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La dépression : un trouble méconnu

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Sommaire

Définition de la dépression

La dépression, également appelée trouble dépressif, fait partie des maladies mentales les plus courantes. Ses caractéristiques principales sont le dérèglement de l’humeur accompagné d’un sentiment de tristesse, un manque de plaisir, voire un sentiment de désespoir.

 

Les symptômes psychiques et comportementaux de la dépression

Le trouble dépressif est notamment caractérisé par des troubles de l’humeur. Tristesse, sensibilité émotionnelle, isolement, baisse de moral, sentiment d’ennui, morosité, monotonie, irritabilité, agressivité, perte de plaisir et de désir font partie des symptômes de la dépression.

On peut aussi observer :

  • Un ralentissement psychomoteur qui s’exprime par une fatigue psychique tout au long de la journée ou par une perte d’énergie. Celle-ci peut conduire jusqu’à la paralysie de la pensée et de l’action (incurie, laisser-aller, incapacité à se lever ou à faire quoi que ce soit, repli chez soi…) ;
  • Un état d’agitation fréquent (incapacité de rester plus calme, tortillement des doigts dans tous les sens, manipulation et friction de la peau ou des objets…) ;
  • Des troubles cognitifs (troubles de la conscience, difficultés à se concentrer, problèmes de mémoire…) ;
  • Des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
  • Des troubles du comportement alimentaire (manque d’appétit, anorexie mentale ou boulimie) ;
  • Une perte de l’estime de soi ou une absence de confiance en soi, vision pessimiste de soi-même, une autodévalorisation, sentiments de culpabilité…
  • Une diminution, voire une perte totale de la libido, impuissance ou difficulté à atteindre l’orgasme ;
  • Une addiction à l’alcool ou à des stupéfiants ;
  • D’autres problèmes psychiatriques (troubles anxieux et développement de phobies)…

Dans les cas les plus graves, les personnes atteintes de dépression peuvent se retrouver dans l’automutilation, avoir des idées noires ou des envies suicidaires. La dépression peut, dans certains cas graves, conduire au suicide.

 

Les symptômes physiques de la dépression

Comme nous le savons, nos pensées et émotions peuvent affecter notre bien-être physique. De ce fait, en cas de trouble dépressif, des symptômes somatiques peuvent aussi survenir.

En plus de la déficience psychomotrice et des troubles de l’alimentation et du sommeil, la dépression peut entraîner une fatigue physique excessive et un manque d’énergie chez les personnes atteintes. Le système immunitaire s'affaiblit, favorisant l’apparition d’autres maladies, telles que les problèmes cardiovasculaires, le diabète ou l’hypertension.

On peut par la même occasion observer une perte ou un gain de poids important. Il se peut également que des douleurs articulaires ou des problèmes digestifs (diarrhée, constipation…) se manifestent. Et enfin, les personnes atteintes d’anxiété peuvent ressentir une sensation d’oppression ou étouffement, des bouffées de chaleur, voire des palpitations.

Les symptômes de la dépression peuvent être plus ou moins intenses, selon la forme. En effet, il y a des troubles dépressifs moins graves, spécifiques et sévères.

 

Les différents types de dépression

Il existe plusieurs types de dépression existent : dépression saisonnière, lypémanie, cyclothymie, dysthymie, dépression professionnelle, dépression post-partum, etc. D’après les psychiatres, les symptômes de ces maladies peuvent être très similaires, mais on note tout de même quelques différences.

 

La dépression saisonnière 

On parle de la dépression saisonnière lorsque les symptômes apparaissent à une période précise. Dans la plupart des cas, elle survient à l’automne ou au début de l’hiver.

Cet état dépressif peut durer pendant plusieurs semaines. Pendant cette saison, l’intensité de la lumière du soleil baisse et cela peut influencer son état de santé. Sachez que la dépression saisonnière est très différente du « coup de blues » de l’hiver ou de la déprime hivernale qui peuvent arriver à tout le monde.

 

Le trouble dépressif majeur 

Il s’agit d’un trouble dépressif très récurrent avec tous les symptômes d’une dépression classique ou clinique : tristesse, pleurs, perte d’appétit, fatigue, culpabilité, perte de confiance en soi, perte d’intérêt, isolement, idées noires, idéation suicidaire… Le trouble dépressif majeur est de nature unipolaire : il n’y a pas de phase dite maniaque.

 

La dysthymie 

Il s’agit d’un trouble dépressif persistant avec des symptômes psychologiques et physiques moins graves par rapport à ceux de la dépression majeure. La personne se trouve dans un état dépressif chronique durant de longues périodes (au moins deux ans) et cela peut entraîner une dépression profonde.

En plus, cette pathologie reste difficile à diagnostiquer, dans la mesure où le patient lui-même n’est pas toujours conscient de ce qui lui arrive et peut penser que les troubles rencontrés et son humeur dépressive font tout simplement partie de sa personnalité.

 

La dépression bipolaire ou maniaco-dépression 

Cette forme de dépression survient chez les personnes souffrant de troubles bipolaires (Type I, type II et trouble cyclothymique). Ces troubles d’humeur se traduisent donc par un ou plusieurs épisodes de manie ou d’hypomanie avec des épisodes de dépression majeure.

Les personnes atteintes passent par des phases de mélancolie qui alternent avec des périodes de surexcitation, d’hyperactivité, de colère ou d’hystérie, dites maniaques.

 

Le trouble anxio-dépressif 

C’est un syndrome de dépression associé à une anxiété. Mis à part les signes de dépression classiques, la personne souffrante de cette pathologie peut souffrir de sentiments de peur chroniques, faire des crises de panique, avoir divers symptômes physiques (difficultés respiratoires, troubles du rythme cardiaque, malaise…), ou développer une phobie sociale (agoraphobie).

 

La dépression psychotique 

Les personnes atteintes de cette maladie souffrent de dépression majeure associée à des symptômes psychotiques. Ces derniers peuvent se manifester sous la forme d’hallucinations, de pensées délirantes ou d’envies suicidaires.

 

La dépression atypique 

Comme son nom l’indique, cette forme de dépression se manifeste de manière atypique, dans la mesure où les personnes atteintes peuvent paraître heureuses aux yeux des autres, tout en présentant des symptômes de la dépression.

L’humeur du patient s’améliore lors d’évènements positifs, mais il ressent néanmoins de la tristesse et peut souffrir de troubles de sommeil (souvent de l’hypersomnie), de troubles de l’alimentation, d’une faible estime de soi, voire des idées suicidaires.

 

La dépression post-partum ou postnatale 

C’est une forme de dépression qui touche les jeunes mères qui viennent d’accoucher.

Après la naissance de son enfant, une maman peut faire des crises de larmes, ressentir de l’angoisse, avoir des difficultés à dormir, ressentir une grande fatigue… C’est ce qu’on appelle communément le « baby-blues ». Ce phénomène est dû au bouleversement hormonal du corps après la grossesse ajouté à la fatigue ou au stress des nouvelles responsabilités.

Très souvent, cette période de mélancolie ne dure que quelques jours après l’accouchement. Mais il se peut que la patiente présente des symptômes plus accentués et plus durables : sentiments dépressifs, perte d’image de soi, fatigue intense, etc. Il s’agit là d’une dépression postnatale (DPN) ou post-partum et consulter un médecin reste la meilleure option.

 

Les autres formes de dépression

Il existe d’autres syndromes de dépression plus ou moins reconnus, à savoir la dépression professionnelle, la dépression amoureuse, le trouble de stress post-traumatique, la dépression mélancolique, la dépression réactionnelle, la dépression réfractaire, la dépression de la personne âgée et bien d’autres encore.

Seul le diagnostic d’un médecin spécialiste permet de déterminer le type de dépression dont le patient souffre et prescrire le traitement le plus adapté.

 

Les causes de la dépression

Le trouble dépressif peut être d’origine génétique, biologique, psychologique ou environnementale.

 

Les facteurs d’ordre biologique

Notre cerveau est un organe très complexe dont le fonctionnement et les capacités demeurent un important sujet d’étude. Il est constitué de plus de 100 milliards de neurones qui sont connectés les uns aux autres. Ces neurones libèrent des composés chimiques dont les neurotransmetteurs. Ces derniers sont indispensables à notre bien-être : sans eux, le cerveau ne peut pas communiquer avec le reste du corps. Ils nous permettent de penser, de comprendre, de voir, d’écouter, de ressentir de la joie et de la peine…

Les hormones du bonheur, à savoir la dopamine, la sérotonine, l’endorphine et l’ocytocine, figurent parmi les neurotransmetteurs les plus importants du cerveau. Chacune a un rôle bien spécifique : la dopamine entre autres, pour la joie, le plaisir et l’action, la sérotonine pour la bonne humeur et le bonheur, les endorphines pour le bien-être et l’ocytocine pour l’amour. Ces quatre substances chimiques tiennent ainsi une place prépondérante dans nos ressentis positifs. Et en cas de déséquilibre hormonal, cela peut déclencher une dépression chez une personne.

 

Les facteurs d’ordre génétique 

La dépression peut être de nature héréditaire. De nombreuses études ont montré que le risque de troubles psychiques ou de troubles dépressifs est augmenté s’il y a des antécédents de dépression dans la famille. 70 % des personnes dépressives ont affirmé avoir un parent souffrant de cette maladie. Le degré de risque chez les enfants varie en fonction de la prise en charge de la maladie du parent : si ce dernier a suivi un traitement, les symptômes chez les enfants peuvent être diminués. Dans le cas contraire, le risque de développement de troubles dépressifs majeurs, de troubles du comportement, ou encore d’une phobie sociale est augmenté. Un traitement efficace et adapté permet d’atténuer cette transmission familiale.

 

Les facteurs d’ordre environnemental 

 

Les changements

Certaines situations de la vie peuvent être à l’origine de la dépression. La perte d’un être cher est une rude épreuve difficile à surmonter. Le deuil est un processus douloureux. Le risque de dépression est plus élevé pendant la période qui précède l’étape d’acceptation de la disparition.

De même, le divorce, le déménagement et la perte de son emploi sont des changements qui peuvent entraîner un trouble dépressif chez certaines personnes.

 

Le travail ou le milieu de travail stressant

En 2017, l’Institut d’études indépendant Odoxa a fait un sondage qui a relevé que plus de 50 % des Français affirment que le travail est l’une des principales causes de dépression. De nombreuses personnes souffrent de dépression professionnelle, voire de surmenage, en raison d’une forte pression sur leur lieu de travail ou de problèmes avec la hiérarchie de leur entreprise.

 

Les conflits relationnels au sein de la famille

La dépression est parfois provoquée par les conflits relationnels avec un conjoint. La violence conjugale, par exemple, que ce soit physique, sexuelle ou verbale, a un impact extrêmement négatif sur la santé physique et mentale de la victime.

Les enfants qui grandissent dans des foyers instables ou qui ont subi des maltraitances physiques, psychiques ou sexuelles peuvent aussi subir de sérieux troubles psychiatriques, dont la dépression.

Pour d’autres, l’absence des parents, le manque d’affection, l’absence de soutien ou la surprotection des parents, peuvent entraîner un trouble dépressif dans le futur.

 

Les mauvaises habitudes de la vie

Le tabagisme, l’alcoolisme ou la prise de drogues, peuvent favoriser une dépression. La surexposition aux écrans (télévision, jeux vidéo, internet…) est également néfaste. Selon une étude américaine, les enfants ou les jeunes qui passent plus de 7 heures devant les écrans sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété.

 

Les problèmes de santé

Les maladies chroniques telles que le diabète, le Parkinson, les troubles de la thyroïde ou encore le handicap physique peuvent causer une dépression. Cela est souvent dû aux conséquences de la maladie ou au traitement. Certains patients manquent aussi de soutien psychologique.

 

Comment traiter la dépression ?

De nombreux traitements existent pour soigner la dépression  : les médicaments, la psychothérapie, voire les médecines douces.

 

Les traitements médicaux : 

Les antidépresseurs sont classés comme suit :

  • Les antidépresseurs sérotoninergiques : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ;
  • Les antidépresseurs sérotoninergiques mixtes : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRSN) ;
  • Les antidépresseurs tricycliques : Les antidépresseurs imipraminiques
  • Inhibiteurs de monoamine oxydase (IMAO) : (famille des antidépresseurs les plus anciens) ;
  • L’agomélatine (appartenant à une nouvelle classe d’antidépresseurs);
  • Les autres antidépresseurs : miansérine, mirtazapine et vortioxétine.

Les antidépresseurs sont prescrits généralement aux personnes souffrantes de dépressions modérées ou sévères. La prise des médicaments peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les risques de rechute. Le médecin peut combiner le traitement avec des anxiolytiques et des somnifères. Si le patient a un comportement suicidaire ou si les symptômes se manifestent brutalement, une hospitalisation en psychiatrie est parfois nécessaire.

Il convient de rappeler que l’arrêt brusque de médicaments antidépresseurs est fortement déconseillé. Seul le médecin peut conseiller cette cessation et fournir un accompagnement médical adapté pendant le sevrage.

 

La médecine douce :

Certaines personnes recourent à la médecine douce ou naturelle pour traiter leur dépression.

En France, la médecine douce connaît un succès fulgurant depuis quelques années. De nombreuses personnes souffrantes de dépression se sont tournées vers cette option pour soigner leurs troubles psychologiques.

La médecine naturelle regroupe, en effet, une multitude d’approches thérapeutiques, plus de 400 d’après l’OMS. L’acupuncture, la sophrologie, le yoga, la réflexologie, ou encore la luminothérapie font partie des pratiques employées. Il convient toutefois de rappeler que l’efficacité de nombreuses thérapies douces ou alternatives n’a jamais été démontrée en ce qui concerne le traitement de la dépression. Ces thérapies peuvent être pertinentes dans certains cas, mais il convient toujours de consulter et de suivre les conseils de son médecin.

 

La psychothérapie :

L’efficacité des traitements médicamenteux est démontrée, mais la psychothérapie reste d’une importance primordiale dans la prise en charge de la dépression. Dans un cadre calme et propice au développement personnel, il peut exprimer librement son angoisse et sa tristesse. Attentif, le thérapeute reste à son écoute, le conseille, le soutient et lui garantit un suivi personnalisé jusqu’à sa guérison. Il met en place des outils permettant de guider le patient dans sa quête de bien-être physique et psychique.

Les séances de psychothérapie peuvent se dérouler individuellement ou en groupe, en clinique ou au cabinet du thérapeute, selon les cas.

Il existe plusieurs types de psychothérapie, mais les plus utilisées dans le traitement de la dépression sont la psychanalyse ou psychothérapie dynamique et la psychothérapie cognitive comportementale.

La prise de médicaments psychotropes ou d’autres traitements doit dans la plupart des cas être accompagnée d’une prise en charge psychothérapeutique : il a été prouvé que cette combinaison donne de meilleurs résultats.

 

La dépression, une maladie à ne pas prendre à la légère

Le trouble dépressif ou la dépression est une vraie maladie, avec des symptômes physiques, psychiques et comportementaux. Elle peut durer plusieurs mois, voire des années, selon le type de la dépression. Sa guérison nécessite donc du temps et beaucoup de patience ; les phases de rémission peuvent être longues avec les risques de rechute (50 % des personnes ayant vécu une dépression). D’où l’importance d’un accompagnement et d’un traitement adaptés.

L’hospitalisation (dans le cas d’un trouble dépressif majeur), la psychothérapie et les antidépresseurs permettent de traiter efficacement la dépression. Dans certains cas, ce traitement peut être long. Une bonne mutuelle permet de bénéficier de la prise en charge de vos dépenses médicales. SANTORS, votre comparateur de mutuelles en ligne, vous permet de trouver celle qui vous convient le mieux. Réalisez un devis dès maintenant.

La dépression : un trouble méconnu

Vous ne nous connaissez pas encore ?

Santors est votre courtier spécialisé en assurance santé senior, prévoyance ainsi qu'en mutuelle de vos amis à 4 pattes. Nous sommes basés à Carros, à 10 minutes de Nice. Nous avons la chance d’être en terre et mer et nos clients aujourd’hui nous font confiance aux 5 coins de l’hexagone.

Nous avons également la chance de travailler avec les leaders de l’assurance santé et nous comparons, pour vous, plusieurs centaines d’offres.

Comparateur ? Non bien plus ! Santors vous accompagne dans votre démarche afin de vous dire si vos contrats actuels sont bien placés, mais surtout s'ils correspondent à vos besoins. Nous analysons ensuite le marché et vous proposons l’offre la mieux adaptée. En clair, nous faisons du sur-mesure !

L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Définition de la dépression

La dépression, également appelée trouble dépressif, fait partie des maladies mentales les plus courantes. Ses caractéristiques principales sont le dérèglement de l’humeur accompagné d’un sentiment de tristesse, un manque de plaisir, voire un sentiment de désespoir.

 

Les symptômes psychiques et comportementaux de la dépression

Le trouble dépressif est notamment caractérisé par des troubles de l’humeur. Tristesse, sensibilité émotionnelle, isolement, baisse de moral, sentiment d’ennui, morosité, monotonie, irritabilité, agressivité, perte de plaisir et de désir font partie des symptômes de la dépression.

On peut aussi observer :

  • Un ralentissement psychomoteur qui s’exprime par une fatigue psychique tout au long de la journée ou par une perte d’énergie. Celle-ci peut conduire jusqu’à la paralysie de la pensée et de l’action (incurie, laisser-aller, incapacité à se lever ou à faire quoi que ce soit, repli chez soi…) ;
  • Un état d’agitation fréquent (incapacité de rester plus calme, tortillement des doigts dans tous les sens, manipulation et friction de la peau ou des objets…) ;
  • Des troubles cognitifs (troubles de la conscience, difficultés à se concentrer, problèmes de mémoire…) ;
  • Des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
  • Des troubles du comportement alimentaire (manque d’appétit, anorexie mentale ou boulimie) ;
  • Une perte de l’estime de soi ou une absence de confiance en soi, vision pessimiste de soi-même, une autodévalorisation, sentiments de culpabilité…
  • Une diminution, voire une perte totale de la libido, impuissance ou difficulté à atteindre l’orgasme ;
  • Une addiction à l’alcool ou à des stupéfiants ;
  • D’autres problèmes psychiatriques (troubles anxieux et développement de phobies)…

Dans les cas les plus graves, les personnes atteintes de dépression peuvent se retrouver dans l’automutilation, avoir des idées noires ou des envies suicidaires. La dépression peut, dans certains cas graves, conduire au suicide.

 

Les symptômes physiques de la dépression

Comme nous le savons, nos pensées et émotions peuvent affecter notre bien-être physique. De ce fait, en cas de trouble dépressif, des symptômes somatiques peuvent aussi survenir.

En plus de la déficience psychomotrice et des troubles de l’alimentation et du sommeil, la dépression peut entraîner une fatigue physique excessive et un manque d’énergie chez les personnes atteintes. Le système immunitaire s'affaiblit, favorisant l’apparition d’autres maladies, telles que les problèmes cardiovasculaires, le diabète ou l’hypertension.

On peut par la même occasion observer une perte ou un gain de poids important. Il se peut également que des douleurs articulaires ou des problèmes digestifs (diarrhée, constipation…) se manifestent. Et enfin, les personnes atteintes d’anxiété peuvent ressentir une sensation d’oppression ou étouffement, des bouffées de chaleur, voire des palpitations.

Les symptômes de la dépression peuvent être plus ou moins intenses, selon la forme. En effet, il y a des troubles dépressifs moins graves, spécifiques et sévères.

 

Les différents types de dépression

Il existe plusieurs types de dépression existent : dépression saisonnière, lypémanie, cyclothymie, dysthymie, dépression professionnelle, dépression post-partum, etc. D’après les psychiatres, les symptômes de ces maladies peuvent être très similaires, mais on note tout de même quelques différences.

 

La dépression saisonnière 

On parle de la dépression saisonnière lorsque les symptômes apparaissent à une période précise. Dans la plupart des cas, elle survient à l’automne ou au début de l’hiver.

Cet état dépressif peut durer pendant plusieurs semaines. Pendant cette saison, l’intensité de la lumière du soleil baisse et cela peut influencer son état de santé. Sachez que la dépression saisonnière est très différente du « coup de blues » de l’hiver ou de la déprime hivernale qui peuvent arriver à tout le monde.

 

Le trouble dépressif majeur 

Il s’agit d’un trouble dépressif très récurrent avec tous les symptômes d’une dépression classique ou clinique : tristesse, pleurs, perte d’appétit, fatigue, culpabilité, perte de confiance en soi, perte d’intérêt, isolement, idées noires, idéation suicidaire… Le trouble dépressif majeur est de nature unipolaire : il n’y a pas de phase dite maniaque.

 

La dysthymie 

Il s’agit d’un trouble dépressif persistant avec des symptômes psychologiques et physiques moins graves par rapport à ceux de la dépression majeure. La personne se trouve dans un état dépressif chronique durant de longues périodes (au moins deux ans) et cela peut entraîner une dépression profonde.

En plus, cette pathologie reste difficile à diagnostiquer, dans la mesure où le patient lui-même n’est pas toujours conscient de ce qui lui arrive et peut penser que les troubles rencontrés et son humeur dépressive font tout simplement partie de sa personnalité.

 

La dépression bipolaire ou maniaco-dépression 

Cette forme de dépression survient chez les personnes souffrant de troubles bipolaires (Type I, type II et trouble cyclothymique). Ces troubles d’humeur se traduisent donc par un ou plusieurs épisodes de manie ou d’hypomanie avec des épisodes de dépression majeure.

Les personnes atteintes passent par des phases de mélancolie qui alternent avec des périodes de surexcitation, d’hyperactivité, de colère ou d’hystérie, dites maniaques.

 

Le trouble anxio-dépressif 

C’est un syndrome de dépression associé à une anxiété. Mis à part les signes de dépression classiques, la personne souffrante de cette pathologie peut souffrir de sentiments de peur chroniques, faire des crises de panique, avoir divers symptômes physiques (difficultés respiratoires, troubles du rythme cardiaque, malaise…), ou développer une phobie sociale (agoraphobie).

 

La dépression psychotique 

Les personnes atteintes de cette maladie souffrent de dépression majeure associée à des symptômes psychotiques. Ces derniers peuvent se manifester sous la forme d’hallucinations, de pensées délirantes ou d’envies suicidaires.

 

La dépression atypique 

Comme son nom l’indique, cette forme de dépression se manifeste de manière atypique, dans la mesure où les personnes atteintes peuvent paraître heureuses aux yeux des autres, tout en présentant des symptômes de la dépression.

L’humeur du patient s’améliore lors d’évènements positifs, mais il ressent néanmoins de la tristesse et peut souffrir de troubles de sommeil (souvent de l’hypersomnie), de troubles de l’alimentation, d’une faible estime de soi, voire des idées suicidaires.

 

La dépression post-partum ou postnatale 

C’est une forme de dépression qui touche les jeunes mères qui viennent d’accoucher.

Après la naissance de son enfant, une maman peut faire des crises de larmes, ressentir de l’angoisse, avoir des difficultés à dormir, ressentir une grande fatigue… C’est ce qu’on appelle communément le « baby-blues ». Ce phénomène est dû au bouleversement hormonal du corps après la grossesse ajouté à la fatigue ou au stress des nouvelles responsabilités.

Très souvent, cette période de mélancolie ne dure que quelques jours après l’accouchement. Mais il se peut que la patiente présente des symptômes plus accentués et plus durables : sentiments dépressifs, perte d’image de soi, fatigue intense, etc. Il s’agit là d’une dépression postnatale (DPN) ou post-partum et consulter un médecin reste la meilleure option.

 

Les autres formes de dépression

Il existe d’autres syndromes de dépression plus ou moins reconnus, à savoir la dépression professionnelle, la dépression amoureuse, le trouble de stress post-traumatique, la dépression mélancolique, la dépression réactionnelle, la dépression réfractaire, la dépression de la personne âgée et bien d’autres encore.

Seul le diagnostic d’un médecin spécialiste permet de déterminer le type de dépression dont le patient souffre et prescrire le traitement le plus adapté.

 

Les causes de la dépression

Le trouble dépressif peut être d’origine génétique, biologique, psychologique ou environnementale.

 

Les facteurs d’ordre biologique

Notre cerveau est un organe très complexe dont le fonctionnement et les capacités demeurent un important sujet d’étude. Il est constitué de plus de 100 milliards de neurones qui sont connectés les uns aux autres. Ces neurones libèrent des composés chimiques dont les neurotransmetteurs. Ces derniers sont indispensables à notre bien-être : sans eux, le cerveau ne peut pas communiquer avec le reste du corps. Ils nous permettent de penser, de comprendre, de voir, d’écouter, de ressentir de la joie et de la peine…

Les hormones du bonheur, à savoir la dopamine, la sérotonine, l’endorphine et l’ocytocine, figurent parmi les neurotransmetteurs les plus importants du cerveau. Chacune a un rôle bien spécifique : la dopamine entre autres, pour la joie, le plaisir et l’action, la sérotonine pour la bonne humeur et le bonheur, les endorphines pour le bien-être et l’ocytocine pour l’amour. Ces quatre substances chimiques tiennent ainsi une place prépondérante dans nos ressentis positifs. Et en cas de déséquilibre hormonal, cela peut déclencher une dépression chez une personne.

 

Les facteurs d’ordre génétique 

La dépression peut être de nature héréditaire. De nombreuses études ont montré que le risque de troubles psychiques ou de troubles dépressifs est augmenté s’il y a des antécédents de dépression dans la famille. 70 % des personnes dépressives ont affirmé avoir un parent souffrant de cette maladie. Le degré de risque chez les enfants varie en fonction de la prise en charge de la maladie du parent : si ce dernier a suivi un traitement, les symptômes chez les enfants peuvent être diminués. Dans le cas contraire, le risque de développement de troubles dépressifs majeurs, de troubles du comportement, ou encore d’une phobie sociale est augmenté. Un traitement efficace et adapté permet d’atténuer cette transmission familiale.

 

Les facteurs d’ordre environnemental 

 

Les changements

Certaines situations de la vie peuvent être à l’origine de la dépression. La perte d’un être cher est une rude épreuve difficile à surmonter. Le deuil est un processus douloureux. Le risque de dépression est plus élevé pendant la période qui précède l’étape d’acceptation de la disparition.

De même, le divorce, le déménagement et la perte de son emploi sont des changements qui peuvent entraîner un trouble dépressif chez certaines personnes.

 

Le travail ou le milieu de travail stressant

En 2017, l’Institut d’études indépendant Odoxa a fait un sondage qui a relevé que plus de 50 % des Français affirment que le travail est l’une des principales causes de dépression. De nombreuses personnes souffrent de dépression professionnelle, voire de surmenage, en raison d’une forte pression sur leur lieu de travail ou de problèmes avec la hiérarchie de leur entreprise.

 

Les conflits relationnels au sein de la famille

La dépression est parfois provoquée par les conflits relationnels avec un conjoint. La violence conjugale, par exemple, que ce soit physique, sexuelle ou verbale, a un impact extrêmement négatif sur la santé physique et mentale de la victime.

Les enfants qui grandissent dans des foyers instables ou qui ont subi des maltraitances physiques, psychiques ou sexuelles peuvent aussi subir de sérieux troubles psychiatriques, dont la dépression.

Pour d’autres, l’absence des parents, le manque d’affection, l’absence de soutien ou la surprotection des parents, peuvent entraîner un trouble dépressif dans le futur.

 

Les mauvaises habitudes de la vie

Le tabagisme, l’alcoolisme ou la prise de drogues, peuvent favoriser une dépression. La surexposition aux écrans (télévision, jeux vidéo, internet…) est également néfaste. Selon une étude américaine, les enfants ou les jeunes qui passent plus de 7 heures devant les écrans sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété.

 

Les problèmes de santé

Les maladies chroniques telles que le diabète, le Parkinson, les troubles de la thyroïde ou encore le handicap physique peuvent causer une dépression. Cela est souvent dû aux conséquences de la maladie ou au traitement. Certains patients manquent aussi de soutien psychologique.

 

Comment traiter la dépression ?

De nombreux traitements existent pour soigner la dépression  : les médicaments, la psychothérapie, voire les médecines douces.

 

Les traitements médicaux : 

Les antidépresseurs sont classés comme suit :

  • Les antidépresseurs sérotoninergiques : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ;
  • Les antidépresseurs sérotoninergiques mixtes : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRSN) ;
  • Les antidépresseurs tricycliques : Les antidépresseurs imipraminiques
  • Inhibiteurs de monoamine oxydase (IMAO) : (famille des antidépresseurs les plus anciens) ;
  • L’agomélatine (appartenant à une nouvelle classe d’antidépresseurs);
  • Les autres antidépresseurs : miansérine, mirtazapine et vortioxétine.

Les antidépresseurs sont prescrits généralement aux personnes souffrantes de dépressions modérées ou sévères. La prise des médicaments peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les risques de rechute. Le médecin peut combiner le traitement avec des anxiolytiques et des somnifères. Si le patient a un comportement suicidaire ou si les symptômes se manifestent brutalement, une hospitalisation en psychiatrie est parfois nécessaire.

Il convient de rappeler que l’arrêt brusque de médicaments antidépresseurs est fortement déconseillé. Seul le médecin peut conseiller cette cessation et fournir un accompagnement médical adapté pendant le sevrage.

 

La médecine douce :

Certaines personnes recourent à la médecine douce ou naturelle pour traiter leur dépression.

En France, la médecine douce connaît un succès fulgurant depuis quelques années. De nombreuses personnes souffrantes de dépression se sont tournées vers cette option pour soigner leurs troubles psychologiques.

La médecine naturelle regroupe, en effet, une multitude d’approches thérapeutiques, plus de 400 d’après l’OMS. L’acupuncture, la sophrologie, le yoga, la réflexologie, ou encore la luminothérapie font partie des pratiques employées. Il convient toutefois de rappeler que l’efficacité de nombreuses thérapies douces ou alternatives n’a jamais été démontrée en ce qui concerne le traitement de la dépression. Ces thérapies peuvent être pertinentes dans certains cas, mais il convient toujours de consulter et de suivre les conseils de son médecin.

 

La psychothérapie :

L’efficacité des traitements médicamenteux est démontrée, mais la psychothérapie reste d’une importance primordiale dans la prise en charge de la dépression. Dans un cadre calme et propice au développement personnel, il peut exprimer librement son angoisse et sa tristesse. Attentif, le thérapeute reste à son écoute, le conseille, le soutient et lui garantit un suivi personnalisé jusqu’à sa guérison. Il met en place des outils permettant de guider le patient dans sa quête de bien-être physique et psychique.

Les séances de psychothérapie peuvent se dérouler individuellement ou en groupe, en clinique ou au cabinet du thérapeute, selon les cas.

Il existe plusieurs types de psychothérapie, mais les plus utilisées dans le traitement de la dépression sont la psychanalyse ou psychothérapie dynamique et la psychothérapie cognitive comportementale.

La prise de médicaments psychotropes ou d’autres traitements doit dans la plupart des cas être accompagnée d’une prise en charge psychothérapeutique : il a été prouvé que cette combinaison donne de meilleurs résultats.

 

La dépression, une maladie à ne pas prendre à la légère

Le trouble dépressif ou la dépression est une vraie maladie, avec des symptômes physiques, psychiques et comportementaux. Elle peut durer plusieurs mois, voire des années, selon le type de la dépression. Sa guérison nécessite donc du temps et beaucoup de patience ; les phases de rémission peuvent être longues avec les risques de rechute (50 % des personnes ayant vécu une dépression). D’où l’importance d’un accompagnement et d’un traitement adaptés.

L’hospitalisation (dans le cas d’un trouble dépressif majeur), la psychothérapie et les antidépresseurs permettent de traiter efficacement la dépression. Dans certains cas, ce traitement peut être long. Une bonne mutuelle permet de bénéficier de la prise en charge de vos dépenses médicales. SANTORS, votre comparateur de mutuelles en ligne, vous permet de trouver celle qui vous convient le mieux. Réalisez un devis dès maintenant.

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