alzheimer.

L’âge est clairement un facteur primordial dans l’apparition de cette maladie, contre lequel on ne peut rien. Outre les 900 000 personnes déjà atteintes en France, plus de 200 000 nouveaux cas apparaissent tous les ans.

En revanche, il est tout à fait possible d’impacter sur les autres facteurs à risque modifiables. On parle notamment du diabète, de l’hypertension, de la sédentarité ainsi que de l’obésité.

Une bonne alimentation est donc le premier moyen afin de ralentir l’apparition des symptômes de l'Alzheimer. Certaines études se sont déjà focalisées sur la question et semblent démontrer que le régime méditerranéen ajouté au DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension, ou approche diététique pour limiter l'hypertension) serait efficace pour retarder l’apparition de la maladie. Ce nouveau régime a été baptisé MIND. Découvrons les détails de ce nouveau régime alimentaire :

 

Trois portions de poissons ou de fruits de mer la semaine.

La consommation de poisson serait bénéfique. En effet, cet ingrédient offre a un impact positif sur la mémoire. Il faut savoir que le poisson présente un parfait rapport oméga 6 et oméga 3. C’est d’autant plus vrai pour les poissons gras où la teneur en oméga 3 longue chaîne est disponible sous forme de DHA (acide docosahexaénoïque). Il s’agit d’acides gras avec un effet anti-inflammatoire et des propriétés vasculaires très intéressantes pour le cerveau. En gros, cela protègerait ce dernier de la démence.

Pour être plus concret, il est conseillé de manger du poisson gras une fois par semaine et deux fois par semaine du poisson maigre.

Par poisson gras, on pense notamment à la sardine, hareng, saumon, truite, anchois et autre. Pour les poissons maigres, il s’agit du cabillaud, lotte, colin, merlan, morue et autre.

 

Les légumes

Comme toujours, les légumes sont importants pour garantir une bonne santé générale. D’ailleurs, les légumes sont à la base même de l’alimentation méditerranéenne. Dans le régime MIND, il s’agit de prioriser les légumes verts comme la salade, les blettes, les choix, brocolis et autres. Ce type de légume est particulièrement riche en vitamines et antioxydants. Ces derniers sont les alliés parfaits pour protéger le cerveau du vieillissement.

 

Les fruits

Les fruits ne sont jamais loin quand il s’agit de s’alimenter sainement. Dans le cadre de la prévention de la maladie d’Alzheimer, il est fortement conseillé de manger au minimum 2 fruits par jour. Que ce soit en salade ou en compote, les fruits forment une formidable source de vitamines et de minéraux. Vous l’aurez compris, ces derniers sont parfaits pour prévenir la maladie d’Alzheimer.

Il y a des fruits à prioriser, comme la grenade. Cette dernière aurait un effet neuro-protecteur et anti-inflammatoire. Les fraises ou encore le raison permettraient également de lutter contre la perte de mémoire. Les baies sont des fruits de choix à cause de leur haute teneur en vitamines et minéraux.

 

Les graines

Les graines représentent également un bon choix dans le cadre d’une alimentation préventive. Il est conseillé de manger 5 portions de noix et de graines par semaine. Ces ingrédients sont riches en oméga 3, antioxydants, acide ellagique, vitamine E, mélatonine, sélénium et l’acide alpha linolénique. Manger 30 grammes de noix par semaine vous permettra de bénéficier de tous ces avantages.

 

L’huile d’olive

L’huile d’olive est également un aliment préconisé dans la prévention de l’Alzheimer et surtout de la démence. Cette huile possède des composants avec un rôle neuroprotecteur. Ce composant faciliterait l’expulsion des plaques bêta-amyloïdes. Vous pouvez opter pour cette huile lors de la cuisson ou bien de l’assaisonnement de vos salades. D’ailleurs, elle est parfaite pour la cuisson à haute température.

 

Le vin

Boire du vin pourrait éventuellement contribuer à la lutte contre la maladie d’Alzheimer. En outre, des études ont démontré qu’un ou deux verres de vin par jour étaient bénéfiques pour la mémoire. Ces bénéfices impactent également sur les fonctions cognitives.

 

Les thérapies complémentaires

Outre les traitements conventionnels, il est tout à fait possible d’opter pour certaines thérapies afin de réduire les symptômes d’Alzheimer. La maladie évoluerait également moins vite grâce à ces interventions.

 

La zoothérapie

La zoothérapie est de plus en plus prisée par les établissements hospitaliers spécialisés pour les personnes âgées. Aussi appelé « thérapie assistée par animal », celle-ci mise sur un programme ludique assisté par des chiens, lapins, oiseaux et autres animaux.

Ce type de thérapie n’a pas été validé au niveau scientifique, mais des effets bénéfiques ont été constatés par personnel soignant. Les animaux apaisent les patients souvent agités. En même temps, ils leur prodiguent un sentiment de sécurité tout en stimulant sens et émotions.

 

L’aromathérapie

L’aromathérapie est également une option intéressante pour atténuer les symptômes de l’Alzheimer. Cette méthode naturelle permet de stimuler la mémoire olfactive tout en rassurant le malade. D’ailleurs, il est bon de souligner le fait que les odeurs aident les patients à se souvenir de certains évènements passés tout en stimulant la cognition.

 

L’art-thérapie

Ici, il s’agit d’utiliser la pratique artistique pour stimuler le patient. Autant dire que l’art a pour vocation d’améliorer l’état dépressif ainsi que l’anxiété. Il est également parfait pour accaparer l’attention du patient. Autant le dire, c’est son état psychologique dans sa globalité qui est amélioré !

 

Conclusion

La maladie d’Alzheimer touche malheureusement de plus en plus de personnes à travers le monde. S’il existe certains gestes qui permettraient en théorie de la prévenir, voire de ralentir son évolution, un suivi médical régulier reste la meilleure option pour assurer la santé des personnes âgées comme des plus jeunes. Une mutuelle santé vous permettra de bénéficier du remboursement intégral de vos frais médicaux : réalisez dès maintenant un devis sur santors.fr pour trouver celle qui vous correspond le mieux.

La maladie d’Alzheimer : ce qu’il faut savoir

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Sommaire

La maladie d’Alzheimer : de quoi il s’agit ?

La maladie d’Alzheimer affecte avant tout la mémoire : il s’agit d’une maladie neurodégénérative progressive qui atteint avant tout les fonctions cognitives. Elle débute dans l’hippocampe, la partie du cerveau responsable de la mémoire à court terme.

Petit à petit, la maladie détruit les cellules neuronales avant de toucher toutes les autres parties du cerveau. Raison pour laquelle le patient perd sa mémoire sur le long terme au fur et à mesure. Associé à cela, il y a également des problèmes d’élocution.

Son caractère le plus probant est la perte de la mémoire et de la capacité de l’apprentissage. Cette maladie débute insidieusement et progresse de manière graduelle jusqu’à l’apparition de symptômes cognitifs et comportementaux.

De manière générale, les premiers symptômes de la maladie se déclarent vers l'âge de 65 ans. Dans certains cas, ces symptômes peuvent se présenter beaucoup plus tôt, notamment dans le cas où la personne serait atteinte d’une forme familiale héréditaire.

D’après les chiffres, presque 4% de la population mondiale âgée entre 65 et 80 ans présentait des signes d’Alzheimer. Ce taux augmente et va jusqu’à 15% pour les personnes de plus de 80 ans. En France, plus de 900 000 personnes seraient sujettes à cette maladie. En outre, les femmes seraient plus concernées par la maladie d’Alzheimer que les hommes. Des études montrent que 60% des personnes touchées sont des femmes contre 40% pour les hommes.

 

Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?

La première caractéristique, et non la moindre, est la perte progressive de la mémoire. On peut également rencontrer des troubles des fonctions exécutives. Dans ce cas, les personnes atteintes peuvent se trouver incapables de réaliser des gestes de tous les jours qu’ils maîtrisaient parfaitement jusque-là : par exemple, le fait de ne plus savoir utiliser un téléphone. La maladie d’Alzheimer peut également se manifester par des troubles spatio-temporels. Découvrons ces divers symptômes plus en détail :

 

La perte de mémoire

La perte de la mémoire à court terme se présente par une difficulté à se rappeler de ce que l’on a fait ou d’événements survenus peu de temps auparavant. De manière générale, les personnes atteintes ne se souviennent pas de certains évènements récents ou encore de l’identité des gens rencontrés récemment.

 

Les troubles des fonctions exécutives

Il s’agit de la difficulté à exécuter des tâches simples et familières. Il peut s’agir, par exemple, de faire la cuisine, d’utiliser le téléphone, de prendre les médicaments ou même de regarder la télévision. L’impact de cet aspect de la maladie sur l’autonomie de la personne est bien entendu très important.

 

Les troubles spatio-temporels

Il s’agit de la difficulté et même de l’incapacité à retrouver son chemin. Les personnes atteintes peuvent également perdre la notion du temps. Une fois de plus, cette manifestation de la maladie a une forte répercussion sur la vie quotidienne de la personne, et peut également la mettre en danger.

 

Les troubles du langage

La maladie d’Alzheimer peut également entraîner des difficultés à s’exprimer. Dans ce cas, la personne éprouvera de vrais problèmes à s’exprimer au quotidien, impactant ainsi sa capacité à communiquer avec les autres.

 

Les troubles du mouvement

Ce type de trouble lié à la maladie d’Alzheimer se traduit par l’incapacité ou de fortes difficultés à réaliser des gestes simples, comme le fait d’écrire ou de passer un coup d’éponge sur une table. Le patient peut éprouver des difficultés à tenir des objets de tous les jours, comme une fourchette.

 

Les troubles du comportement

Parmi les symptômes récurrents de l’Alzheimer, il y a également les troubles du sommeil, la difficulté à raisonner et converser avec les autres qui entraînent une perte progressive de l’autonomie.

Malheureusement, ces symptômes engendrer d’autres troubles pouvant perturber la vie quotidienne et l’autonomie du patient. On parle notamment de l’isolement, de la perte d’appétit, de la malnutrition ou bien de la difficulté à déglutir ou à mastiquer les aliments.

 

Quelles sont les causes de cette maladie ?

De manière générale, les causes de cette maladie n’ont pas encore été identifiées de manière sûre. Tout ce que l’on peut affirmer jusqu’à maintenant, ce sont les effets de la maladie sur le cerveau. Tout d’abord, il faut savoir qu’un cerveau touché par cette maladie a tendance à rétrécir. La maladie endommage les neurones et finit par les tuer. Dans tous les cas, la recherche a pu mettre en évidence deux caractéristiques de la maladie d’Alzheimer :

 

Les plaques amyloïdes

Ce type de plaque est également appelé bêta-amyloïde ou sénile. Certes, elles ne sont pas spécifiques à l’Alzheimer puisqu’elles sont naturellement présentes dans un cerveau en cours de vieillissement. Mais dans le cas des personnes atteintes de la  les plaques amyloïdes sont véritablement peu nombreuses. On ne rencontre un nombre particulièrement élevé de ces plaques que dans le cas de l’Alzheimer ou bien de la trisomie 21.

Vous l’aurez compris, ce sont ces plaques qui posent problème. Il s’agit d’un dépôt de substance amyloïde avec des faisceaux de filaments. En plus d’être persistante, cette substance peut également s’infiltrer sur la paroi de certains vaisseaux du cerveau. Au fur et à mesure du temps, la situation s'aggravera. Les vaisseaux obstrués provoquent un manque d’oxygène et prive le cerveau de substances indispensables aux cellules nerveuses. Dans tous les cas, il est encore difficile d’affirmer si ces plaques sont la cause ou bien une conséquence de cette maladie.

 

La dégénérescence neurofibrillaire

L’autre caractéristique de la maladie d’Alzheimer est la dégénérescence neurofibrillaire. Cela s’explique par l’accumulation des plaques amyloïde qui amène à la synthèse des protéines TAU. Ces dernières ont un rôle important puisqu’elles permettent aux cellules de transmettre les chimiques vers les terminaisons nerveuses.

La maladie d’Alzheimer affecte donc ces protéines et ce manque va créer un trouble lors de la transmission des messages chimiques. Cela va provoquer la mort des neurones. Au fur et à mesure du temps, ce sont des milliards de neurones qui vont mourir, ce qui entraînera des problèmes de mémoire et de cognition. La démence surviendra alors.

Il y a également quelques facteurs qui augmentent les risques d’apparition de la maladie d’Alzheimer : l’âge, le sexe et les gènes.

 

L’âge

Bien entendu, l’âge est un facteur important. Le risque de contracter la maladie d’Alzheimer augmente fortement à partir de 65 ans et d’autant plus après 80 ans.

 

Le sexe

Le sexe est également un facteur clé quand on parle d’Alzheimer. Les femmes sont plus concernées par cette maladie après 80 ans que les hommes.

 

Les gènes

Concernant les facteurs génétiques, les analyses et les recherches n’ont pas encore permis de déterminer quelles sont les gênes liées à l’Alzheimer. Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est qu’il y a un risque de nature héréditaire. En effet, si vous avez au moins une personne atteinte d’Alzheimer dans votre famille, il y a entre 10% à 30% de risque que d’autres membres de la même famille soient sujets à cette maladie.

 

Les autres facteurs

Comme avec toutes autres maladies, il y a d’autres facteurs qui peuvent augmenter le risque de contracter  la maladie d’Alzheimer, dont :

  • L’hypertension artérielle
  • Le diabète
  • Les dyslipidémies
  • L’obésité
  • Les polluants (les pesticides, l’aluminium, les nitrosamines, etc …)

Il y a également d’autres facteurs environnementaux que l’on peut ajouter à cette liste comme le tabagisme, les traumatismes crâniens, la sédentarité, les anesthésies répétées ou encore les antécédents de dépression.

 

Comment prévenir la maladie d’Alzheimer?

Comme avec toutes les maladies, mieux vaut prévenir que guérir. Même si il n’y a pour le moment aucun moyen démontré de prévenir la maladie d’Alzheimer, des mesures pour améliorer votre état de santé général et préserver la fonction cognitive peuvent éventuellement fournir une certaine protection contre la maladie d’Alzheimer.

L’âge est clairement un facteur primordial dans l’apparition de cette maladie, contre lequel on ne peut rien. Outre les 900 000 personnes déjà atteintes en France, plus de 200 000 nouveaux cas apparaissent tous les ans.

En revanche, il est tout à fait possible d’impacter sur les autres facteurs à risque modifiables. On parle notamment du diabète, de l’hypertension, de la sédentarité ainsi que de l’obésité.

Une bonne alimentation est donc le premier moyen afin de ralentir l’apparition des symptômes de l'Alzheimer. Certaines études se sont déjà focalisées sur la question et semblent démontrer que le régime méditerranéen ajouté au DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension, ou approche diététique pour limiter l'hypertension) serait efficace pour retarder l’apparition de la maladie. Ce nouveau régime a été baptisé MIND. Découvrons les détails de ce nouveau régime alimentaire :

 

Trois portions de poissons ou de fruits de mer la semaine.

La consommation de poisson serait bénéfique. En effet, cet ingrédient offre a un impact positif sur la mémoire. Il faut savoir que le poisson présente un parfait rapport oméga 6 et oméga 3. C’est d’autant plus vrai pour les poissons gras où la teneur en oméga 3 longue chaîne est disponible sous forme de DHA (acide docosahexaénoïque). Il s’agit d’acides gras avec un effet anti-inflammatoire et des propriétés vasculaires très intéressantes pour le cerveau. En gros, cela protègerait ce dernier de la démence.

Pour être plus concret, il est conseillé de manger du poisson gras une fois par semaine et deux fois par semaine du poisson maigre.

Par poisson gras, on pense notamment à la sardine, hareng, saumon, truite, anchois et autre. Pour les poissons maigres, il s’agit du cabillaud, lotte, colin, merlan, morue et autre.

 

Les légumes

Comme toujours, les légumes sont importants pour garantir une bonne santé générale. D’ailleurs, les légumes sont à la base même de l’alimentation méditerranéenne. Dans le régime MIND, il s’agit de prioriser les légumes verts comme la salade, les blettes, les choix, brocolis et autres. Ce type de légume est particulièrement riche en vitamines et antioxydants. Ces derniers sont les alliés parfaits pour protéger le cerveau du vieillissement.

 

Les fruits

Les fruits ne sont jamais loin quand il s’agit de s’alimenter sainement. Dans le cadre de la prévention de la maladie d’Alzheimer, il est fortement conseillé de manger au minimum 2 fruits par jour. Que ce soit en salade ou en compote, les fruits forment une formidable source de vitamines et de minéraux. Vous l’aurez compris, ces derniers sont parfaits pour prévenir la maladie d’Alzheimer.

Il y a des fruits à prioriser, comme la grenade. Cette dernière aurait un effet neuro-protecteur et anti-inflammatoire. Les fraises ou encore le raison permettraient également de lutter contre la perte de mémoire. Les baies sont des fruits de choix à cause de leur haute teneur en vitamines et minéraux.

 

Les graines

Les graines représentent également un bon choix dans le cadre d’une alimentation préventive. Il est conseillé de manger 5 portions de noix et de graines par semaine. Ces ingrédients sont riches en oméga 3, antioxydants, acide ellagique, vitamine E, mélatonine, sélénium et l’acide alpha linolénique. Manger 30 grammes de noix par semaine vous permettra de bénéficier de tous ces avantages.

 

L’huile d’olive

L’huile d’olive est également un aliment préconisé dans la prévention de l’Alzheimer et surtout de la démence. Cette huile possède des composants avec un rôle neuroprotecteur. Ce composant faciliterait l’expulsion des plaques bêta-amyloïdes. Vous pouvez opter pour cette huile lors de la cuisson ou bien de l’assaisonnement de vos salades. D’ailleurs, elle est parfaite pour la cuisson à haute température.

 

Le vin

Boire du vin pourrait éventuellement contribuer à la lutte contre la maladie d’Alzheimer. En outre, des études ont démontré qu’un ou deux verres de vin par jour étaient bénéfiques pour la mémoire. Ces bénéfices impactent également sur les fonctions cognitives.

 

Les thérapies complémentaires

Outre les traitements conventionnels, il est tout à fait possible d’opter pour certaines thérapies afin de réduire les symptômes d’Alzheimer. La maladie évoluerait également moins vite grâce à ces interventions.

 

La zoothérapie

La zoothérapie est de plus en plus prisée par les établissements hospitaliers spécialisés pour les personnes âgées. Aussi appelé « thérapie assistée par animal », celle-ci mise sur un programme ludique assisté par des chiens, lapins, oiseaux et autres animaux.

Ce type de thérapie n’a pas été validé au niveau scientifique, mais des effets bénéfiques ont été constatés par personnel soignant. Les animaux apaisent les patients souvent agités. En même temps, ils leur prodiguent un sentiment de sécurité tout en stimulant sens et émotions.

 

L’aromathérapie

L’aromathérapie est également une option intéressante pour atténuer les symptômes de l’Alzheimer. Cette méthode naturelle permet de stimuler la mémoire olfactive tout en rassurant le malade. D’ailleurs, il est bon de souligner le fait que les odeurs aident les patients à se souvenir de certains évènements passés tout en stimulant la cognition.

 

L’art-thérapie

Ici, il s’agit d’utiliser la pratique artistique pour stimuler le patient. Autant dire que l’art a pour vocation d’améliorer l’état dépressif ainsi que l’anxiété. Il est également parfait pour accaparer l’attention du patient. Autant le dire, c’est son état psychologique dans sa globalité qui est amélioré !

 

Conclusion

La maladie d’Alzheimer touche malheureusement de plus en plus de personnes à travers le monde. S’il existe certains gestes qui permettraient en théorie de la prévenir, voire de ralentir son évolution, un suivi médical régulier reste la meilleure option pour assurer la santé des personnes âgées comme des plus jeunes. Une mutuelle santé vous permettra de bénéficier du remboursement intégral de vos frais médicaux : réalisez dès maintenant un devis sur santors.fr pour trouver celle qui vous correspond le mieux.

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