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Tout savoir sur la diverticulite

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Sommaire

Diverticules, diverticulose, diverticulite : les différences

À partir de 40 ans, et parfois avant, des diverticules se forment au niveau du tube digestif, surtout le long du côlon : leur siège essentiel étant le sigmoïde. D’un diamètre compris entre 0,5 et 1 cm (donc à peu près la taille d’une bille), les diverticules apparaissent le plus souvent sur des parties faibles de la paroi intestinale.

Lorsqu’on constate la présence de diverticules au niveau de la paroi colique d’une personne, on dit qu’elle est atteinte de diverticulose ou de maladie diverticulaire. Pathologie fréquente dans les pays industrialisés, la diverticulose est généralement asymptomatique. En effet, les diverticules peuvent perdurer pendant 20 à 40 ans sans conséquence. Toutefois, dans 10 à 20 % des cas, la diverticulose peut conduire à des complications relativement graves telles qu’une hémorragie diverticulaire ou une diverticulite. De plus, 15 à 25 % des personnes atteintes de diverticulose souffriront, tôt ou tard d’une diverticulite.

On parle de diverticulite lorsqu’une infection provoquant divers symptômes se produit au sein d’un ou de plusieurs diverticules.

 

Les symptômes de la diverticulite

Une personne atteinte de diverticulite présente généralement les symptômes suivants : 

  • Une douleur abdominale très intense sur le flanc gauche, avec une plus forte concentration au niveau du bas-ventre et/ou au-dessus du pubis. Elle peut survenir brutalement ou commencer par des spasmes dont l’intensité augmente progressivement.
  • De la fièvre ainsi que des frissons.
  • Un arrêt des gaz et des selles.

Ces symptômes peuvent être accompagnés de :

  • Pertes de sang et/ou de glaires dans les selles.
  • Ballonnements.
  • Nausées.
  • Vomissements.
  • Douleurs au ventre.
  • Troubles de la miction.
  • Malaise générale, amaigrissement, perte d’appétit.
  • Syndrome rectal : fausses envies, émissions de glaires, fausse diarrhée, ténesme.
  • Un gonflement au niveau du ventre.

Malgré l’apparition de ces symptômes, le diagnostic de la diverticulite est confirmé par :

  • Une prise de sang pour déterminer l’état infectieux en analysant la numération de la formule sanguine et l’état de la protéine CRP.
  • Un scanner abdomino-pelvien.
  • Une coloscopie.
  • Un examen radiologique avec lavement baryté.

 

Les traitements de la diverticulite

Sans complications, la diverticulite est facile à traiter. Le traitement consistera souvent en la prise d’antibiotiques associés à du paracétamol pour soulager la fièvre et limiter l’intensité de la douleur. Si tout se passe bien, les symptômes disparaissent au bout de trois à huit jours. Si nécessaire, l’administration du médicament se fait par perfusion.

En outre, pour maximiser les effets du traitement, un régime alimentaire particulier est parfois prescrit. Au début, le patient doit jeûner pendant 48 heures afin de donner à l’intestin le temps de se reposer. Puis, il doit adopter progressivement un régime pauvre en fibres. Mais une fois l’infection guérie, il faut au contraire privilégier une alimentation riche en fibres pour limiter les risques de récidive.

 

Quand la diverticulite nécessite une chirurgie

Lorsque la diverticulite atteint un certain de degré de gravité, son traitement doit passer par une intervention chirurgicale. Plusieurs techniques peuvent alors être utilisées :

  • La résection : elle consiste en l’ablation de la partie du côlon touchée par la diverticulite. Elle peut se faire par laparoscopie (intervention aidée par caméra) ou de manière traditionnelle (chirurgie ouverte).
  • Résection et colostomie : il arrive que lors du retrait de la zone de l’intestin atteint de la diverticulite, il soit impossible de recoudre ensemble les parties de l’intestin encore saines. Dans ce cas-là, une colostomie est nécessaire. Le côlon est ainsi dévié à la surface de l’abdomen afin de former une stomie. Il y sera alors connecté à une poche ayant pour fonction de recueillir les selles. La stomie peut être maintenue le temps que l’inflammation disparaisse. Mais elle peut également être permanente si l’état du patient l’exige.

 

Complications de la diverticulite

La diverticulite non traitée dans les temps peut entraîner d’autres pathologies plus graves, telles que :

  • Une fistule : elle résulte de l’adhérence d’un diverticule enflammé à un autre organe (souvent la vessie). Généralement, les fistules sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. Toutefois, le risque est plus important chez une femme ayant subi une ablation de l’utérus puisque dans ce cas précis, le gros intestin et la vessie ne sont plus séparés par l’utérus. Une fois que des fistules se forment entre le gros intestin et la vessie, les bactéries contenues dans le premier entrent en contact avec le second et provoquent des infections des voies urinaires. Dans de rares cas, une fistule peut se développer entre le gros intestin et d’autres organes tels que le vagin, l’utérus, la paroi abdominale ou encore la cuisse.
  • Un abcès abdominal : il peut se former autour d’un diverticule enflammé entraînant ainsi, une douleur intense et une augmentation de la fièvre.
  • Une péritonite : elle résulte d’une infection de la cavité abdominale surtout lorsque la paroi d’un diverticule se rompt.
  • Une occlusion intestinale : la cicatrisation et l’épaississement de la couche musculaire qui suivent les épisodes répétés de diverticulite entraînent la diminution du diamètre du gros intestin et empêchent l’évacuation des selles solides.

Dans ces cas de complications, une hospitalisation du patient est nécessaire pour venir à bout de la pathologie.

 

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque de la diverticulite sont les mêmes que ceux qui entraînent l’apparition des diverticules :

  • Des selles dures et sèches.
  • L’âge : les personnes âgées sont plus enclines à la maladie.
  • Le tabagisme.
  • L’alcoolisme : plus de 30 g d’alcool par jour.
  • Un gros ventre : plus de 88 cm pour les femmes et plus de 102 pour les hommes.
  • La sédentarité et le manque d’activité physique.
  • La prise fréquente d’anti-inflammatoires.
  • Un système immunitaire affaibli.

 

Comment prévenir la diverticulite

Il est tout à fait possible de limiter les risques d’apparition de la diverticulose et de la diverticulite. Pour ce faire, l’essentiel est d’observer une bonne hygiène de vie :

 

Privilégier une alimentation riche en fibres 

Les fibres jouent un rôle particulièrement important dans la digestion. Elles stimulent les mouvements de l’intestin et permettent d’avoir des selles douces. Les aliments les plus riches en fibres sont les fruits secs, les légumineuses (haricot, pois chiche, lentille, soja…) et les produits céréaliers complets (avoine, pain, pâtes, riz…).

 

Boire suffisamment d’eau au quotidien

Une alimentation riche en fibres implique un apport important d’eau. Il faut savoir que les fibres n’exercent pleinement leurs effets qu’en se gorgeant d’eau. Le manque d’eau associé à une alimentation riche en fibre peut au contraire augmenter les risques de diverticulite. Il est ainsi recommandé de boire au moins deux litres d’eau par jour. Cette quantité doit en outre être augmentée en cas d’activité physique ou forte chaleur.

 

Une activité physique régulière

Sachez que la sédentarité nuit à la digestion, alors qu’une alimentation saine et une activité physique régulière permettent de prévenir la formation de divers troubles digestifs dont la diverticulose. Il faut également noter qu’une bonne mastication facilite la digestion tout en réduisant les gaz. Il est ainsi conseillé de mâcher suffisamment longtemps les aliments avant de les avaler afin d’optimiser le fonctionnement de l’ensemble du système digestif.

 

De bonnes habitudes d’élimination

Pour limiter les risques de la diverticulose et de diverticulite, il ne faut pas hésiter à aller à la selle lorsque le besoin se fait sentir et à consulter son médecin en cas de constipation prolongée.

 

Les aliments déconseillés

Chez une personne atteinte de diverticulose et/ou de diverticulite, l’alimentation doit être surveillée. En effet, on sait aujourd’hui que certains aliments entraînent des douleurs et de l’inflammation au niveau des diverticules. On cite notamment les : 

  • Produits raffinés (pain blanc, vermicelles de riz, viennoiseries, gaufres, pâte à pizza, couscous, risotto, beignets, pâtes alimentaires classiques…).
  • Végétaux à pépins (chez certaines personnes, les pépins de certains végétaux peuvent entraîner une irritation de l’intestin et dans une certaine mesure provoquer une diverticulite).
  • Matières grasses et viande rouge : une consommation importante et régulière de ces deux aliments augmente considérablement le risque de maladies diverticulaires. Ils ont également pour effet de ralentir le transit intestinal. Compte tenu de ces éléments, il est fortement recommandé de limiter la consommation de beurre, d’huile végétale, des plats accompagnés de sauce très riche, des fritures, les fromages et surtout de la viande grasse.

La diverticulite est une inflammation dans la plupart des cas bénigne, mais qui peut entraîner de graves problèmes de santé en cas de complications. Puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, soignez votre alimentation et privilégiez une hygiène de vie saine. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant.

Tout savoir sur la diverticulite

Vous ne nous connaissez pas encore ?

Santors est votre courtier spécialisé en assurance santé senior, prévoyance ainsi qu'en mutuelle de vos amis à 4 pattes. Nous sommes basés à Carros, à 10 minutes de Nice. Nous avons la chance d’être en terre et mer et nos clients aujourd’hui nous font confiance aux 5 coins de l’hexagone.

Nous avons également la chance de travailler avec les leaders de l’assurance santé et nous comparons, pour vous, plusieurs centaines d’offres.

Comparateur ? Non bien plus ! Santors vous accompagne dans votre démarche afin de vous dire si vos contrats actuels sont bien placés, mais surtout s'ils correspondent à vos besoins. Nous analysons ensuite le marché et vous proposons l’offre la mieux adaptée. En clair, nous faisons du sur-mesure !

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Sommaire

Diverticules, diverticulose, diverticulite : les différences

À partir de 40 ans, et parfois avant, des diverticules se forment au niveau du tube digestif, surtout le long du côlon : leur siège essentiel étant le sigmoïde. D’un diamètre compris entre 0,5 et 1 cm (donc à peu près la taille d’une bille), les diverticules apparaissent le plus souvent sur des parties faibles de la paroi intestinale.

Lorsqu’on constate la présence de diverticules au niveau de la paroi colique d’une personne, on dit qu’elle est atteinte de diverticulose ou de maladie diverticulaire. Pathologie fréquente dans les pays industrialisés, la diverticulose est généralement asymptomatique. En effet, les diverticules peuvent perdurer pendant 20 à 40 ans sans conséquence. Toutefois, dans 10 à 20 % des cas, la diverticulose peut conduire à des complications relativement graves telles qu’une hémorragie diverticulaire ou une diverticulite. De plus, 15 à 25 % des personnes atteintes de diverticulose souffriront, tôt ou tard d’une diverticulite.

On parle de diverticulite lorsqu’une infection provoquant divers symptômes se produit au sein d’un ou de plusieurs diverticules.

 

Les symptômes de la diverticulite

Une personne atteinte de diverticulite présente généralement les symptômes suivants : 

  • Une douleur abdominale très intense sur le flanc gauche, avec une plus forte concentration au niveau du bas-ventre et/ou au-dessus du pubis. Elle peut survenir brutalement ou commencer par des spasmes dont l’intensité augmente progressivement.
  • De la fièvre ainsi que des frissons.
  • Un arrêt des gaz et des selles.

Ces symptômes peuvent être accompagnés de :

  • Pertes de sang et/ou de glaires dans les selles.
  • Ballonnements.
  • Nausées.
  • Vomissements.
  • Douleurs au ventre.
  • Troubles de la miction.
  • Malaise générale, amaigrissement, perte d’appétit.
  • Syndrome rectal : fausses envies, émissions de glaires, fausse diarrhée, ténesme.
  • Un gonflement au niveau du ventre.

Malgré l’apparition de ces symptômes, le diagnostic de la diverticulite est confirmé par :

  • Une prise de sang pour déterminer l’état infectieux en analysant la numération de la formule sanguine et l’état de la protéine CRP.
  • Un scanner abdomino-pelvien.
  • Une coloscopie.
  • Un examen radiologique avec lavement baryté.

 

Les traitements de la diverticulite

Sans complications, la diverticulite est facile à traiter. Le traitement consistera souvent en la prise d’antibiotiques associés à du paracétamol pour soulager la fièvre et limiter l’intensité de la douleur. Si tout se passe bien, les symptômes disparaissent au bout de trois à huit jours. Si nécessaire, l’administration du médicament se fait par perfusion.

En outre, pour maximiser les effets du traitement, un régime alimentaire particulier est parfois prescrit. Au début, le patient doit jeûner pendant 48 heures afin de donner à l’intestin le temps de se reposer. Puis, il doit adopter progressivement un régime pauvre en fibres. Mais une fois l’infection guérie, il faut au contraire privilégier une alimentation riche en fibres pour limiter les risques de récidive.

 

Quand la diverticulite nécessite une chirurgie

Lorsque la diverticulite atteint un certain de degré de gravité, son traitement doit passer par une intervention chirurgicale. Plusieurs techniques peuvent alors être utilisées :

  • La résection : elle consiste en l’ablation de la partie du côlon touchée par la diverticulite. Elle peut se faire par laparoscopie (intervention aidée par caméra) ou de manière traditionnelle (chirurgie ouverte).
  • Résection et colostomie : il arrive que lors du retrait de la zone de l’intestin atteint de la diverticulite, il soit impossible de recoudre ensemble les parties de l’intestin encore saines. Dans ce cas-là, une colostomie est nécessaire. Le côlon est ainsi dévié à la surface de l’abdomen afin de former une stomie. Il y sera alors connecté à une poche ayant pour fonction de recueillir les selles. La stomie peut être maintenue le temps que l’inflammation disparaisse. Mais elle peut également être permanente si l’état du patient l’exige.

 

Complications de la diverticulite

La diverticulite non traitée dans les temps peut entraîner d’autres pathologies plus graves, telles que :

  • Une fistule : elle résulte de l’adhérence d’un diverticule enflammé à un autre organe (souvent la vessie). Généralement, les fistules sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. Toutefois, le risque est plus important chez une femme ayant subi une ablation de l’utérus puisque dans ce cas précis, le gros intestin et la vessie ne sont plus séparés par l’utérus. Une fois que des fistules se forment entre le gros intestin et la vessie, les bactéries contenues dans le premier entrent en contact avec le second et provoquent des infections des voies urinaires. Dans de rares cas, une fistule peut se développer entre le gros intestin et d’autres organes tels que le vagin, l’utérus, la paroi abdominale ou encore la cuisse.
  • Un abcès abdominal : il peut se former autour d’un diverticule enflammé entraînant ainsi, une douleur intense et une augmentation de la fièvre.
  • Une péritonite : elle résulte d’une infection de la cavité abdominale surtout lorsque la paroi d’un diverticule se rompt.
  • Une occlusion intestinale : la cicatrisation et l’épaississement de la couche musculaire qui suivent les épisodes répétés de diverticulite entraînent la diminution du diamètre du gros intestin et empêchent l’évacuation des selles solides.

Dans ces cas de complications, une hospitalisation du patient est nécessaire pour venir à bout de la pathologie.

 

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque de la diverticulite sont les mêmes que ceux qui entraînent l’apparition des diverticules :

  • Des selles dures et sèches.
  • L’âge : les personnes âgées sont plus enclines à la maladie.
  • Le tabagisme.
  • L’alcoolisme : plus de 30 g d’alcool par jour.
  • Un gros ventre : plus de 88 cm pour les femmes et plus de 102 pour les hommes.
  • La sédentarité et le manque d’activité physique.
  • La prise fréquente d’anti-inflammatoires.
  • Un système immunitaire affaibli.

 

Comment prévenir la diverticulite

Il est tout à fait possible de limiter les risques d’apparition de la diverticulose et de la diverticulite. Pour ce faire, l’essentiel est d’observer une bonne hygiène de vie :

 

Privilégier une alimentation riche en fibres 

Les fibres jouent un rôle particulièrement important dans la digestion. Elles stimulent les mouvements de l’intestin et permettent d’avoir des selles douces. Les aliments les plus riches en fibres sont les fruits secs, les légumineuses (haricot, pois chiche, lentille, soja…) et les produits céréaliers complets (avoine, pain, pâtes, riz…).

 

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Une alimentation riche en fibres implique un apport important d’eau. Il faut savoir que les fibres n’exercent pleinement leurs effets qu’en se gorgeant d’eau. Le manque d’eau associé à une alimentation riche en fibre peut au contraire augmenter les risques de diverticulite. Il est ainsi recommandé de boire au moins deux litres d’eau par jour. Cette quantité doit en outre être augmentée en cas d’activité physique ou forte chaleur.

 

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Pour limiter les risques de la diverticulose et de diverticulite, il ne faut pas hésiter à aller à la selle lorsque le besoin se fait sentir et à consulter son médecin en cas de constipation prolongée.

 

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  • Matières grasses et viande rouge : une consommation importante et régulière de ces deux aliments augmente considérablement le risque de maladies diverticulaires. Ils ont également pour effet de ralentir le transit intestinal. Compte tenu de ces éléments, il est fortement recommandé de limiter la consommation de beurre, d’huile végétale, des plats accompagnés de sauce très riche, des fritures, les fromages et surtout de la viande grasse.

La diverticulite est une inflammation dans la plupart des cas bénigne, mais qui peut entraîner de graves problèmes de santé en cas de complications. Puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, soignez votre alimentation et privilégiez une hygiène de vie saine. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant.

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