La roséole : kesako ?
La roséole est une maladie virale et touche, en grande majorité, les enfants de moins de deux ans. La roséole peut également prendre le nom de sixième maladie (après la Varicelle, rougeole, roséole, rubéole, bronchiolite). La roséole apparaît aussi, mais rarement, chez les enfants de plus de 4 ans. Bien entendu, il est encore plus rare qu’elle se déclenche chez un patient adulte.
Généralement, les médecins observent une recrudescence des épidémies de roséole au printemps ou à l’automne. Mise à part cette donnée saisonnière, la médecine ne sait pas vraiment expliquer les raisons exactes de de ses origines. Mais pas d’inquiétude cette maladie aux sources mystérieuses, reste bénigne. De plus elle est souvent de courte durée et disparaît de manière spontanée.
D’une manière générale, la roséole peut être catégorisée comme étant une maladie infantile. La maladie provient d’ailleurs du même virus que celui déclenchant la varicelle. La roséole n’est pas particulièrement contagieuse. Toutefois, si une personne de votre entourage est contaminée, tenez-vous à bonne distance de cette dernière afin d’éviter de recevoir ses postillons lorsqu’elles toussent, soufflent ou éternuent.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Les premiers symptômes de la roséoles apparaissent une ou deux semaines après contamination. Suite à cette période d’incubation, le premiers symptôme qui se manifeste chez les enfants est l’irritabilité. On parle d’une irritabilité inhabituelle.
Une fois complètement apparue, la roséole provoque de fortes fièvres pouvant atteindre les 40°C. Ajouter à cela l’apparition de taches rouges sur la peau. La maladie peut également s’accompagner de toux, de maux de gorge, du nez qui coule et même d’une diarrhée légère. Le tout associé à des signes de fatigue, l’enfant présentera également moins d’appétit.
Ces symptômes peuvent durer de 3 à 5 jours selon le virus. Dans certains cas, il est parfois nécessaire de passer par une analyse sanguine pour confirmer le diagnostic car, ce dernier est souvent difficile à déterminer si l’éruption cutanée n’est pas encore apparue.
Quand consulter votre médecin ?
Dès lors de l’apparition des symptômes suivants, consultez votre pédiatre :
- Une forte fièvre depuis plus d’une semaine
- La température de la fièvre dépasse les 40°C par voie rectale
- Les éruptions sont présentes depuis plus de 3 jours
Il se peut également que l’enfant fasse des convulsions fébriles suite à la forte fièvre, (son corps ou bien une partie de son corps fait des mouvements involontaires).
Quels sont les traitements ?
D’une manière générale, aucun traitement n’est nécessaire en cas de roséole. Le seul traitement indispensable étant celui destiné à faire baisser la fièvre. A noter qu’en cas de roséole, les antibiotiques sont à proscrire. La maladie étant due à un virus et non à une bactérie.
Une fois la fièvre de l’enfant retombée et que l’éruption cutanée n’est plus d’actualité, votre enfant n’est plus contagieux. A ce stade, la roséole peut être considérée comme guérie et ne nécessitera donc plus aucun traitement.
Conseils pratiques
S’il n’y aucun moyen de traiter la roséole, notons qu’il n’y a aucun moyen de la prévenir non plus. De ce fait, il est indispensable de trouver des moyens pour soulager l’enfant lors des pics de fièvre :
- Premier conseil, il est impératif de le garder à vos côtés et à la maison .
- Vous pourrez également lui donner de l’ibuprofène ou de l’acétaminophène en cas de besoin.
- Pour qu’il se sente mieux, vous pouvez également passer une bandoulière tiède sur son front.
- Enfin, évitez les frictions avec l’alcool, l’eau froide ou les bains.
Conclusion
Si la roséole est une maladie auquelle la majorité des enfants sera confrontée, il n’existe ni traitement, ni moyen de la prévenir. Mais en aucun cas, cette maladie n’est mortelle ou n’atteint le stade de « maladie grave ».
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