Deux types d’urticaire courantes
- L’urticaire aigüe : se manifeste par une crise qu’on appelle communément « crise d’urticaire ». Ce type d’urticaire apparaît pendant un court laps de temps avant de disparaître complètement. Il s’agit de la forme d’urticaire la plus fréquente. Selon le Groupe d’études et de recherche en dermato-allergologie, l’association Asthme & Allergies, le Laboratoire Novartis et Marie Crayon, plus d’un quart de la population mondiale en est victime au moins une fois au cours de son existence.
- L’urticaire chronique : forme la moins fréquente. Elle apparaît à fréquence rapprochée et peut se reproduire tous les jours pendant plusieurs semaines. Toujours selon le Groupe d’études et de recherche en dermato-allergologie, l’association Asthme & Allergies, le Laboratoire Novartis et Marie Crayon, cette forme d’urticaire touche entre 1 à 2 % de la population.
Risque de propagation
Une urticaire peut se propager en profondeur :
- Jusqu’au visage
- aux organes génitaux
- aux muqueuses
- aux mains
- aux pieds
Dans certains cas, elle peut avoir un aspect boursouflé ou même d’œdème. Dans ce cas là, sa couleur (rose ou rouge) est moins intense. Ce type d’urticaire ne démange pas mais provoque une sensation de douleur et de tension et c’est ce que l’on appelle « angio-œdème ».
Urticaire : les causes fréquentes
Le Mastocyte
Une urticaire a souvent plusieurs facteurs. Mais c’est le mastocyte, une cellule présente dans les muqueuses et la peau, qui joue le rôle principal de son apparition.
Les plaques qui apparaissent sont un signal d’alerte envoyé par les mastocytes suite à une activation des différents récepteurs membranaires. C’est suite à cela que se déclenche la dégranulation de ce dernier.
La principale cause d’une urticaire est due à la fragilité du mastocyte. Cette fragilité dépend ensuite de la susceptibilité de chacun. Elles sont réactives et éclatent sous l’influence de la substance appelée l’histamino-libératrices provoquées par :
- Des aliments tels que les crustacés, les fromages et certains fruits comme la fraise.
- Des infections suite à une infection virale, parasitaire ou encore bactérienne.
- Des médicaments comme la morphine, l’aspirine, la codéine et les antibiotiques.
- Le contact avec des substances tels que le latex.
- Des neuromédiateurs généralement liés aux stress.
Origine Physique
L’’urticaire peut également avoir une origine physique. Elle apparaît alors dans les minutes qui suivent et disparaît rapidement. Dans cette catégorie, il y a :
- L’urticaire de pression : cette forme d’urticaire apparaît sur les zones subissant une pression. Par exemple, sur les épaules suite à un port de sac à dos. Elle se présente souvent sous forme d’œdèmes accompagné de douleur.
- L’urticaire de dermographisme : une urticaire apparaissant sur une zone de la peau où il y a eu un frottement provoqué par le port de vêtement trop serré etc.
- L’urticaire de froid : c’est une urticaire provoquée par une baisse de température soudaine.
- L’urticaire cholinergique : cette forme d’urticaire est provoquée par un effort physique. Elle est généralement provoquée par une hausse de la température corporelle due :
- Au stress
- à une douche trop chaude
- à un stimulus digestif (épice ou une boisson chaude)
- à un effort trop intense
Certaines pathologies
L’urticaire est également provoquée par certaines pathologies dont :
- Les maladies auto-immunes : ces maladies nécessite une grande production d’anti-corps comme la thyroïde.
- Les infections respiratoires : elles sont généralement d’origine virale et apparaissent comme les principales causes d’urticaires chez les enfants.
- Un terrain atopique génétique
Urticaire : les symptômes
Une urticaire se traduit par :
- L’apparition de papules en relief ( bouton) ressemblant à des piqûres d’orties de couleur rouge ou rose pâle. Elles ont une taille variable, pouvant mesurer de quelques millimètres à quelques centimètres.
- L’apparition de démangeaisons très intenses.
- L’apparition d’œdème, de tuméfaction qui apparaissent surtout sur le visage ou les extrémités du corps.
Ces symptômes disparaissent après un certain temps et ne laissent aucunes cicatrices. Dans de rares cas, l’urticaire peut être accompagnée par :
- De la fièvre
- Des douleurs abdominales
- Des troubles digestifs
- Des douleurs articulaires
Urticaire : les traitements
Si vous êtes victime d’une urticaire mais que ne connaissez pas son origine ou sa gravité, consultez votre médecin traitant. Ce dernier, après examination, vous redirigera vers un spécialiste (dermatologue) ou encore un allergologue.
Afin de calmer votre urticaire, ces derniers vous prescriront :
- Des antihistaminiques : efficace pour le traitement des urticaires aigües. Ces derniers doivent être pris pendant une dizaine de jour dans le but de calmer la poussée. Mais, dans certains cas assez graves,( accompagnés de vomissement, de diarrhée, de toux, d’essoufflement ou d’une baisse de tension artérielle), une injection d’adrénaline est nécessaire.
- L’anticorps monoclonal : efficient pour le traitement des urticaires chroniques.
Urticaire : quelles sont les modalités de prise en charge ?
Une urticaire peut avoir un impact considérable dans la vie d’une personne que ce soit professionnelle, sociale ou personnelle. D’où la nécessité d’une bonne prise en charge pour traiter :
- Les plaques
- Les démangeaisons
- Les œdèmes
- Les rougeurs
Une urticaire est classée comme étant une allergie au près des mutuelles. Afin de bénéficier d’un remboursement, il est donc nécessaire que vous souscrivez à un contrat incluant les prises en charges d’allergies.
Afin de bénéficier d’ une meilleure prise en charge des allergies par l’assurance maladie ainsi qu’auprès de votre complémentaire de santé, il est recommandé de bien suivre le parcours des soins coordonnées. Par la suite, vous bénéficierez d’un remboursement à hauteur de 70 % par la sécurité sociale. La mutuelle prendra en charge les 30 % de reste à payer.
Pris en charge des traitements :
- Les antihistaminiques sont remboursés par les assurances maladies et votre mutuelle
- Les immunothérapies sont remboursées à 70 % par la sécurité sociale et 30 % par la mutuelle
- Les traitements homéopathiques ne sont pas remboursées par l’assurance maladie mais par la mutuelle