Médicament à base de paracétamol et d’opium, l’Izalgi permet d’apaiser les douleurs aiguës et légères de manière rapide. Pour diminuer l’influx douloureux, les principes actifs du traitement bloquent les prostaglandines dans le système nerveux.
Ce médicament fait partie des antalgiques de palier I selon la classification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Retrouvez dans ce dossier complet tous les détails concernant l’Izalgi : les pathologies traitées, le mode d’administration, les effets indésirables et les contre-indications.
Il est important de préciser que ce médicament est remboursé par la sécurité sociale à hauteur de 65% afin de réduire le reste à charge, il est important d'interroger sa complémentaire santé.
Indications du médicament
L’Izalgi est préconisé pour traiter les douleurs lorsqu’elles ne sont pas soulagées par les antalgiques usuels. Il peut apaiser les symptômes douloureux dans les cas suivants.
Douleurs musculaires
Dans la majorité des cas, les douleurs au niveau des muscles sont les résultats :
- D’une mauvaise position durant un temps prolongé
- D’un faux mouvement entraînant un torticolis
- De certaines pathologies infectieuses (grippe, hépatites)
- Des efforts intenses provoquent des microfractures dans les fibres musculaires. Les douleurs se manifestent ensuite par des courbatures.
Pour les soulager, l’Izalgi reste un des médicaments les plus efficaces.
Les céphalées
La céphalée désigne une douleur diffuse ressentie au niveau de la boîte crânienne. Elle se manifeste le plus souvent par des sensations d’oppression, de brûlure et de compression. Il s’agit d’un problème assez fréquent avec une prévalence de 47 % chez l’adulte selon les chiffres du ministère de la Santé. La prise d’Izalgi permet de réduire le mal de tête et de soulager cette douleur.
Les règles douloureuses
Nombreuses sont les femmes souffrant de règles douloureuses. Ce trouble gynécologique se manifeste le plus souvent par des crampes douloureuses au niveau de l’abdomen. Dans de rares cas, la prise d’antalgique comme l’Izalgi aide à passer ce moment difficile.
Les douleurs postopératoires
Après une opération chirurgicale, la plaie ne se renferme pas immédiatement. Les inflammations provoquent la compression des nerfs. Il en résulte une douleur intense au niveau de la partie opérée. Pour aider le patient à gérer la douleur, le médecin peut prescrire de l’Izalgi.
Les douleurs et maux de dos
Les dorsalgies peuvent se localiser à différentes hauteurs de la colonne vertébrale. On parle de lombalgies pour le niveau inférieur du dos et de cervicalgies pour la partie supérieure. L’origine des douleurs peut être musculaire, nerveuse ou encore articulaire. Pour les apaiser, la prise d’Izalgi peut être envisagée par le médecin traitant.
La rage de dents
La rage de dents ou encore l’abcès dentaire résulte d’une infection qui touche les tissus de soutien des dents. La gencive subissant une inflammation importante, les nerfs sont compressés et des douleurs peuvent se manifester. Pour apaiser ce trouble, l’Izalgi peut être prescrit et entrer dans la couverture des soins dentaires proposée par les mutuelles.
Les lésions cutanées
Les petites affections qui peuvent toucher la peau sont très douloureuses. Que ce soit à cause d’une coupure, d’une brûlure ou d’une infection, il convient de prendre un antalgique comme l’Izalgi pour apaiser la douleur.
Mode d’administration et posologie
Quelle dose d’Izalgi faut-il prendre ?
Comme tous les antalgiques, il est recommandé de prendre l’Izalgi en fonction de la douleur ressentie. Dans la majorité des cas, une gélule peut être reprise au bout de 4 à 6 heures. À noter que c’est dangereux de dépasser plus de 4 gélules par jour.
Pour éviter un surdosage de paracétamol, évitez de prendre d’autres médicaments contenant ce principe actif pendant la durée du traitement. La dose journalière de paracétamol ne doit pas excéder les 3 grammes, selon les directives du ministère de la Santé, dans les situations suivantes :
- Un poids inférieur à 50 kg
- Une insuffisance hépatique légère ou modérée
- Une insuffisance rénale sévère
- Un alcoolisme avéré
- Une anorexie (dénutrition sévère nécessitant un suivi médical)
- Un âge avancé (plus de 60 ans)
Sachez qu’une gélule d’Izalgi est composée de 500 mg de paracétamol et de 25 mg de poudre d’opium.
Quand prendre l’Izalgi ?
L’Izalgi peut être pris à tout moment. Il est toutefois recommandé de le prendre durant le repas pour améliorer son absorption. Sachez que l’utilisation d’Izalgi est limitée aux douleurs aiguës. Les douleurs chroniques ne doivent donc pas être traitées avec ce médicament.
Comment faciliter l’absorption de l’Izalgi par l’organisme ?
La gélule d’Izalgi est facile à prendre. Voici toutefois quelques astuces supplémentaires pour faciliter l’absorption :
- Prenez le médicament en adoptant une position assise ou debout
- Attendez quelques minutes après la prise
- Accompagnez la prise du médicament avec un grand verre d’eau pour faciliter la dissolution des enveloppes de la gélule
- Sucez un bonbon à la menthe pour neutraliser le goût pendant la prise ou le chasser après
- Évitez autant que possible la prise d’alcool ou encore de stimulants comme le café avant de prendre l’Izalgi.
Comment réagir en cas de surdosage ?
Les risques de surdosage de l’Izalgi sont rares, mais possibles (volontaires ou involontaires). Si vous avez pris trop de paracétamol, prenez contact au plus vite avec votre médecin ou votre pharmacien. Ce dernier peut contacter un centre antipoison si nécessaire. Le surdosage au paracétamol peut, en effet, provoquer de graves lésions au niveau du foie. Cela peut ainsi mener à la mort ou bien à un coma.
En cas de surdosage de paracétamol (Izalgi), vous pouvez être sujet à des vomissements et des nausées, une perte d’appétit important ou des douleurs abdominales.
Effets indésirables
Les effets indésirables sont des réponses cliniques différentes de celles attendues d’un médicament. Ils ne manifestent pas chez tous les patients et peuvent avoir des degrés de gravité différents.
Effets indésirables liés au paracétamol
Le paracétamol reste très toléré quand il est pris à des doses thérapeutiques. Cependant, quelques effets indésirables sont à rapporter :
- Éruptions cutanées : modifications qui affectent la peau (texture, couleur)
- Thrombopénie : modification du nombre de plaquettes dans le sang
- Asthme : problème rendant difficile le processus respiratoire
- Hépatite aiguë : inflammation du foie à cause du paracétamol
- Insuffisance rénale chronique : altération du système de filtration géré par les reins
- Hypotension : trouble se manifestant par une baisse d’énergie importante
- Choc anaphylactique : réaction immunitaire inappropriée et exacerbée pouvant engager le pronostic vital
- Hémorragie gastro-intestinale : lésions causant des blessures internes (dans le système digestif)
- Œdème de Quincke : gonflement indolore au niveau de la peau
Effets indésirables liés à l’opium
L’opium désigne une substance capable de modifier la perception des sens et le fonctionnement du cerveau. L’Izalgi en contient et il peut avoir des effets secondaires comme :
- La somnolence : l’opium peut provoquer une sédation importante surtout chez les personnes âgées
- L’excitation : il arrive que l’Izalgi soit la cause d’une euphorie ou d’une irritabilité incontrôlée
- Les spasmes au niveau des bronches : cela peut causer une détresse respiratoire importante
- La rétention urinaire
- La pharmacodépendance : l’opium peut être addictif à cause de ses effets sur le cerveau
- L’augmentation de la pression intracrânienne pouvant causer des migraines
- Les troubles gastriques : nausées, constipations, vomissements
- L’hyperalgésie : amplification importante de la douleur par l’opium
- Le prurit : sensation de démangeaison de la peau
- Les troubles du sommeil : difficulté d’endormissement, réveils intempestifs durant la nuit…
Chaque corps réagit différemment avec un médicament. Certaines personnes ne subiront aucun effet secondaire alors que d’autres auront des troubles plus ou moins importants. La liste de ces effets indésirables n’est pas exhaustive. D’autres troubles peuvent se manifester, comme une pancréatite aiguë, un myosis, une dysurie, une hémolyse, une thrombopénie, une leucopénie et une neutropénie.
Si vous constatez un ou plusieurs de ces effets indésirables, contactez sans attendre votre médecin traitant ou votre pharmacien. En cas de doute avant le début de votre traitement, discutez des risques et des autres alternatives avec votre médecin. Ce dernier peut vous prescrire d’autres médicaments antipyrétique et antalgique comme la Lamaline. En plus du paracétamol et l’opium, ce médicament contient aussi de la caféine.
Contre-indications
L’Izalgi ne doit pas être utilisé dans les cas suivants.
Maladie grave du foie
Le paracétamol peut aggraver la santé d’un foie déjà malade. De ce fait, il ne convient pas en cas de cirrhose ou encore de cancers à un stade avancé.
Asthme ou de problème respiratoire
Les spasmes respiratoires sont l’un des effets secondaires fréquents de l’Izalgi. En d’autres termes, le médicament peut aggraver des problèmes au niveau des bronches et des poumons.
Grossesse ou allaitement
L’Izalgi contient à la fois du paracétamol et de l’opium. Ces deux produits peuvent causer des problèmes plus ou moins graves au fœtus. De plus, il peut se trouver dans le lait maternel et présenter un risque conséquent pour le nourrisson. Il convient donc d’éviter la prise d’Izalgi pendant la grossesse et l’allaitement.
Hypersensibilité au paracétamol ou à l’opium
Certaines personnes sont hypersensibles ou allergiques à l’un des composants de l’Izalgi. Si tel est votre cas, informez votre médecin traitant ou votre pharmacien. Il vaut mieux éviter l’ingestion du médicament au risque d’une réaction inappropriée du système immunitaire.
Enfants de moins de 15 ans
L’opium présente un taux de dépendance important. Pour éviter les addictions, il convient de limiter l’utilisation de l’Izalgi à des sujets de moins de 16 ans.
Précautions d’emploi et interactions médicamenteuses
Précautions d’emploi de l’Izalgi
L’Izalgi est un antalgique du palier I selon l’OMS. En vertu de cette catégorisation, il ne présente pas un risque conséquent sur la santé. Cependant, voici quelques réflexes à avoir avant de l’utiliser :
- Se tenir aux prescriptions et indications du médicament traitant
- Dire à votre médecin si vous êtes allergiques ou hypersensibles au paracétamol ou encore à l’opium
- Ne pas faire d’automédication au risque de souffrir de plusieurs troubles importants
- Se renseigner sur les risques d’interactions avec un autre traitement que vous suivez
- Lire attentivement la notice et respecter les indications qui y sont mentionnées.
Conservation de l’Izalgi
L’Izalgi possède une propriété de conservation excellente. D’après les distributeurs et les fabricants, sa conservation n’a pas besoin de conditions particulières. Il convient toutefois de respecter quelques règles de base comme :
- Éviter de le placer dans un lieu humide, l’eau pouvant dégrader et modifier le fonctionnement du médicament
- Mettre le médicament dans un endroit prévu à cet effet (trousse, placard) hors de portée des enfants
- Ne pas laisser le médicament au soleil, les rayons pouvant détruire les principes actifs de l’Izalgi
- Ne pas mettre le médicament dans le réfrigérateur, ce dernier étant un lieu humide et inapproprié (un enfant peut le confondre avec des sucreries).
Interaction avec d’autres médicaments
Le paracétamol et l’opium peuvent interagir avec différents médicaments.
Les anticoagulants oraux
Les anticoagulants permettent de fluidifier le sang. Ils sont utilisés pour traiter et prévenir des pathologies cardio-vasculaires (thrombose). Leurs effets peuvent être amplifiés grandement en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/jour). Ainsi, il convient de consulter au plus vite son médecin en cas d’associations de ces deux types de médicaments.
Les interférences avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol et d’opium qui sont présents dans l’Izalgi fausse le dosage de glycémie et l’acide urique dans le sang. Informez les laboratoires ou autres lieux d’analyse que vous suivez un traitement à base d’Izalgi.
Les morphiniques agonistes (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine)
L’opium agit sur les morphiniques agonistes et réduit l’effet antalgique. Le premier bloque les neurotransmetteurs, ce qui favorise l’apparition d’un syndrome de sevrage.
Les morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)
En association avec l’Izalgi, l’effet antalgique de la morphine diminue grandement.
Les sédatifs benzodiazépines
L’emploi concomitant d’opioïdes avec des médicaments de sédation augmente le risque de dépression respiratoire et de coma. Dans de rares cas, cette interaction médicamenteuse a conduit à des décès. Il convient donc de faire attention en cas d’association d’Izalgi et de sédatifs benzodiazépines.
Les hypnotiques
De plus en plus de Français utilisent des hypnotiques pour s’endormir. L’association de ce médicament avec l’opium est pourtant dangereuse. Des effets indésirables peuvent survenir, comme des hallucinations, des agitations ou encore des cauchemars.
Les neuroleptiques
Les neuroleptiques sont des médicaments psychotropes. Ils modifient, en ce sens, le fonctionnement du cerveau en stimulant et en inhibant certains mécanismes. Il en résulte une altération de la conscience, ce qui permet de calmer rapidement une personne. L’association avec l’opium s’avère dangereuse dans la mesure où il décuple les effets des neuroleptiques.
Le remboursement de l’Izalgi
Le taux de prise en charge par la Sécurité sociale
L’Izalgi est remboursé par la Sécurité sociale à hauteur de 65 %. Le Service médical rendu (SMR) est modéré. En d’autres termes, la haute autorité de la Santé considère qu’il s’agit d’un traitement :
- Efficace avec des effets indésirables convenables
- Jouant un rôle important dans une stratégie thérapeutique (calmant la douleur)
- Présentant un intérêt pour la santé publique
Les conditions de remboursements
Les antalgiques, comme l’Izalgi, sont remboursés partiellement par la Sécurité sociale, mais à certaines conditions :
- Le médicament doit être prescrit par un professionnel de santé reconnu (médecin généraliste, spécialiste, chirurgien-dentiste,...).
- Le médicament doit être important dans une stratégie thérapeutique (prescription en bonne et due forme avec la posologie et la durée du traitement).
La prise en charge de la mutuelle santé
Une complémentaire santé vous permet de bénéficier d’un remboursement plus avantageux pour vos traitements médicamenteux. Une mutuelle peut, en effet, rembourser partiellement ou intégralement l’achat des gélules d’Izalgi. Si la Sécurité sociale rembourse les 65 %, les 35 % restants peuvent être supportés par votre mutuelle.
L’enjeu réside ensuite dans le choix de la mutuelle santé. Au vu du nombre de contrats disponibles, il est facile de se perdre dans les détails. Vous risquez de payer plus en omettant de bien comprendre les différentes offres. Entreprenez une comparaison des formules afin de dénicher l’assurance qui vous convient.
Conclusion
Avoir un antalgique efficace comme l’Izalgi est indispensable pour les personnes souffrant de différentes maladies comme les seniors. Cependant, avec un taux de remboursement de 65 % de la part de la Sécurité sociale, les personnes âgées doivent supporter des charges conséquentes. Pour être couvert intégralement, la souscription à une complémentaire santé reste incontournable.
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