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Qu’appelle-t-on un anévrisme de l’aorte ?

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L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Qu’est-ce qu'un anévrisme de l’aorte abdominale ?

Rappelons que l’aorte est l’artère principale du corps humain. Elle part du cœur et descend dans le thorax jusqu’à l’abdomen. L’artère se divise en deux branches latérales qui assurent le flux sanguin au niveau des jambes.

Au niveau périphérique, l’aorte donne naissance à plusieurs branches. Ces derniers transportent le sang aux organes, y compris au cerveau.

En temps normal, l’aorte mesure environ 18 mm de diamètre chez l’homme. Évidemment, elle varie d’un sexe à un autre ! En effet, chez les femmes, l’aorte est comprise entre 15 à 20 mm. Avec le temps, cette dernière peut se dilater. Si c’est le cas, l’artère augmente de volume allant jusqu’à 50 mm de diamètre. C’est à ce moment-là que l’on parle de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

Si l’aorte augmente de volume, c’est parce qu’elle perd de l’élasticité à la suite de la formation d’une plaque. Celle-ci est constituée de cholestérol qui, au début, s’accumule et se dépose sur les parois vasculaires. Puis, la plaque se développe pour ensuite former un caillot qui va détruire les parois.

L'anévrisme de l’aorte abdominale peut toucher l’un des cinq segments de l’aorte :

  • L’aorte abdominale sous rénale
  • L’aorte abdominale sus-rénale
  • L’aorte thoracique.

 

Quelles sont les causes de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

 

Les causes les plus fréquentes

  • L’âge qui constitue la principale cause de l’apparition d'un anévrisme de l’aorte abdominale. Dès 55 ans, le diamètre de l’aorte augmente de volume. Au-delà de cet âge, le risque d’en souffrir continue de progresser. C’est le cas aux États-Unis où l’anévrisme abdominal cause environ 150 000 décès des personnes âgées de 75 à 84 ans.
  • Le sexe, car l’anévrisme de l’aorte abdominale touche principalement les hommes. À tout âge, l'incidence est 4 fois plus forte chez les hommes que chez les femmes.

 

Les facteurs de risques de la maladie

  • L’hypercholestérolémie désigne un trouble de l’équilibre lipidique. Elle est due à l’élévation du taux de cholestérol dans le sang. En excès, le cholestérol se dépose ensuite sur les parois des vaisseaux sanguins, car le foie est incapable de l’éliminer.
  • L’hypertension artérielle se caractérise par l’élévation de la pression artérielle. Selon l’INSERM, elle est considérée comme la maladie chronique la plus répandue en France.
  • L’athérosclérose désigne un trouble qui touche l’artère coronaire. Elle se caractérise par le dépôt des caillots dans les parois de l’artère, conduisant à la rupture des membranes.
  • La génétique, dont 14 % des cas concernés sont causés par un facteur génétique. Si les parents sont touchés par la maladie, les enfants pourraient le développer aussi.
  • Le tabagisme augmente le risque de souffrir de l’anévrisme de l’aorte abdominale. D’après une étude américaine, il peut atteindre 10,5 % des fumeurs contre 5,6 % chez les non-fumeurs.

 

Les facteurs rares

  • L’infection généralisée ou « septicémie » qui se caractérise par le dysfonctionnement du système immunitaire à cause d’une bactérie ou d’une infection.
  • L’inflammation des vaisseaux sanguins ou « vascularite » qui se manifeste par l’apparition des lésions au niveau des vaisseaux sanguins dont le flux sanguin avait été altéré.

 

Les symptômes de l’anévrisme abdominal

L’anévrisme de l’aorte abdominale est généralement asymptomatique jusqu’au moment de la rupture. Il est diagnostiqué par hasard lors des examens prescrits pour d’autres maladies. Si l’anévrisme est volumineux, il est plus facile à détecter lors d’une radiographie, surtout si le patient est maigre. Mais, en cas de surcharge pondérale, cette maladie reste plus difficile à détecter.

Dans tous les cas, si l’anévrisme est symptomatique, il se manifeste par des signes suivants :

  • Des douleurs abdominales et lombaires (sans rapport avec l’arthrose) accompagnées par une sensation de ballonnement.
  • Des difficultés à uriner sans souffrir d’un trouble urinaire.
  • Une incapacité à soulever un poids lourd qui s’accompagne d’une difficulté à se mobiliser ou à marcher correctement
  • Une sensation d’une masse battante au niveau de l’abdomen qui constitue un signe de rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

Mais certains symptômes moins spécifiques peuvent également apparaître, comme :

  • Des douleurs thoraciques insupportables
  • Des difficultés à respirer qui peuvent conduire à une dyspnée
  • Des quintes de toux, dont les symptômes se ressemblent au « syndrome d’irritation bronchique »
  • Des gênes au moment du repas, surtout lorsque l’on avale des nourritures (la dysphagie)
  • Des voies bitonales
  • Une sensation de serrement atroce au niveau de la veine cave supérieure.

 

La complication de l’anévrisme

À défaut d’un traitement adapté, l’anévrisme se complique entraînant ensuite l’apparition de maladies graves telles que :

  • La rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale qui entraîne une hémorragie intra-abdominale. Celle-ci est mortelle dans 95 % des cas, même si elle est déjà prise en charge en urgence. En effet, la chance de survie est minime, car seuls 50 % des patients s’en sortent guéris. Toutefois, sachez que la rupture annuelle est envisageable lorsque le diamètre de l’aorte est inférieur à 50 mm. Par contre, les risques augmentent de 40 % si elle se dilate de 70 mm.
  • Des douleurs abdominales insupportables accompagnées d’une hypotension ou une tachycardie.
  • La coagulation intravasculaire disséminée désignant l’excès de génération de thrombine et de fibrine dans la circulation sanguine. Si elle constitue une complication de l’anévrisme de l’aorte abdominale, cette maladie apparaît que très rarement chez les patients.

 

Quel est l’intérêt d’un dépistage précoce de la maladie ?

L’anévrisme de l’aorte abdominale est une maladie grave ! En effet, sur les 100 patients victimes d’une rupture, seuls 75 d’entre eux vont survivre jusqu’à l’arrivée à l’hôpital. Les restes meurent en chemin. D’où l’importance de le dépister rapidement cette maladie.

Le dépistage précoce se révèle indispensable, surtout si vous faites partie des personnes à risques :

  • Un homme âgé de 50 à 70 ans
  • Un fumeur
  • Une personne ayant des proches (parent ou fratrie) ayant déjà souffert de la maladie
  • Un patient souffrant d’un trouble cardiaque ou atteint d’une maladie chronique (diabète).

Cette mesure de prévention diminue ainsi le risque de mortalité chez les personnes à risques et améliore la prise en charge.

 

Comment se déroule le diagnostic de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

Pour diagnostiquer un anévrysme de l’aorte abdominale, votre médecin prescrit deux examens :

  • L’échographie qui sert à identifier et à confirmer l’existence de l’anévrisme de l’aorte abdominale.
  • Le scanner qui indique la dimension et l’extension de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

Si l’anévrisme est diagnostiqué, deux hypothèses sont possibles. S’il est de petite taille, votre médecin ne prescrit aucun traitement médicamenteux. Vous êtes tout de même soumis à un suivi médical (une échographie) tous les 6 mois ou tous les ans afin de suivre son évolution. Si l’anévrisme est volumineux, votre médecin vous oblige à suivre un traitement.

 

Quels sont les bons gestes à adopter après le dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

Si vous êtes atteint d’un anévrisme de l’aorte abdominale, votre médecin vous prescrit un traitement à long terme. Mais de votre côté, vous devez également agir afin de ralentir l’évolution de l’anévrisme.

 

L’arrêt du tabac

L’arrêt du tabac est conseillé pour éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale. Pour ce faire, vous pouvez sevrer tout seul ou solliciter l’aide des professionnels de santé.

 

Adopter une alimentation saine et équilibrée

Pour éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale, vous devez soigner votre alimentation en privilégiant :

  • Les bonnes graisses telles que les fruits oléagineux (les amandes, les noix, les fruits à coques), les poissons gras (le maquereau, la sardine, le thon, etc.) et les huiles végétales (l’huile de colza, l’huile de tournesol, l’huile d’olive…).
  • Les céréales complètes, les fruits et les légumes qui contiennent des vitamines et des minéraux.
  • Les boissons hygiéniques, comme l’eau ou les tisanes (au moins 1.5 litre par jour).
  • Le mode de cuisson à la vapeur ou les grillades, parce qu’ils préservent les nutriments tout en réduisant le taux de cholestérol dans les aliments.

 

Pratiquer une activité physique régulière

Pour améliorer votre état de santé, vous devrez pratiquer une activité physique régulière en :

  • Pratiquant au moins 30 minutes d’exercices tous les jours, ou 2 séances de sport intense par semaine.
  • Choisissant une activité adaptée à votre état de santé et à votre morphologie. Si possible, sollicitez l’avis de votre médecin.
  • Optant pour des sports doux et modérés.

 

Contrôler régulièrement sa pression artérielle

Si vous avez une pression artérielle assez élevée, vous devrez la contrôler régulièrement afin d’éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte. Il est important que cette dernière ne dépasse pas les 14/9. Si c’est déjà le cas, consultez votre médecin pour un traitement.

 

Surveiller le taux de cholestérol

Pour éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale, vous devez réguler votre taux de cholestérol en réduisant la consommation des aliments riches en mauvaises graisses. C’est le cas des plats frits, des charcuteries et des produits industriels. 

 

Effectuer un suivi en cas de maladie chronique

Les maladies chroniques constituent des facteurs de risque de l’anévrisme de l’aorte abdominale. Alors, pour éviter la complication, vous pensez à effectuer un suivi régulier si vous souffrez de diabète. Vous devez, dans ce cas, contrôler votre taux de glycémie dans le sang. Normalement, celui-ci doit être en dessous de 1,26 g/litre.

 

Le traitement chirurgical est-il envisageable ?

Si l’anévrisme est volumineux (au-delà de 55 mm) ou s’il est déjà rompu, votre médecin prescrit immédiatement la chirurgie. Celle-ci consiste à retirer l’anévrisme à l’aide d’une endoprothèse qui est introduite dans les artères fémorales.

 

La prise en charge

Si vous avez subi une chirurgie, vous allez bénéficier d’un remboursement à hauteur de 80 % de vos charges par la Sécurité sociale. Toutefois, elle est accordée sous certaines conditions :

  • À la sortie de l’hôpital
  • Après avoir remis un bon de sortie délivrée par les centres hospitaliers conventionnels (publiques ou privées).

Ce n’est pas tout, la Sécurité sociale rembourse aussi les frais de consultation des médecins spécialistes avant votre opération. Cette fois-ci, le taux d’indemnisation est de 70 %. Et si vous avez besoin d’une rééducation, vous allez bénéficier d’un remboursement à hauteur de 60 % des charges.

L’anévrisme de l’aorte abdominale est une maladie asymptomatique qui doit être dépistée avant sa rupture. Si ce n’est pas le cas, vous devez passer par une chirurgie. Cette opération engendre pourtant des charges lourdes, même si les frais sont partiellement remboursés par la Sécurité sociale. Alors, pour éviter une incapacité de paiement, il est conseillé de souscrire à une mutuelle de santé. Celle-ci prend en charge les restes à payer. Pour choisir la meilleure mutuelle, n’hésitez pas à comparer les offres mises en avant.

Qu’appelle-t-on un anévrisme de l’aorte ?

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Nous avons également la chance de travailler avec les leaders de l’assurance santé et nous comparons, pour vous, plusieurs centaines d’offres.

Comparateur ? Non bien plus ! Santors vous accompagne dans votre démarche afin de vous dire si vos contrats actuels sont bien placés, mais surtout s'ils correspondent à vos besoins. Nous analysons ensuite le marché et vous proposons l’offre la mieux adaptée. En clair, nous faisons du sur-mesure !

L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Qu’est-ce qu'un anévrisme de l’aorte abdominale ?

Rappelons que l’aorte est l’artère principale du corps humain. Elle part du cœur et descend dans le thorax jusqu’à l’abdomen. L’artère se divise en deux branches latérales qui assurent le flux sanguin au niveau des jambes.

Au niveau périphérique, l’aorte donne naissance à plusieurs branches. Ces derniers transportent le sang aux organes, y compris au cerveau.

En temps normal, l’aorte mesure environ 18 mm de diamètre chez l’homme. Évidemment, elle varie d’un sexe à un autre ! En effet, chez les femmes, l’aorte est comprise entre 15 à 20 mm. Avec le temps, cette dernière peut se dilater. Si c’est le cas, l’artère augmente de volume allant jusqu’à 50 mm de diamètre. C’est à ce moment-là que l’on parle de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

Si l’aorte augmente de volume, c’est parce qu’elle perd de l’élasticité à la suite de la formation d’une plaque. Celle-ci est constituée de cholestérol qui, au début, s’accumule et se dépose sur les parois vasculaires. Puis, la plaque se développe pour ensuite former un caillot qui va détruire les parois.

L'anévrisme de l’aorte abdominale peut toucher l’un des cinq segments de l’aorte :

  • L’aorte abdominale sous rénale
  • L’aorte abdominale sus-rénale
  • L’aorte thoracique.

 

Quelles sont les causes de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

 

Les causes les plus fréquentes

  • L’âge qui constitue la principale cause de l’apparition d'un anévrisme de l’aorte abdominale. Dès 55 ans, le diamètre de l’aorte augmente de volume. Au-delà de cet âge, le risque d’en souffrir continue de progresser. C’est le cas aux États-Unis où l’anévrisme abdominal cause environ 150 000 décès des personnes âgées de 75 à 84 ans.
  • Le sexe, car l’anévrisme de l’aorte abdominale touche principalement les hommes. À tout âge, l'incidence est 4 fois plus forte chez les hommes que chez les femmes.

 

Les facteurs de risques de la maladie

  • L’hypercholestérolémie désigne un trouble de l’équilibre lipidique. Elle est due à l’élévation du taux de cholestérol dans le sang. En excès, le cholestérol se dépose ensuite sur les parois des vaisseaux sanguins, car le foie est incapable de l’éliminer.
  • L’hypertension artérielle se caractérise par l’élévation de la pression artérielle. Selon l’INSERM, elle est considérée comme la maladie chronique la plus répandue en France.
  • L’athérosclérose désigne un trouble qui touche l’artère coronaire. Elle se caractérise par le dépôt des caillots dans les parois de l’artère, conduisant à la rupture des membranes.
  • La génétique, dont 14 % des cas concernés sont causés par un facteur génétique. Si les parents sont touchés par la maladie, les enfants pourraient le développer aussi.
  • Le tabagisme augmente le risque de souffrir de l’anévrisme de l’aorte abdominale. D’après une étude américaine, il peut atteindre 10,5 % des fumeurs contre 5,6 % chez les non-fumeurs.

 

Les facteurs rares

  • L’infection généralisée ou « septicémie » qui se caractérise par le dysfonctionnement du système immunitaire à cause d’une bactérie ou d’une infection.
  • L’inflammation des vaisseaux sanguins ou « vascularite » qui se manifeste par l’apparition des lésions au niveau des vaisseaux sanguins dont le flux sanguin avait été altéré.

 

Les symptômes de l’anévrisme abdominal

L’anévrisme de l’aorte abdominale est généralement asymptomatique jusqu’au moment de la rupture. Il est diagnostiqué par hasard lors des examens prescrits pour d’autres maladies. Si l’anévrisme est volumineux, il est plus facile à détecter lors d’une radiographie, surtout si le patient est maigre. Mais, en cas de surcharge pondérale, cette maladie reste plus difficile à détecter.

Dans tous les cas, si l’anévrisme est symptomatique, il se manifeste par des signes suivants :

  • Des douleurs abdominales et lombaires (sans rapport avec l’arthrose) accompagnées par une sensation de ballonnement.
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  • Une incapacité à soulever un poids lourd qui s’accompagne d’une difficulté à se mobiliser ou à marcher correctement
  • Une sensation d’une masse battante au niveau de l’abdomen qui constitue un signe de rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

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  • Des gênes au moment du repas, surtout lorsque l’on avale des nourritures (la dysphagie)
  • Des voies bitonales
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La complication de l’anévrisme

À défaut d’un traitement adapté, l’anévrisme se complique entraînant ensuite l’apparition de maladies graves telles que :

  • La rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale qui entraîne une hémorragie intra-abdominale. Celle-ci est mortelle dans 95 % des cas, même si elle est déjà prise en charge en urgence. En effet, la chance de survie est minime, car seuls 50 % des patients s’en sortent guéris. Toutefois, sachez que la rupture annuelle est envisageable lorsque le diamètre de l’aorte est inférieur à 50 mm. Par contre, les risques augmentent de 40 % si elle se dilate de 70 mm.
  • Des douleurs abdominales insupportables accompagnées d’une hypotension ou une tachycardie.
  • La coagulation intravasculaire disséminée désignant l’excès de génération de thrombine et de fibrine dans la circulation sanguine. Si elle constitue une complication de l’anévrisme de l’aorte abdominale, cette maladie apparaît que très rarement chez les patients.

 

Quel est l’intérêt d’un dépistage précoce de la maladie ?

L’anévrisme de l’aorte abdominale est une maladie grave ! En effet, sur les 100 patients victimes d’une rupture, seuls 75 d’entre eux vont survivre jusqu’à l’arrivée à l’hôpital. Les restes meurent en chemin. D’où l’importance de le dépister rapidement cette maladie.

Le dépistage précoce se révèle indispensable, surtout si vous faites partie des personnes à risques :

  • Un homme âgé de 50 à 70 ans
  • Un fumeur
  • Une personne ayant des proches (parent ou fratrie) ayant déjà souffert de la maladie
  • Un patient souffrant d’un trouble cardiaque ou atteint d’une maladie chronique (diabète).

Cette mesure de prévention diminue ainsi le risque de mortalité chez les personnes à risques et améliore la prise en charge.

 

Comment se déroule le diagnostic de l’anévrisme de l’aorte abdominale ?

Pour diagnostiquer un anévrysme de l’aorte abdominale, votre médecin prescrit deux examens :

  • L’échographie qui sert à identifier et à confirmer l’existence de l’anévrisme de l’aorte abdominale.
  • Le scanner qui indique la dimension et l’extension de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

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L’arrêt du tabac

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  • Les bonnes graisses telles que les fruits oléagineux (les amandes, les noix, les fruits à coques), les poissons gras (le maquereau, la sardine, le thon, etc.) et les huiles végétales (l’huile de colza, l’huile de tournesol, l’huile d’olive…).
  • Les céréales complètes, les fruits et les légumes qui contiennent des vitamines et des minéraux.
  • Les boissons hygiéniques, comme l’eau ou les tisanes (au moins 1.5 litre par jour).
  • Le mode de cuisson à la vapeur ou les grillades, parce qu’ils préservent les nutriments tout en réduisant le taux de cholestérol dans les aliments.

 

Pratiquer une activité physique régulière

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  • Pratiquant au moins 30 minutes d’exercices tous les jours, ou 2 séances de sport intense par semaine.
  • Choisissant une activité adaptée à votre état de santé et à votre morphologie. Si possible, sollicitez l’avis de votre médecin.
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Contrôler régulièrement sa pression artérielle

Si vous avez une pression artérielle assez élevée, vous devrez la contrôler régulièrement afin d’éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte. Il est important que cette dernière ne dépasse pas les 14/9. Si c’est déjà le cas, consultez votre médecin pour un traitement.

 

Surveiller le taux de cholestérol

Pour éviter la rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale, vous devez réguler votre taux de cholestérol en réduisant la consommation des aliments riches en mauvaises graisses. C’est le cas des plats frits, des charcuteries et des produits industriels. 

 

Effectuer un suivi en cas de maladie chronique

Les maladies chroniques constituent des facteurs de risque de l’anévrisme de l’aorte abdominale. Alors, pour éviter la complication, vous pensez à effectuer un suivi régulier si vous souffrez de diabète. Vous devez, dans ce cas, contrôler votre taux de glycémie dans le sang. Normalement, celui-ci doit être en dessous de 1,26 g/litre.

 

Le traitement chirurgical est-il envisageable ?

Si l’anévrisme est volumineux (au-delà de 55 mm) ou s’il est déjà rompu, votre médecin prescrit immédiatement la chirurgie. Celle-ci consiste à retirer l’anévrisme à l’aide d’une endoprothèse qui est introduite dans les artères fémorales.

 

La prise en charge

Si vous avez subi une chirurgie, vous allez bénéficier d’un remboursement à hauteur de 80 % de vos charges par la Sécurité sociale. Toutefois, elle est accordée sous certaines conditions :

  • À la sortie de l’hôpital
  • Après avoir remis un bon de sortie délivrée par les centres hospitaliers conventionnels (publiques ou privées).

Ce n’est pas tout, la Sécurité sociale rembourse aussi les frais de consultation des médecins spécialistes avant votre opération. Cette fois-ci, le taux d’indemnisation est de 70 %. Et si vous avez besoin d’une rééducation, vous allez bénéficier d’un remboursement à hauteur de 60 % des charges.

L’anévrisme de l’aorte abdominale est une maladie asymptomatique qui doit être dépistée avant sa rupture. Si ce n’est pas le cas, vous devez passer par une chirurgie. Cette opération engendre pourtant des charges lourdes, même si les frais sont partiellement remboursés par la Sécurité sociale. Alors, pour éviter une incapacité de paiement, il est conseillé de souscrire à une mutuelle de santé. Celle-ci prend en charge les restes à payer. Pour choisir la meilleure mutuelle, n’hésitez pas à comparer les offres mises en avant.

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