Jusqu’à ce jour, on n’a pas encore trouvé de médicament antiviral efficace contre cette pathologie, la vaccination restant l’unique protection efficace contre elle. Retrouvez dans cet article tous les détails sur cette maladie ainsi que les principaux moyens de prévention.
Fièvre jaune : qu’est-ce que c’est ?
La fièvre jaune est une infection virale, elle touche surtout les personnes résidant ou voyageant régulièrement dans les pays à risque. Elle est causée par un virus appartenant à la famille des Flavivirus : le virus amaril. Ce dernier est transmis à l’homme via différentes espèces de moustiques parmi lesquels on peut citer : l’Aedes, le Hemagogus ainsi que le Sabethes.
D’après les récentes statistiques, plus de 47 pays sont aujourd’hui considérés comme étant des pays à risque : 34 appartiennent au continent africain et 13 au continent américain. Pour ce qui est de la létalité de cette pathologie, selon les données de l’OMS, il y aurait dans le monde plus de 200 000 cas de fièvre jaune par an, dont 30 000 aboutissent à la mort.
Transmission du virus à l’homme
Le virus responsable de la fièvre jaune se transmet à l’homme par les moustiques. Mais la contamination peut se présenter sous différentes formes :
- Piqûre de moustiques sauvages : le malade est contaminé directement pendant son séjour dans l’une des régions où la maladie est endémique (Amérique du Sud et Centrale, Afrique) ;
- Piqûre de moustiques domestiques : le moustique infecté a obtenu le virus en piquant une personne contaminée rentrée d’un séjour en forêt tropicale (Amérique Latine, forêts africaines). Ici le risque d’épidémie augmente ;
- Piqûre de moustique semi-domestique : ce cas se produit surtout dans les pays où la maladie sévit le plus, par exemple dans les savanes africaines. Les moustiques contaminés infectent directement les hommes voire les bêtes (singes).
Dans tous les cas, toute personne atteinte de la fièvre jaune est tenue de le signaler à un établissement de soin public afin que l’OMS puisse prendre rapidement des dispositions.
Les symptômes de la fièvre jaune
Seul un diagnostic clinique et biologique permet de confirmer si une personne est réellement affectée par la fièvre jaune ou non. La raison ? Cette maladie est asymptomatique dans 50 à 85 % des cas.
Voici quelques-uns des symptômes apparentés à la fièvre jaune, pour les rares fois où des signes annonciateurs de la maladie se manifestent :
Le début de la fièvre jaune
Le début de la maladie est caractérisé par une forte fièvre accompagnée de douleurs musculaires et lombaires. Une congestion du visage et du cou peut également se produire. Si la maladie ne s’aggrave pas, ces symptômes s’atténuent au bout de 4 jours.
La phase toxique
Cette phase est grave et touche environ 10 % des personnes infectées présentant des symptômes. Elle est marquée par les signes qui suivent :
- Un ictère cutanéo-muqueux ;
- Des saignements buccaux et nasaux ;
- Une hémorragie digestive affectant l’œsophage, l’estomac et le duodénum accompagnée de fortes douleurs au niveau de l’abdomen et de vomissements ;
- Une dysfonction rénale ;
- Des convulsions (très rares).
Plus de 50 % des malades ayant atteint le stade « toxique » meurent dans les 10 à 14 jours.
La fièvre jaune : quel traitement ?
Le traitement de la fièvre jaune est purement symptomatique. Aucun traitement curatif n’a jusqu’ici été découvert. Les soins symptomatiques visent concrètement la compensation de l’hypotension et des pertes d’électrolytes ainsi que la substitution des dysfonctions rénales.
Prévenir la maladie grâce à la vaccination
La vaccination est le moyen le plus sûr de se protéger de la fièvre jaune. Elle doit être réalisée dans un centre agréé de vaccination et est obligatoire pour certaines catégories de personnes. Selon les lois en vigueur, les enfants de plus de 12 mois et les adultes voyageant ou résidant en Guyane française doivent se faire vacciner contre la fièvre jaune. La vaccination est par contre fortement recommandée pour les individus de plus de 9 mois se rendant dans un pays à risque.
En général, on ne bénéficie d’une protection efficace et permanente que 10 jours après l’injection du vaccin. Aucun rappel n’est prévu dans plus de 90 % des cas. Il est important de noter que puisque ce vaccin est un vaccin vivant atténué, son administration est déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante ainsi que chez les nourrissons de moins de 6 mois.
Prise en charge de la vaccination contre la fièvre jaune
Chose étonnante, l’assurance maladie ne prend pas en charge la vaccination contre la fièvre jaune même si elle est obligatoire. Si vous voulez vous faire rembourser les frais de vaccination, vous devez souscrire une mutuelle santé. Cette dernière peut prendre tout ou partie des frais relatifs à la vaccination suivant les termes du contrat souscrit. Mais avant de choisir votre mutuelle, pensez à utiliser SANTORS afin de comparer les différentes garanties proposées par les mutuelles et les compagnies d’assurance. SANTORS est un comparateur d’assurance performant et renommé.