La démocratisation de la télémédecine
Tout se fera à distance ! Grâce à l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, il est désormais possible de discuter en direct avec une personne se trouvant dans un autre lieu. Cela est intéressant si on l’applique à la médecine en général. Par exemple, si vous souffrez d’un symptôme, vous pouvez consulter un médecin à distance grâce à un outil technologique (Smartphone, ordinateur). Vous n’aurez donc plus besoin de vous déplacer pour connaître l’avis d’un professionnel de santé. Ce sera beaucoup plus pratique pour le malade et pour le spécialiste.
Il en va de même si un médecin généraliste souhaite connaître l’avis d’un confrère spécialiste. Il n’aura pas à suivre de longue procédure pour contacter son collègue. Il en résulte évidemment une meilleure efficacité de la médecine. Tout se passera à distance. Le gain de temps sera important, or il s’agit d’un critère prépondérant pour sauver des vies.
Amélioration du suivi de la santé de l’individu
La télémédecine, le télésoin, la téléconsultation… tous ces termes désignent le futur de la médecine : l’utilisation d'outils technologiques pour accélérer les procédures. En pratique, cela va permettre de prendre les bonnes décisions et par conséquent de sauver des vies.
En effet, le suivi de la santé d’un individu sera beaucoup plus précis. C’est dans cet ordre d’idée que les autorités françaises essaient de promouvoir la mise en place du DMP (Dossier Médical Partagé). Il s’agit d’une fiche électronique sur laquelle on peut vérifier le suivi d’une personne (hospitalisation, maladies chroniques, allergies…). Pour le moment, aucune loi n’impose l’ouverture d’un DMP, mais cela risque de changer d’ici peu.
Le seul problème réside dans la sécurisation des données de santé. En effet, ces renseignements personnels peuvent être volés par des personnes malintentionnées ce qui peut être préjudiciable.
Adoption de nouvelles techniques thérapeutiques
L’explosion de la réalité virtuelle dans la médecine
Depuis quelques années, la réalité virtuelle s’est imposée comme une technologie incontournable dans le secteur du jeu vidéo et du cinéma. Les grandes entreprises comme Samsung, Google et Sony proposent donc ces modèles pour le grand public.
Toutefois, cette technologie possède évidemment un intérêt important pour le monde de la médecine. En effet, la VR est efficace pour soulager certaines pathologies :
- Les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer ou la maladie de Parkinson ;
- Les douleurs chroniques au dos ou dans d’autres localisations ;
- Le stress chronique (état anxieux)
Pour les médecins, la réalité virtuelle permet aux étudiants et aux apprenants de profiter d’une formation bien plus axée sur la pratique. Ils peuvent expérimenter par exemple des chirurgies difficiles à l’aide de la VR.
L’emploi d’outil pour la réalité augmentée
En 2014, Google a révélé au public les Google Glass, il s’agit de lunettes capables de superposer des images à la réalité (même fonctionnement qu’un hologramme). Malheureusement, à cause de son coût élevé, l’entreprise de Mountain View a abandonné le projet.
Cependant, le monde de la médecine générale s’intéresse de plus en plus à la réalité augmentée. Grâce à cet outil, il est possible par exemple pour le chirurgien de connaître réellement la taille de la tumeur à enlever. En ce moment, de nombreux hôpitaux expérimentent ce procédé révolutionnaire.
En 2030, il est probable que la réalité augmentée soit devenue un standard dans le monde de la médecine.
Le développement de l’e-santé
Utilisation des capteurs connectés
On constate de plus en plus des capteurs connectés dans le commerce. Il y a par exemple des thermomètres connectés développés par des entreprises privées. Ces outils permettent d’enregistrer les informations et de les envoyer par la suite à un médecin. Ce dernier peut alors voir en temps réel l’évolution de l’état de santé d’une personne. Il peut par la suite proposer les meilleures actions à prendre.
Par ailleurs, il faut aussi savoir que de plus en plus d’outils du quotidien embarquent des capteurs (oxymètre, podomètre…) comme les montres connectées ou encore les smartphones. À l’aide de ces renseignements, il sera beaucoup plus facile de prédire les maladies. C’est à la fois pratique et efficace. Dans un futur proche, il est probable que les médecins utilisent ces infos pour diagnostiquer une pathologie.
Prédiction des maladies grâce à l’intelligence artificielle
Les algorithmes sont de plus en plus efficaces. Ils sont désormais capables d’apprendre d’eux-mêmes (Deep Learning) grâce aux prouesses technologiques du moment.
Cela ouvre plusieurs perspectives pour le monde de la médecine. Par exemple, grâce au Big Data, une intelligence artificielle peut proposer un traitement efficace face à une pathologie. Certes, cela ne va pas encore remplacer le diagnostic d’un médecin, mais il s’agit d’un outil de support pour les professionnels de santé.
Dans un futur plus ou moins proche, vers l’horizon 2030, on pourra voir des logiciels médicaux avec des algorithmes optimisés. Ils pourront alors réaliser des diagnostics efficaces avec un taux d’erreur minimal.
Conclusion
En 2030, le monde médical connaîtra beaucoup de bouleversements. Tout ou presque, pourra se faire à distance et le médecin sera assisté par une intelligence artificielle optimisée. Le professionnel de santé bénéficiera également d’outils modernes et innovants pour venir à bout des différentes pathologies. On peut prendre comme exemple la réalité virtuelle ou encore la réalité augmentée.
Pour le moment, la plupart de ces innovations sont en phase d’essai. Pour en bénéficier, souscrivez à une bonne complémentaire santé. Ainsi, l’assureur pourra vous aider à profiter de ces nouvelles techniques. Mais la question qui se pose est de savoir comment choisir la bonne assurance ? Pour ce faire, utilisez un comparateur ergonomique comme Santors.