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Quelles sont les conséquences du tabagisme chez les seniors ?

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Sommaire

Les réactions de l’organisme suite à l’arrêt du tabac

On a pu constater que l’arrêt du tabac pour les seniors apporte plusieurs changements importants. À n’importe quel âge, le corps réagit immédiatement à l’arrêt du tabac. Après juste 20 minutes, la tension artérielle baisse et redevient normale. La fréquence cardiaque ralentit également, jusqu’à redevenir à la normale. La température des membres inférieurs et supérieurs, quant à elle, augmente. Après 8 heures sans tabac, le taux de nicotine présent dans le sang diminue.

Pendant les premières 24 heures, le monoxyde de carbone disparaît totalement de l’organisme. Le corps commence alors à doubler sa capacité de transport en oxygène dans le sang !

Après 48 heures d’arrêt, la quantité d’oxygène augmente de plus en plus dans le sang. Cette hausse va ensuite provoquer un état similaire à une hyperventilation. La respiration redevient donc normale et les capacités pulmonaires s’accroissent. On ressent une hausse d’énergie ! Toutes les terminaisons nerveuses commencent peu à peu à se régénérer et le sens du goût redevient normal.

Après trois semaines d’arrêt, le corps commence à entrer dans une période de désintoxication. L’organisme s’adapte petit à petit au manque de nicotine. La circulation sanguine s’améliore et la marche devient nettement plus facile. Les poumons fonctionnent normalement à plus de quatre semaines d’arrêt.

À partir d’un mois de sevrage, le corps est totalement habitué au manque de nicotine. Il commence alors à s’habituer à la stimulation intestinale et retrouve toutes ses fonctions naturelles. Entre 1 et 9 mois, il y a diminution :

  • De la toux,
  • De la congestion nasale,
  • De l’essoufflement,
  • De la fatigue.

L’organisme devient de plus en plus apte à combattre les infections et les virus. La voix s’éclaircit et l’énergie augmente encore plus.

Après cinq ans d’arrêt de tabagisme, le risque de développement d’un cancer de la bouche ainsi que de l’œsophage et de la gorge diminue. Pour les femmes, elles présentent à partir de cette période un risque plus faible de développer un cancer du col de l’utérus. Le taux de mortalité lié aux cancers des poumons baisse ainsi que les risques d’accidents vasculaires. Ce processus est expliqué par un remplacement des cellules précancéreuses par des cellules saines.

Contrairement à ce qu’on peut croire, les symptômes de sevrage sont bénéfiques, mais ne se font pas sentir. Le corps retrouve rapidement son état initial ! Le sevrage tabagique est bénéfique même chez les seniors qui fument depuis d’une trentaine d’années. Ses effets sur l’organisme sont immédiats et ils peuvent bénéficier d’un gain considérable d’espérance de vie de plus 5 ans.

Notons que le sevrage tabagique n’est pas plus difficile chez les seniors. Ils sont bien évidemment moins enclins à tenter un arrêt, mais chaque tentative a d’autant de chances de réussir que chez les jeunes. L’arrêt du tabac des personnes de plus de 60 ans ne devrait surtout pas être négligé, parce qu’il s’agit d’un vrai sujet de santé publique.

D’après certains cardiologues, il est primordial de lutter contre cette idée reçue sous-entendant que l’arrêt du tabac n’est pas nécessaire pour les personnes âgées. Ils affirment aussi que, plus le sevrage est tardif, plus la motivation est grande.

 

Pourquoi le tabagisme fait-il plus de ravages chez les seniors ?

Le tabagisme chez les seniors est plus dangereux à cause des longues années de consommation. Plus de 70 % du taux de mortalité est dû au tabagisme et touche en grande majorité les personnes de plus 65 ans.

Le tabagisme reste à ce jour l’une des principales causes de décès chez les personnes âgées. Le tabac accentue les risques de cancer, surtout celui des poumons et des maladies respiratoires. Suite à cela, on peut estimer que plus de la majorité des fumeurs de longue durée risquent de mourir de maladies provoquées par le tabagisme.

Le tabagisme chez les seniors est responsable de 16 cancers, ce qui représente un tiers des cancers dépistés. La fumée de tabac modifie en effet toutes les cellules du corps et peut transformer son ADN.

Ce processus amène les cellules normales à devenir cancéreuses, et ce, quel que soit le type de tabagisme. Le tabac provoque donc : 

  • Le cancer des poumons
  • Le cancer de la vessie
  • Le cancer du sein
  • Le cancer du col de l’utérus
  • Le cancer colorectal
  • Le cancer de l’œsophage
  • Le cancer du rein
  • Le cancer du larynx
  • La leucémie
  • Le cancer du foie
  • Le cancer de la cavité buccale
  • Le cancer des fosses nasales
  • Le cancer de l’ovaire
  • Le cancer du pancréas
  • Le cancer du pharynx
  • Le cancer de l’estomac.

Le tabagisme est également responsable de 21 différents types de maladies chroniques. Notons que les maladies chroniques ne sont pas contagieuses, mais qu’elles impactent les activités au quotidien pouvant entraîner une mort prématurée. Parmi ces maladies chroniques, on compte : 

  • Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
  • Une perte de vue (la cataracte et la dégénérescence maculaire) liée à l’âge
  • La parodontite
  • L’asthme
  • La pneumonie
  • Différentes maladies pulmonaires obstructives chroniques
  • La tuberculose
  • L’anévrisme de l’aorte thoracique
  • La maladie artérielle périphérique
  • L’athérosclérose
  • Le diabète
  • La polyarthrite rhumatoïde
  • La fracture du col du fémur
  • La déficience immunitaire.

 

Les différents effets néfastes du tabagisme chez les seniors

Les complications du tabagisme restent à ce jour méconnues et ignorées. Pourtant, arriver à l’âge de 55 ans et plus, le tabagisme provoque des maladies invalidantes et mortelles. Le tabac provoque des changements physiologiques considérables de l’organisme.

Parmi ces maladies, on retrouve : 

  • Certains cancers comme, bien évidemment, le cancer des poumons et de la peau
  • Les maladies pulmonaires obstructives
  • Les maladies du système circulatoire (les vaisseaux sanguins se contractent)
  • Les maladies du cœur, notamment l’infarctus du myocarde et l’hypertension
  • Les maladies respiratoires, à savoir les bronchites chroniques et l’emphysème
  • La hausse du cholestérol
  • Les ulcères duodénaux
  • Les maladies de la vue
  • L’ostéoporose
  • L’ostéoporose post-ménopausique (chez les femmes)
  • Les pathologies du trouble du sommeil
  • La diminution de l’odorat et du goût
  • Une baisse de la densité osseuse
  • Une réduction de la capacité de fonctionnement physique
  • Des pathologies cardio-vasculaires
  • Des pathologies démentielles
  • Une baisse importante des capacités cognitives
  • La maladie d’Alzheimer.

Suite à ces maladies, on a pu constater que fumer favorise le décès prématuré chez les personnes d’un âge avancé. Une recherche comparative a également pu démontrer que le taux de mortalité est doublé chez les seniors fumeurs. À partir de l’âge de 55 ans, le tabac est donc à l’origine d’une morbidité spécifique et l’arrêt du tabagisme peut réduire de façon considérable le taux de mortalité.

 

Les effets d’une dose quotidienne pendant plusieurs années

D’après les spécialistes, un fumeur de 60 ans présente le même taux de risque : 

  • D’infarctus du myocarde qu’une personne non-fumeur de 80 ans.
  • D’accident vasculaire cérébral, plus connu sous le nom d’AVC qu’un non-fumeur de 70 ans.
  • De crise cardiaque qu’un non-fumeur de 75 ans.

Arrivé à un âge avancé, la consommation de tabac fait perdre des années de vie ! En moyenne, le tabac réduit l’espérance de vie de 10 ans. Cette estimation concerne surtout les personnes qui ont commencé à fumer à partir de l’adolescence. Mais en arrêtant le tabac, ils peuvent récupérer ces années.

En accumulant les années de tabagisme, le senior peut également souffrir d’une détérioration de la qualité de vie, à commencer par son alimentation. En effet, les composants du tabac altèrent de façon considérable le sens du goût ainsi que de l’odorat. Ces derniers diminuent la sensibilité gustative des fumeurs les poussant à consommant des aliments plus salé, plus sucré et graisseux.

Agissant tel un stimulant, le tabac touche également la qualité du sommeil du fumeur. Il provoque des risques tels que des réveils fréquents, des ronflements, de l’apnée du sommeil, de l’insomnie et même des cauchemars.

La prise du tabac à long terme peut aussi affecter les capacités physiques puisqu’il irrite les voies respiratoires et diminue la circulation sanguine. Ce qui réduit l’endurance physique du senior et provoque une fatigue chronique.

 

Le profil des fumeurs âgés

Avant de sensibiliser les personnes âgées à l’arrêt du tabac, les spécialistes ont commencé par effectuer une étude sur le profil des fumeurs. Suite à cela, ils ont pu constater que plusieurs facteurs entrent en cause.

On retrouve, en premier lieu, le statut socio-économique qui joue un rôle primordial. L’arrêt du tabac touche principalement les personnes qui ont suivi un important niveau de scolarité. On a aussi constaté que le tabagisme concerne la majeure partie des personnes qui se sentent seules et isolées. En effet, une étude de Choi et DeNitto, en 2014, a démontré que le tabagisme est étroitement associé à la solitude.

L’âge joue également un rôle prédicateur face à la consommation de tabac. Ce critère, parfois associé à une forte consommation d’alcool, concerne notamment les hommes. D’après une étude de Madruga et Al. en 2009, les risques de consommation de tabac sont multipliés par 13 chez les personnes âgées alcooliques. Les personnes du troisième âge consomment donc du tabac pour se détendre, pour prendre le plaisir et surtout par habitude.

Suite à une expertise de Choi & DeNitto en 2014, on constate aussi que les personnes âgées dépressives fument énormément.

 

Les raisons du tabagisme chez les seniors

Actuellement, les personnes de plus de 60 ans qui fument ont évolué dans un contexte différent de celui du 21e siècle. Il fut effectivement un temps où fumer était bien vu, voire tendance. Durant les années 50, le tabagisme était mis en avant et médiatisé pour ses effets bénéfiques sur l’humeur, le charme, le contrôle du poids. Fumer était même permis dans les hôpitaux !

À l’époque, on n’informait aucunement sur les conséquences néfastes du tabac. C’est suite à cela que la prévalence du tabagisme a largement augmenté. Nos seniors d’aujourd’hui ont donc commencé le tabac dans un contexte plus disposé. Pourtant, de nos jours, ils sont face à une tout autre réalité.

À partir d’un âge avancé, l’argument le plus populaire pour justifier la consommation est qu’il n’y a plus de bénéfice à arrêter si tardivement. Les personnes âgées ont donc cette croyance erronée qu’il est trop tard pour arrêter de fumer et bien évidemment que les bénéfices ne sont réservés qu’aux jeunes. Ils perpétuent alors la consommation de tabac à cause :

  • D’une désinformation
  • D’une habituation
  • De croyances erronées
  • Du fatalisme
  • D’un besoin de se libérer du stress.

On a constaté qu’une diffusion d’informations correctes peut éventuellement augmenter le désir d'arrêter le tabac chez les seniors.

 

Les différents bénéfices de l’arrêt du tabac chez les seniors

Suite à toutes ces raisons citées précédemment, les spécialistes affirment que l’arrêt du tabac a un effet positif immédiat sur l’organisme des personnes âgées. Ces effets touchent plusieurs domaines tels que la qualité et la durée de vie.

Certes, aussi incroyable que cela puisse être, l’arrêt du tabac à partir de 65 ans leur permet de gagner quelques années à vivre. On constate aussi des bénéfices dans l’amélioration et la réduction des maladies, notamment les maladies cardiaques, les maladies coronariennes et la hausse de la pression artérielle.

 

Quel traitement pour un sevrage tabagique chez les seniors ?

Pour arrêter de fumer, il est primordial d’avoir une prise en charge spécifique pour les personnes âgées. En considérant leur âge avancé et le nombre d’années à fumer, ils ont donc besoin de plus d’aide pour arrêter. Cela est dû non seulement à une simple dépendance au tabac, mais c’est aussi en relation avec une identité personnelle et sociale. Notons que les personnes âgées n’arrêtent pas de fumer pour les mêmes raisons que les plus jeunes.

L’arrêt du tabac chez les personnes âgées est plus un changement existentiel ! Pourtant, d’après une étude suédoise, on a pu constater que les personnes âgées sont plus réceptives aux conseils des médecins sur l’arrêt du tabac. Pour les aider à arrêter de fumer, il suffit donc que les professionnels de la santé procèdent à un rappel détaillé des risques qui y sont liés.

Plusieurs types de traitements médicaux contre le tabagisme sont proposés et ont pour but de rééquilibrer la chimie du cerveau. Ce type de traitement consiste à amener les récepteurs de dopamine à se satisfaire de façon naturelle et à défaire les différents mécanismes comportementaux de manière consciente. Les médicaments ont pour mission de dissocier la nicotine avec le quotidien.

Parmi les traitements avec plus de résultats concluants chez les seniors, on retrouve le traitement substitutif. Celui-ci est bien plus toléré chez les personnes âgées et double les chances d’arrêter. Il consiste à remplacer la nicotine progressivement par des patchs, des chewing-gums, des comprimés à dissoudre et même des inhalateurs.

Ce traitement a pour but d’atténuer les symptômes de sevrage et fonctionne en libérant de faibles doses de nicotine dans l’organisme. Cette dose est diminuée petit à petit afin de rendre le sevrage moins pénible. Ce type de traitement dure généralement 3 mois et s’accompagne parfois de médicaments comme le Bupropion et le Varénicline.

Concernant les traitements de mécanismes comportementaux, on retrouve les counselings et les soutiens personnalisés. Dans ce programme, on propose notamment des approches psychologiques visant à modifier le rapport qu’entretient le senior avec le tabac.

 

Les traitements contre le tabagisme des seniors sont-ils pris en charge ?

Pour l’arrêt du tabac, des soutiens financiers sont proposés pour les seniors par la Sécurité sociale et les mutuelles. La prise en charge proposée par l’Assurance maladie est valable sous certaines conditions. Elle prend en charge les frais sur prescription médicale délivrée bien évidemment par un médecin traitant.

L’ordonnance délivrée par ce dernier doit impérativement prescrire le traitement avec les médicaments ou des séances de soutien psychologiques. Cette prise en charge est à hauteur de 50 € par an, par personne, et s’élève à 150 € pour les bénéficiaires de la CMU complémentaire et les patients en ALD cancer.

Concernant la prise en charge par la complémentaire santé, les conditions diffèrent d’une mutuelle à une autre. Certaines mutuelles s’engagent dans une démarche de prévention des risques par des mesures concrètes. La majorité des mutuelles commencent à inclure des garanties de remboursement de frais liés à l’arrêt de tabac.

Variant de chaque organisme, les conditions peuvent inclure les consultations chez un tabacologue tout en incluant l’intégralité des médicaments tels que les patchs et les autres produits de substitution.

Ces garanties vont alors compléter le remboursement proposé par la Sécurité sociale. La prise en charge par les mutuelles est toutefois limitée par un forfait annuel et varie selon les garanties souscrites. Pour en être certain, il est préférable de comparer les formules pour connaître les différents taux proposés par ces organismes.

Certaines mutuelles proposent même la prise en charge des médecines douces telles que : 

  • L’homéopathie
  • L’acupuncture
  • L’hypnose.

D’autres proposent également des remboursements sur des traitements par la médecine alternative. Tout dépend bien évidemment de chaque mutuelle ainsi que de leur formule. Le ticket modérateur est aussi pris en charge par la mutuelle de votre choix. Le remboursement se fait en fonction du forfait annuel et doit être pratiqué par un médecin conventionné.

    Les effets du tabac sont particulièrement néfastes, notamment pour les seniors. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour arrêter ! Certains traitements, remboursés par la Sécurité sociale et votre complémentaire santé, vous aideront à arrêter définitivement de fumer et à retrouver une vie saine.

Quelles sont les conséquences du tabagisme chez les seniors ?

Vous ne nous connaissez pas encore ?

Santors est votre courtier spécialisé en assurance santé senior, prévoyance ainsi qu'en mutuelle de vos amis à 4 pattes. Nous sommes basés à Carros, à 10 minutes de Nice. Nous avons la chance d’être en terre et mer et nos clients aujourd’hui nous font confiance aux 5 coins de l’hexagone.

Nous avons également la chance de travailler avec les leaders de l’assurance santé et nous comparons, pour vous, plusieurs centaines d’offres.

Comparateur ? Non bien plus ! Santors vous accompagne dans votre démarche afin de vous dire si vos contrats actuels sont bien placés, mais surtout s'ils correspondent à vos besoins. Nous analysons ensuite le marché et vous proposons l’offre la mieux adaptée. En clair, nous faisons du sur-mesure !

L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Les réactions de l’organisme suite à l’arrêt du tabac

On a pu constater que l’arrêt du tabac pour les seniors apporte plusieurs changements importants. À n’importe quel âge, le corps réagit immédiatement à l’arrêt du tabac. Après juste 20 minutes, la tension artérielle baisse et redevient normale. La fréquence cardiaque ralentit également, jusqu’à redevenir à la normale. La température des membres inférieurs et supérieurs, quant à elle, augmente. Après 8 heures sans tabac, le taux de nicotine présent dans le sang diminue.

Pendant les premières 24 heures, le monoxyde de carbone disparaît totalement de l’organisme. Le corps commence alors à doubler sa capacité de transport en oxygène dans le sang !

Après 48 heures d’arrêt, la quantité d’oxygène augmente de plus en plus dans le sang. Cette hausse va ensuite provoquer un état similaire à une hyperventilation. La respiration redevient donc normale et les capacités pulmonaires s’accroissent. On ressent une hausse d’énergie ! Toutes les terminaisons nerveuses commencent peu à peu à se régénérer et le sens du goût redevient normal.

Après trois semaines d’arrêt, le corps commence à entrer dans une période de désintoxication. L’organisme s’adapte petit à petit au manque de nicotine. La circulation sanguine s’améliore et la marche devient nettement plus facile. Les poumons fonctionnent normalement à plus de quatre semaines d’arrêt.

À partir d’un mois de sevrage, le corps est totalement habitué au manque de nicotine. Il commence alors à s’habituer à la stimulation intestinale et retrouve toutes ses fonctions naturelles. Entre 1 et 9 mois, il y a diminution :

  • De la toux,
  • De la congestion nasale,
  • De l’essoufflement,
  • De la fatigue.

L’organisme devient de plus en plus apte à combattre les infections et les virus. La voix s’éclaircit et l’énergie augmente encore plus.

Après cinq ans d’arrêt de tabagisme, le risque de développement d’un cancer de la bouche ainsi que de l’œsophage et de la gorge diminue. Pour les femmes, elles présentent à partir de cette période un risque plus faible de développer un cancer du col de l’utérus. Le taux de mortalité lié aux cancers des poumons baisse ainsi que les risques d’accidents vasculaires. Ce processus est expliqué par un remplacement des cellules précancéreuses par des cellules saines.

Contrairement à ce qu’on peut croire, les symptômes de sevrage sont bénéfiques, mais ne se font pas sentir. Le corps retrouve rapidement son état initial ! Le sevrage tabagique est bénéfique même chez les seniors qui fument depuis d’une trentaine d’années. Ses effets sur l’organisme sont immédiats et ils peuvent bénéficier d’un gain considérable d’espérance de vie de plus 5 ans.

Notons que le sevrage tabagique n’est pas plus difficile chez les seniors. Ils sont bien évidemment moins enclins à tenter un arrêt, mais chaque tentative a d’autant de chances de réussir que chez les jeunes. L’arrêt du tabac des personnes de plus de 60 ans ne devrait surtout pas être négligé, parce qu’il s’agit d’un vrai sujet de santé publique.

D’après certains cardiologues, il est primordial de lutter contre cette idée reçue sous-entendant que l’arrêt du tabac n’est pas nécessaire pour les personnes âgées. Ils affirment aussi que, plus le sevrage est tardif, plus la motivation est grande.

 

Pourquoi le tabagisme fait-il plus de ravages chez les seniors ?

Le tabagisme chez les seniors est plus dangereux à cause des longues années de consommation. Plus de 70 % du taux de mortalité est dû au tabagisme et touche en grande majorité les personnes de plus 65 ans.

Le tabagisme reste à ce jour l’une des principales causes de décès chez les personnes âgées. Le tabac accentue les risques de cancer, surtout celui des poumons et des maladies respiratoires. Suite à cela, on peut estimer que plus de la majorité des fumeurs de longue durée risquent de mourir de maladies provoquées par le tabagisme.

Le tabagisme chez les seniors est responsable de 16 cancers, ce qui représente un tiers des cancers dépistés. La fumée de tabac modifie en effet toutes les cellules du corps et peut transformer son ADN.

Ce processus amène les cellules normales à devenir cancéreuses, et ce, quel que soit le type de tabagisme. Le tabac provoque donc : 

  • Le cancer des poumons
  • Le cancer de la vessie
  • Le cancer du sein
  • Le cancer du col de l’utérus
  • Le cancer colorectal
  • Le cancer de l’œsophage
  • Le cancer du rein
  • Le cancer du larynx
  • La leucémie
  • Le cancer du foie
  • Le cancer de la cavité buccale
  • Le cancer des fosses nasales
  • Le cancer de l’ovaire
  • Le cancer du pancréas
  • Le cancer du pharynx
  • Le cancer de l’estomac.

Le tabagisme est également responsable de 21 différents types de maladies chroniques. Notons que les maladies chroniques ne sont pas contagieuses, mais qu’elles impactent les activités au quotidien pouvant entraîner une mort prématurée. Parmi ces maladies chroniques, on compte : 

  • Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
  • Une perte de vue (la cataracte et la dégénérescence maculaire) liée à l’âge
  • La parodontite
  • L’asthme
  • La pneumonie
  • Différentes maladies pulmonaires obstructives chroniques
  • La tuberculose
  • L’anévrisme de l’aorte thoracique
  • La maladie artérielle périphérique
  • L’athérosclérose
  • Le diabète
  • La polyarthrite rhumatoïde
  • La fracture du col du fémur
  • La déficience immunitaire.

 

Les différents effets néfastes du tabagisme chez les seniors

Les complications du tabagisme restent à ce jour méconnues et ignorées. Pourtant, arriver à l’âge de 55 ans et plus, le tabagisme provoque des maladies invalidantes et mortelles. Le tabac provoque des changements physiologiques considérables de l’organisme.

Parmi ces maladies, on retrouve : 

  • Certains cancers comme, bien évidemment, le cancer des poumons et de la peau
  • Les maladies pulmonaires obstructives
  • Les maladies du système circulatoire (les vaisseaux sanguins se contractent)
  • Les maladies du cœur, notamment l’infarctus du myocarde et l’hypertension
  • Les maladies respiratoires, à savoir les bronchites chroniques et l’emphysème
  • La hausse du cholestérol
  • Les ulcères duodénaux
  • Les maladies de la vue
  • L’ostéoporose
  • L’ostéoporose post-ménopausique (chez les femmes)
  • Les pathologies du trouble du sommeil
  • La diminution de l’odorat et du goût
  • Une baisse de la densité osseuse
  • Une réduction de la capacité de fonctionnement physique
  • Des pathologies cardio-vasculaires
  • Des pathologies démentielles
  • Une baisse importante des capacités cognitives
  • La maladie d’Alzheimer.

Suite à ces maladies, on a pu constater que fumer favorise le décès prématuré chez les personnes d’un âge avancé. Une recherche comparative a également pu démontrer que le taux de mortalité est doublé chez les seniors fumeurs. À partir de l’âge de 55 ans, le tabac est donc à l’origine d’une morbidité spécifique et l’arrêt du tabagisme peut réduire de façon considérable le taux de mortalité.

 

Les effets d’une dose quotidienne pendant plusieurs années

D’après les spécialistes, un fumeur de 60 ans présente le même taux de risque : 

  • D’infarctus du myocarde qu’une personne non-fumeur de 80 ans.
  • D’accident vasculaire cérébral, plus connu sous le nom d’AVC qu’un non-fumeur de 70 ans.
  • De crise cardiaque qu’un non-fumeur de 75 ans.

Arrivé à un âge avancé, la consommation de tabac fait perdre des années de vie ! En moyenne, le tabac réduit l’espérance de vie de 10 ans. Cette estimation concerne surtout les personnes qui ont commencé à fumer à partir de l’adolescence. Mais en arrêtant le tabac, ils peuvent récupérer ces années.

En accumulant les années de tabagisme, le senior peut également souffrir d’une détérioration de la qualité de vie, à commencer par son alimentation. En effet, les composants du tabac altèrent de façon considérable le sens du goût ainsi que de l’odorat. Ces derniers diminuent la sensibilité gustative des fumeurs les poussant à consommant des aliments plus salé, plus sucré et graisseux.

Agissant tel un stimulant, le tabac touche également la qualité du sommeil du fumeur. Il provoque des risques tels que des réveils fréquents, des ronflements, de l’apnée du sommeil, de l’insomnie et même des cauchemars.

La prise du tabac à long terme peut aussi affecter les capacités physiques puisqu’il irrite les voies respiratoires et diminue la circulation sanguine. Ce qui réduit l’endurance physique du senior et provoque une fatigue chronique.

 

Le profil des fumeurs âgés

Avant de sensibiliser les personnes âgées à l’arrêt du tabac, les spécialistes ont commencé par effectuer une étude sur le profil des fumeurs. Suite à cela, ils ont pu constater que plusieurs facteurs entrent en cause.

On retrouve, en premier lieu, le statut socio-économique qui joue un rôle primordial. L’arrêt du tabac touche principalement les personnes qui ont suivi un important niveau de scolarité. On a aussi constaté que le tabagisme concerne la majeure partie des personnes qui se sentent seules et isolées. En effet, une étude de Choi et DeNitto, en 2014, a démontré que le tabagisme est étroitement associé à la solitude.

L’âge joue également un rôle prédicateur face à la consommation de tabac. Ce critère, parfois associé à une forte consommation d’alcool, concerne notamment les hommes. D’après une étude de Madruga et Al. en 2009, les risques de consommation de tabac sont multipliés par 13 chez les personnes âgées alcooliques. Les personnes du troisième âge consomment donc du tabac pour se détendre, pour prendre le plaisir et surtout par habitude.

Suite à une expertise de Choi & DeNitto en 2014, on constate aussi que les personnes âgées dépressives fument énormément.

 

Les raisons du tabagisme chez les seniors

Actuellement, les personnes de plus de 60 ans qui fument ont évolué dans un contexte différent de celui du 21e siècle. Il fut effectivement un temps où fumer était bien vu, voire tendance. Durant les années 50, le tabagisme était mis en avant et médiatisé pour ses effets bénéfiques sur l’humeur, le charme, le contrôle du poids. Fumer était même permis dans les hôpitaux !

À l’époque, on n’informait aucunement sur les conséquences néfastes du tabac. C’est suite à cela que la prévalence du tabagisme a largement augmenté. Nos seniors d’aujourd’hui ont donc commencé le tabac dans un contexte plus disposé. Pourtant, de nos jours, ils sont face à une tout autre réalité.

À partir d’un âge avancé, l’argument le plus populaire pour justifier la consommation est qu’il n’y a plus de bénéfice à arrêter si tardivement. Les personnes âgées ont donc cette croyance erronée qu’il est trop tard pour arrêter de fumer et bien évidemment que les bénéfices ne sont réservés qu’aux jeunes. Ils perpétuent alors la consommation de tabac à cause :

  • D’une désinformation
  • D’une habituation
  • De croyances erronées
  • Du fatalisme
  • D’un besoin de se libérer du stress.

On a constaté qu’une diffusion d’informations correctes peut éventuellement augmenter le désir d'arrêter le tabac chez les seniors.

 

Les différents bénéfices de l’arrêt du tabac chez les seniors

Suite à toutes ces raisons citées précédemment, les spécialistes affirment que l’arrêt du tabac a un effet positif immédiat sur l’organisme des personnes âgées. Ces effets touchent plusieurs domaines tels que la qualité et la durée de vie.

Certes, aussi incroyable que cela puisse être, l’arrêt du tabac à partir de 65 ans leur permet de gagner quelques années à vivre. On constate aussi des bénéfices dans l’amélioration et la réduction des maladies, notamment les maladies cardiaques, les maladies coronariennes et la hausse de la pression artérielle.

 

Quel traitement pour un sevrage tabagique chez les seniors ?

Pour arrêter de fumer, il est primordial d’avoir une prise en charge spécifique pour les personnes âgées. En considérant leur âge avancé et le nombre d’années à fumer, ils ont donc besoin de plus d’aide pour arrêter. Cela est dû non seulement à une simple dépendance au tabac, mais c’est aussi en relation avec une identité personnelle et sociale. Notons que les personnes âgées n’arrêtent pas de fumer pour les mêmes raisons que les plus jeunes.

L’arrêt du tabac chez les personnes âgées est plus un changement existentiel ! Pourtant, d’après une étude suédoise, on a pu constater que les personnes âgées sont plus réceptives aux conseils des médecins sur l’arrêt du tabac. Pour les aider à arrêter de fumer, il suffit donc que les professionnels de la santé procèdent à un rappel détaillé des risques qui y sont liés.

Plusieurs types de traitements médicaux contre le tabagisme sont proposés et ont pour but de rééquilibrer la chimie du cerveau. Ce type de traitement consiste à amener les récepteurs de dopamine à se satisfaire de façon naturelle et à défaire les différents mécanismes comportementaux de manière consciente. Les médicaments ont pour mission de dissocier la nicotine avec le quotidien.

Parmi les traitements avec plus de résultats concluants chez les seniors, on retrouve le traitement substitutif. Celui-ci est bien plus toléré chez les personnes âgées et double les chances d’arrêter. Il consiste à remplacer la nicotine progressivement par des patchs, des chewing-gums, des comprimés à dissoudre et même des inhalateurs.

Ce traitement a pour but d’atténuer les symptômes de sevrage et fonctionne en libérant de faibles doses de nicotine dans l’organisme. Cette dose est diminuée petit à petit afin de rendre le sevrage moins pénible. Ce type de traitement dure généralement 3 mois et s’accompagne parfois de médicaments comme le Bupropion et le Varénicline.

Concernant les traitements de mécanismes comportementaux, on retrouve les counselings et les soutiens personnalisés. Dans ce programme, on propose notamment des approches psychologiques visant à modifier le rapport qu’entretient le senior avec le tabac.

 

Les traitements contre le tabagisme des seniors sont-ils pris en charge ?

Pour l’arrêt du tabac, des soutiens financiers sont proposés pour les seniors par la Sécurité sociale et les mutuelles. La prise en charge proposée par l’Assurance maladie est valable sous certaines conditions. Elle prend en charge les frais sur prescription médicale délivrée bien évidemment par un médecin traitant.

L’ordonnance délivrée par ce dernier doit impérativement prescrire le traitement avec les médicaments ou des séances de soutien psychologiques. Cette prise en charge est à hauteur de 50 € par an, par personne, et s’élève à 150 € pour les bénéficiaires de la CMU complémentaire et les patients en ALD cancer.

Concernant la prise en charge par la complémentaire santé, les conditions diffèrent d’une mutuelle à une autre. Certaines mutuelles s’engagent dans une démarche de prévention des risques par des mesures concrètes. La majorité des mutuelles commencent à inclure des garanties de remboursement de frais liés à l’arrêt de tabac.

Variant de chaque organisme, les conditions peuvent inclure les consultations chez un tabacologue tout en incluant l’intégralité des médicaments tels que les patchs et les autres produits de substitution.

Ces garanties vont alors compléter le remboursement proposé par la Sécurité sociale. La prise en charge par les mutuelles est toutefois limitée par un forfait annuel et varie selon les garanties souscrites. Pour en être certain, il est préférable de comparer les formules pour connaître les différents taux proposés par ces organismes.

Certaines mutuelles proposent même la prise en charge des médecines douces telles que : 

  • L’homéopathie
  • L’acupuncture
  • L’hypnose.

D’autres proposent également des remboursements sur des traitements par la médecine alternative. Tout dépend bien évidemment de chaque mutuelle ainsi que de leur formule. Le ticket modérateur est aussi pris en charge par la mutuelle de votre choix. Le remboursement se fait en fonction du forfait annuel et doit être pratiqué par un médecin conventionné.

    Les effets du tabac sont particulièrement néfastes, notamment pour les seniors. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour arrêter ! Certains traitements, remboursés par la Sécurité sociale et votre complémentaire santé, vous aideront à arrêter définitivement de fumer et à retrouver une vie saine.

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