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Tout savoir sur les calculs rénaux

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Sommaire

Les calculs rénaux : de quoi s’agit-il ?

Également appelés « pierres aux reins », lithiases rénales ou lithiases urinaires, les calculs rénaux sont des cristaux de sels minéraux qui se forment au niveau des reins et qui engendrent d’importantes douleurs, des saignements, des infections urinaires ou encore une obstruction du flux urinaire. Dans certains cas, ces cristaux peuvent migrer et s’agrandir dans d’autres parties de l’appareil urinaire, telles que la vessie ou encore l’uretère. Selon l’endroit où se trouve le calcul, on parlera de lithiase urétrale ou vésicale. La taille d’un calcul peut aller de quelques millimètres à plusieurs centimètres.

Dans plus de 80 % des cas, les calculs rénaux sont automatiquement éliminés par l’organisme en passant par les conduits composant le système urinaire. Ils provoquent alors que très peu de symptômes. Toutefois, lorsqu’un calcul rénal « de grande taille » se déplace vers la vessie, il obstrue facilement les uretères en raison du faible diamètre de ces derniers. Cette obstruction va par la suite entraîner une vive douleur qu’on appelle colique néphrétique localisée dans la région lombaire et abdominale.

De nombreuses personnes sont touchées par les calculs rénaux, et ce malgré les avancées médicales. Sa prévalence a particulièrement augmenté ces trois dernières décennies. D’après les statistiques, elle concerne aujourd’hui 5 à 10 % de la population, essentiellement entre 20 et 60 ans. Cela n’empêche toutefois pas certains enfants d’en être atteints (on y observe même une certaine hausse). Les hommes sont plus concernés avec un sex-ratio de trois hommes pour une femme.

Enfin, il faut savoir que plus de la moitié des personnes qui contractent un calcul rénal ont une forte probabilité (environ 60%) d’en avoir un nouveau au cours de la décennie qui suit la première crise. Cela fait qu’en ce qui concerne cette pathologie, la prévention est particulièrement importante.

 

Les différents types de calculs

La distinction entre les différents types de calculs rénaux est basée sur la composition du calcul. L’identification n’est possible qu’avec des tests d’urine :

  • Les calculs de calcium : c’est le type de calcul le plus courant, puisqu’il concerne plus de 80 % des cas de calculs rénaux. Il réunit les calculs d’oxalate de calcium, de phosphate de calcium ou l’amalgame des deux. Ce type de calcul s’explique souvent par des périodes de déshydratation répétées, un apport trop important de vitamine D, la prise de certains médicaments… ;
  • Les calculs de struvite ou de phosphate ammoniaco-magnésien : ils sont généralement d’origine bactérienne ou sont dus à des infections urinaires chroniques. À la différence des autres types de calculs, ils se rencontrent plus chez les femmes que chez les hommes. Il reste que le risque est toujours plus important chez les individus portant une sonde vésicale ;
  • Les calculs d’acide urique : ils concernent 5 à 10 % des cas de calculs rénaux et sont essentiellement dus à une trop grande concentration d’acide urique dans l’urine. Les individus qui ont la goutte ou qui suivent une chimiothérapie sont les plus exposés ;
  • Les calculs de cystine : c’est le type de calcul le plus rare. Sa formation est principalement due à la cystinurie, une maladie héréditaire entraînant la production d’une trop forte quantité de cystine par les reins. Il peut très bien apparaître dès l’enfance.

 

Quels sont les causes et les facteurs de risque du calcul rénal ?

Les calculs rénaux sont la conséquence de la cristallisation des sels minéraux et d’acides qui ont une forte proportion dans l’urine. On peut observer le même phénomène avec l’eau saturée de sels minéraux : au-delà d’un certain seuil de concentration, les sels s’agglomèrent pour former des cristaux. Leur formation peut également être due à une faible quantité des agents inhibiteurs de la formation des calculs dans l’urine (citrate, magnésium, macromolécules).

Après, plusieurs facteurs favorisent la formation de calculs rénaux, certains sont propres à l’individu et d’autres sont liés au mode de vie.

 

Les facteurs de risque individuels

Ces facteurs de risque concernent :

  • Les antécédents familiaux : les individus ayant des antécédents familiaux de calcul rénal présentent un risque plus important de former un calcul que ceux qui n’en ont pas ;
  • L’origine ethnique : la prévalence à la pathologie est plus importante chez les personnes de couleur blanche que de couleur noire. La prévalence chez les Hispaniques et chez les Asiatiques se situe à la croisée des deux ;
  • L’âge et le sexe : comme mentionné plus haut, le risque d’apparition des calculs rénaux est plus important chez les personnes dont l’âge est compris entre 20 et 60 ans. Les hommes sont en outre plus touchés que les femmes. Cette inégalité de prévalence basée sur le sexe s’explique en grande partie par des différences dans les habitudes alimentaires et une plus grande capacité de concentration des urines chez l’homme. Notez toutefois que depuis les deux dernières décennies, on observe que les femmes sont de plus en plus sujettes aux calculs rénaux. Cela est dû au fait que durant cette période, le mode de vie des hommes et femmes s’est profondément rapproché.

 

Les facteurs de risque liés au mode de vie

L’apparition des calculs rénaux est très liée au mode de vie. Ainsi, certaines habitudes peuvent augmenter considérablement les risques de calcul rénal :

  • Une alimentation faible en calcium. Attention, les suppléments de calcium pris seuls peuvent au contraire accroître les risques de calculs ;
  • Une mauvaise hydratation. Elle conduit à un faible volume urinaire, qui amène à son tour à une plus forte concentration des urines et donc à une saturation urinaire ;
  • Une alimentation trop riche en protéines d’origine animale, en purines ou encore en sodium, en sels et en sucres ;
  • La prise de certains médicaments à très haute dose : diurétiques, antiacides à base de calcium, sulfamides, antiviraux... ;
  • La sédentarité : le manque d’activité physique entraîne la perte progressive de la masse osseuse augmentant ainsi la libération de calcium dans l’organisme ;
  • Les environnements chauds ou la pratique d’activité physique exposant l’organisme à de longues périodes de déshydratation (marathon, cyclisme de fond…) ;
  • Une consommation régulière d’aliments riches en oxalates : chocolat, cacahuètes, épinards, rhubarbe…

Sachez que certaines maladies peuvent également favoriser l’apparition des calculs rénaux d’acide urique. Il s’agit notamment de l’hypertension, de l’obésité et du diabète. Les maladies entraînant une malabsorption intestinale peuvent quant à elles causer des calculs récurrents d’oxalate de calcium (maladie cœliaque, maladies inflammatoires de l’intestin surtout la maladie de Crohn…). Enfin, la sarcoïdose et le syndrome de Sjögren peuvent également être à l’origine des lithiases rénales.

 

Quels sont les symptômes du calcul rénal ?

La formation d’un calcul rénal étant asymptomatique, de nombreuses personnes ont des calculs rénaux sans pour autant ressentir quelque chose d’anormal. Mais lorsque le calcul migre vers les voies urinaires, il peut entraîner une forte crise de colique néphrétique. Cette douleur se manifeste généralement par des douleurs fluctuantes survenant par vagues et d’une intensité telle que l’individu qui en souffre n’arrive plus à tenir en place. En fonction de la location du calcul, les douleurs peuvent être ressenties au niveau du bas du dos, de l’abdomen, de la région des organes génitaux ou encore du pli de l’aine.

La colique néphrétique est souvent accompagnée de nausées, de vomissements, ou encore de sang dans l’urine (hématurie). Il y a également des cas où un calcul rénal engendre une forte fièvre. Cela se produit souvent lorsque le calcul bloque les voies urinaires et entraîne une infection rénale. L’obstruction empêchant le passage normal de l’urine, l’augmentation de la pression dans les voies urinaires conduit souvent à l’apparition d’infections sévères, et dans les cas les plus graves à une septicémie, c’est-à-dire à une infection touchant le sang. Quand une telle situation se présente, une prise en charge rapide est indispensable pour ne pas engager le pronostic vital.

 

Notez que l’obstruction prolongée des voies urinaires par un calcul rénal peut entraîner une insuffisance rénale aiguë et des dommages irréversibles aux reins.

 

La confirmation du diagnostic

Avec l’apparition des symptômes précités, des examens complémentaires sont souvent nécessaires pour déterminer les caractères du calcul :

  • L’ECBU (Examen cytobactériologique des urines) est utile pour déceler une infection urinaire et son origine. Lorsque le calcul est transparent sur la radiographie, un pH urinaire acide laisse souvent penser à un calcul d’acide urique ;
  • L’analyse par spectrophotométrie du calcul permet de déterminer avec précision la nature du calcul. Les résultats de cet examen sont très utiles pour établir le régime alimentaire à suivre par le patient pour limiter les risques de récidive ;

Un bilan biologique complet aide souvent à déceler les anomalies physiologiques causant les calculs rénaux.

 

Le traitement des calculs rénaux

Dans la majorité des cas (80 %), les calculs dont la taille est inférieure à 7 mm disparaissent d’eux-mêmes quelques semaines après leur formation en six semaines environ. Le processus d’élimination est accéléré si la personne boit beaucoup d’eau. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les médecins recommandent souvent aux personnes atteintes de maladies lithiasiques de boire au moins trois litres d’eau par jour.

Toutefois, en cas de colique néphrétique, il ne faut surtout pas boire. Il faut rappeler que lorsqu’un calcul bloque un uretère et empêche la circulation de l’urine, boire de l’eau aura pour effet d’augmenter la pression exercée sur l’uretère et par voie de conséquence la douleur.

Lorsque la colique néphrétique n’est pas très intense, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des analgésiques de type paracétamol ou acétaminophène peuvent suffire à la soulager. Au contraire, si elle est très intense, une hospitalisation rapide est nécessaire. Une fois sur place, de la morphine est administrée au patient par voie intraveineuse pour diminuer rapidement la douleur. Sachez également que la chaleur permet de soulager plus ou moins efficacement la douleur.

Lorsqu’il y a infection ou douleur non soulagée par les médicaments, il est impératif d’installer une sonde interne appelée sonde double J ou sonde JJ. Introduite par l’urètre et positionnée entre le rein et la vessie, elle permet de faire circuler librement l’urine malgré un calcul urinaire. Elle peut rester en place durant 12 mois, mais doit toutefois être retirée le plus rapidement possible une fois que le calcul est traité.

Si malgré l’utilisation d’une sonde JJ, on ne vient pas à bout du calcul urinaire, ce dernier doit être détruit ou enlever au moyen des techniques suivantes :

  • L’urétéroscopie : réalisée sous anesthésie générale, cette procédure permet d’extraire avec plus ou moins de facilité le calcul rénal. Son taux d’efficacité oscille entre 65 et 90 % ;
  • La lithotripsie par ondes de choc : cette technique consiste à détruire directement le calcul par des ultrasons. Elle se fait depuis l’extérieur du corps mais le risque d’hématome est important. De plus, plusieurs séances sont souvent nécessaires pour fragmenter entièrement le calcul ;
  • La néphrolithotomie percutanée : cette technique est surtout préconisée lorsque le calcul se trouve dans les cavités du rein. Elle consiste à introduire dans le rein un appareil appelé néphroscope pour fragmenter le calcul. L’insertion de cet appareil se fait via une incision faite dans le dos du patient. À sa sortie, cette technique était considérée comme une révolution. Aujourd’hui, elle est pratiquement abandonnée au profit de l’urétéroscopie.

 

Comment prévenir le calcul rénal ?

Les mesures préventives doivent être scrupuleusement observées par les personnes à risque mais surtout celles qui ont déjà eu des calculs rénaux : 

  • Une bonne hydratation : boire au moins deux litres d’eau par jour constitue le meilleur moyen de prévenir les calculs rénaux. Cette quantité doit être augmentée durant un effort physique important ou lorsque la température ambiante est plus élevée. Pour déterminer si l’on boit suffisamment d’eau ou non, il suffit de se référer à la couleur de l’urine. L’hydratation est bonne lorsque l’urine n’a pas de couleur ou lorsqu’il est jaune pâle ;
  • Manger des aliments riches en citrate : jus d’orange, de citron ou de tomate. Attention, le jus de pamplemousse est à éviter. En effet, certaines études tendent à mettre en relief que le jus de pamplemousse augmenterait les risques de formation de calcul rénal ;
  • Limiter la consommation d’aliments riches en oxalate : bette à carde, chocolat… ;
  • Manger des aliments riches en calcium : attention, il faut demander l’avis du médecin pour déterminer la quantité indispensable et nécessaire ;
  • Privilégier les aliments riches en potassium : pomme de terre, avocat, haricot, banane, cantaloup… ;
  • Limiter les prises prolongées de vitamine D et de vitamine C. La vitamine D augmente le taux de calcium dans le sang et donc dans l’urine. La vitamine C quant à elle est transformée en oxalate par le corps.

 

La prise en charge des soins

Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, il y a un fort risque de rechute en cas de calculs rénaux. Afin d’assurer la prise en charge de l’intégralité des soins, pensez à souscrire une mutuelle santé. L’intérêt principal de cette dernière est d’offrir une protection sociale et médicale en toute circonstance. Son rôle complémentaire est de rembourser ce que l’assurance maladie ne rembourse pas. Pour ceux qui souffrent de calculs, opter pour une mutuelle santé c’est choisir la tranquillité.

En fonction des formules et des niveaux de garanties choisis, une mutuelle santé peut vous offrir des avantages divers, tels que : 

  • Le tiers payant ;
  • L’accès à des prestations qui peuvent faciliter la vie quotidienne ;
  • Des conseillers pour vous assister si vous avez des interrogations ou un quelconque problème avec la prise en charge des soins ;
  • Des procédures de remboursement simplifiées ;
  • Des réductions des cotisations ;
  • Un paiement fractionné des cotisations annuelles sans frais supplémentaires.

 

Comme vous le savez certainement, les établissements proposant des mutuelles sont particulièrement nombreux. Dans ces conditions, choisir le contrat le plus adapté à ses besoins peut sembler compliqué. Sur ce point, sachez que Santors vous assiste et vous aidez à faire les meilleurs choix en comparant les nombreuses offres sur le marché.

Tout savoir sur les calculs rénaux

Vous ne nous connaissez pas encore ?

Santors est votre courtier spécialisé en assurance santé senior, prévoyance ainsi qu'en mutuelle de vos amis à 4 pattes. Nous sommes basés à Carros, à 10 minutes de Nice. Nous avons la chance d’être en terre et mer et nos clients aujourd’hui nous font confiance aux 5 coins de l’hexagone.

Nous avons également la chance de travailler avec les leaders de l’assurance santé et nous comparons, pour vous, plusieurs centaines d’offres.

Comparateur ? Non bien plus ! Santors vous accompagne dans votre démarche afin de vous dire si vos contrats actuels sont bien placés, mais surtout s'ils correspondent à vos besoins. Nous analysons ensuite le marché et vous proposons l’offre la mieux adaptée. En clair, nous faisons du sur-mesure !

L’assurance santé est la couverture la plus importante pour un particulier, il ne faut pas la négliger. Alors, allez-y !

Sommaire

Les calculs rénaux : de quoi s’agit-il ?

Également appelés « pierres aux reins », lithiases rénales ou lithiases urinaires, les calculs rénaux sont des cristaux de sels minéraux qui se forment au niveau des reins et qui engendrent d’importantes douleurs, des saignements, des infections urinaires ou encore une obstruction du flux urinaire. Dans certains cas, ces cristaux peuvent migrer et s’agrandir dans d’autres parties de l’appareil urinaire, telles que la vessie ou encore l’uretère. Selon l’endroit où se trouve le calcul, on parlera de lithiase urétrale ou vésicale. La taille d’un calcul peut aller de quelques millimètres à plusieurs centimètres.

Dans plus de 80 % des cas, les calculs rénaux sont automatiquement éliminés par l’organisme en passant par les conduits composant le système urinaire. Ils provoquent alors que très peu de symptômes. Toutefois, lorsqu’un calcul rénal « de grande taille » se déplace vers la vessie, il obstrue facilement les uretères en raison du faible diamètre de ces derniers. Cette obstruction va par la suite entraîner une vive douleur qu’on appelle colique néphrétique localisée dans la région lombaire et abdominale.

De nombreuses personnes sont touchées par les calculs rénaux, et ce malgré les avancées médicales. Sa prévalence a particulièrement augmenté ces trois dernières décennies. D’après les statistiques, elle concerne aujourd’hui 5 à 10 % de la population, essentiellement entre 20 et 60 ans. Cela n’empêche toutefois pas certains enfants d’en être atteints (on y observe même une certaine hausse). Les hommes sont plus concernés avec un sex-ratio de trois hommes pour une femme.

Enfin, il faut savoir que plus de la moitié des personnes qui contractent un calcul rénal ont une forte probabilité (environ 60%) d’en avoir un nouveau au cours de la décennie qui suit la première crise. Cela fait qu’en ce qui concerne cette pathologie, la prévention est particulièrement importante.

 

Les différents types de calculs

La distinction entre les différents types de calculs rénaux est basée sur la composition du calcul. L’identification n’est possible qu’avec des tests d’urine :

  • Les calculs de calcium : c’est le type de calcul le plus courant, puisqu’il concerne plus de 80 % des cas de calculs rénaux. Il réunit les calculs d’oxalate de calcium, de phosphate de calcium ou l’amalgame des deux. Ce type de calcul s’explique souvent par des périodes de déshydratation répétées, un apport trop important de vitamine D, la prise de certains médicaments… ;
  • Les calculs de struvite ou de phosphate ammoniaco-magnésien : ils sont généralement d’origine bactérienne ou sont dus à des infections urinaires chroniques. À la différence des autres types de calculs, ils se rencontrent plus chez les femmes que chez les hommes. Il reste que le risque est toujours plus important chez les individus portant une sonde vésicale ;
  • Les calculs d’acide urique : ils concernent 5 à 10 % des cas de calculs rénaux et sont essentiellement dus à une trop grande concentration d’acide urique dans l’urine. Les individus qui ont la goutte ou qui suivent une chimiothérapie sont les plus exposés ;
  • Les calculs de cystine : c’est le type de calcul le plus rare. Sa formation est principalement due à la cystinurie, une maladie héréditaire entraînant la production d’une trop forte quantité de cystine par les reins. Il peut très bien apparaître dès l’enfance.

 

Quels sont les causes et les facteurs de risque du calcul rénal ?

Les calculs rénaux sont la conséquence de la cristallisation des sels minéraux et d’acides qui ont une forte proportion dans l’urine. On peut observer le même phénomène avec l’eau saturée de sels minéraux : au-delà d’un certain seuil de concentration, les sels s’agglomèrent pour former des cristaux. Leur formation peut également être due à une faible quantité des agents inhibiteurs de la formation des calculs dans l’urine (citrate, magnésium, macromolécules).

Après, plusieurs facteurs favorisent la formation de calculs rénaux, certains sont propres à l’individu et d’autres sont liés au mode de vie.

 

Les facteurs de risque individuels

Ces facteurs de risque concernent :

  • Les antécédents familiaux : les individus ayant des antécédents familiaux de calcul rénal présentent un risque plus important de former un calcul que ceux qui n’en ont pas ;
  • L’origine ethnique : la prévalence à la pathologie est plus importante chez les personnes de couleur blanche que de couleur noire. La prévalence chez les Hispaniques et chez les Asiatiques se situe à la croisée des deux ;
  • L’âge et le sexe : comme mentionné plus haut, le risque d’apparition des calculs rénaux est plus important chez les personnes dont l’âge est compris entre 20 et 60 ans. Les hommes sont en outre plus touchés que les femmes. Cette inégalité de prévalence basée sur le sexe s’explique en grande partie par des différences dans les habitudes alimentaires et une plus grande capacité de concentration des urines chez l’homme. Notez toutefois que depuis les deux dernières décennies, on observe que les femmes sont de plus en plus sujettes aux calculs rénaux. Cela est dû au fait que durant cette période, le mode de vie des hommes et femmes s’est profondément rapproché.

 

Les facteurs de risque liés au mode de vie

L’apparition des calculs rénaux est très liée au mode de vie. Ainsi, certaines habitudes peuvent augmenter considérablement les risques de calcul rénal :

  • Une alimentation faible en calcium. Attention, les suppléments de calcium pris seuls peuvent au contraire accroître les risques de calculs ;
  • Une mauvaise hydratation. Elle conduit à un faible volume urinaire, qui amène à son tour à une plus forte concentration des urines et donc à une saturation urinaire ;
  • Une alimentation trop riche en protéines d’origine animale, en purines ou encore en sodium, en sels et en sucres ;
  • La prise de certains médicaments à très haute dose : diurétiques, antiacides à base de calcium, sulfamides, antiviraux... ;
  • La sédentarité : le manque d’activité physique entraîne la perte progressive de la masse osseuse augmentant ainsi la libération de calcium dans l’organisme ;
  • Les environnements chauds ou la pratique d’activité physique exposant l’organisme à de longues périodes de déshydratation (marathon, cyclisme de fond…) ;
  • Une consommation régulière d’aliments riches en oxalates : chocolat, cacahuètes, épinards, rhubarbe…

Sachez que certaines maladies peuvent également favoriser l’apparition des calculs rénaux d’acide urique. Il s’agit notamment de l’hypertension, de l’obésité et du diabète. Les maladies entraînant une malabsorption intestinale peuvent quant à elles causer des calculs récurrents d’oxalate de calcium (maladie cœliaque, maladies inflammatoires de l’intestin surtout la maladie de Crohn…). Enfin, la sarcoïdose et le syndrome de Sjögren peuvent également être à l’origine des lithiases rénales.

 

Quels sont les symptômes du calcul rénal ?

La formation d’un calcul rénal étant asymptomatique, de nombreuses personnes ont des calculs rénaux sans pour autant ressentir quelque chose d’anormal. Mais lorsque le calcul migre vers les voies urinaires, il peut entraîner une forte crise de colique néphrétique. Cette douleur se manifeste généralement par des douleurs fluctuantes survenant par vagues et d’une intensité telle que l’individu qui en souffre n’arrive plus à tenir en place. En fonction de la location du calcul, les douleurs peuvent être ressenties au niveau du bas du dos, de l’abdomen, de la région des organes génitaux ou encore du pli de l’aine.

La colique néphrétique est souvent accompagnée de nausées, de vomissements, ou encore de sang dans l’urine (hématurie). Il y a également des cas où un calcul rénal engendre une forte fièvre. Cela se produit souvent lorsque le calcul bloque les voies urinaires et entraîne une infection rénale. L’obstruction empêchant le passage normal de l’urine, l’augmentation de la pression dans les voies urinaires conduit souvent à l’apparition d’infections sévères, et dans les cas les plus graves à une septicémie, c’est-à-dire à une infection touchant le sang. Quand une telle situation se présente, une prise en charge rapide est indispensable pour ne pas engager le pronostic vital.

 

Notez que l’obstruction prolongée des voies urinaires par un calcul rénal peut entraîner une insuffisance rénale aiguë et des dommages irréversibles aux reins.

 

La confirmation du diagnostic

Avec l’apparition des symptômes précités, des examens complémentaires sont souvent nécessaires pour déterminer les caractères du calcul :

  • L’ECBU (Examen cytobactériologique des urines) est utile pour déceler une infection urinaire et son origine. Lorsque le calcul est transparent sur la radiographie, un pH urinaire acide laisse souvent penser à un calcul d’acide urique ;
  • L’analyse par spectrophotométrie du calcul permet de déterminer avec précision la nature du calcul. Les résultats de cet examen sont très utiles pour établir le régime alimentaire à suivre par le patient pour limiter les risques de récidive ;

Un bilan biologique complet aide souvent à déceler les anomalies physiologiques causant les calculs rénaux.

 

Le traitement des calculs rénaux

Dans la majorité des cas (80 %), les calculs dont la taille est inférieure à 7 mm disparaissent d’eux-mêmes quelques semaines après leur formation en six semaines environ. Le processus d’élimination est accéléré si la personne boit beaucoup d’eau. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les médecins recommandent souvent aux personnes atteintes de maladies lithiasiques de boire au moins trois litres d’eau par jour.

Toutefois, en cas de colique néphrétique, il ne faut surtout pas boire. Il faut rappeler que lorsqu’un calcul bloque un uretère et empêche la circulation de l’urine, boire de l’eau aura pour effet d’augmenter la pression exercée sur l’uretère et par voie de conséquence la douleur.

Lorsque la colique néphrétique n’est pas très intense, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des analgésiques de type paracétamol ou acétaminophène peuvent suffire à la soulager. Au contraire, si elle est très intense, une hospitalisation rapide est nécessaire. Une fois sur place, de la morphine est administrée au patient par voie intraveineuse pour diminuer rapidement la douleur. Sachez également que la chaleur permet de soulager plus ou moins efficacement la douleur.

Lorsqu’il y a infection ou douleur non soulagée par les médicaments, il est impératif d’installer une sonde interne appelée sonde double J ou sonde JJ. Introduite par l’urètre et positionnée entre le rein et la vessie, elle permet de faire circuler librement l’urine malgré un calcul urinaire. Elle peut rester en place durant 12 mois, mais doit toutefois être retirée le plus rapidement possible une fois que le calcul est traité.

Si malgré l’utilisation d’une sonde JJ, on ne vient pas à bout du calcul urinaire, ce dernier doit être détruit ou enlever au moyen des techniques suivantes :

  • L’urétéroscopie : réalisée sous anesthésie générale, cette procédure permet d’extraire avec plus ou moins de facilité le calcul rénal. Son taux d’efficacité oscille entre 65 et 90 % ;
  • La lithotripsie par ondes de choc : cette technique consiste à détruire directement le calcul par des ultrasons. Elle se fait depuis l’extérieur du corps mais le risque d’hématome est important. De plus, plusieurs séances sont souvent nécessaires pour fragmenter entièrement le calcul ;
  • La néphrolithotomie percutanée : cette technique est surtout préconisée lorsque le calcul se trouve dans les cavités du rein. Elle consiste à introduire dans le rein un appareil appelé néphroscope pour fragmenter le calcul. L’insertion de cet appareil se fait via une incision faite dans le dos du patient. À sa sortie, cette technique était considérée comme une révolution. Aujourd’hui, elle est pratiquement abandonnée au profit de l’urétéroscopie.

 

Comment prévenir le calcul rénal ?

Les mesures préventives doivent être scrupuleusement observées par les personnes à risque mais surtout celles qui ont déjà eu des calculs rénaux : 

  • Une bonne hydratation : boire au moins deux litres d’eau par jour constitue le meilleur moyen de prévenir les calculs rénaux. Cette quantité doit être augmentée durant un effort physique important ou lorsque la température ambiante est plus élevée. Pour déterminer si l’on boit suffisamment d’eau ou non, il suffit de se référer à la couleur de l’urine. L’hydratation est bonne lorsque l’urine n’a pas de couleur ou lorsqu’il est jaune pâle ;
  • Manger des aliments riches en citrate : jus d’orange, de citron ou de tomate. Attention, le jus de pamplemousse est à éviter. En effet, certaines études tendent à mettre en relief que le jus de pamplemousse augmenterait les risques de formation de calcul rénal ;
  • Limiter la consommation d’aliments riches en oxalate : bette à carde, chocolat… ;
  • Manger des aliments riches en calcium : attention, il faut demander l’avis du médecin pour déterminer la quantité indispensable et nécessaire ;
  • Privilégier les aliments riches en potassium : pomme de terre, avocat, haricot, banane, cantaloup… ;
  • Limiter les prises prolongées de vitamine D et de vitamine C. La vitamine D augmente le taux de calcium dans le sang et donc dans l’urine. La vitamine C quant à elle est transformée en oxalate par le corps.

 

La prise en charge des soins

Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, il y a un fort risque de rechute en cas de calculs rénaux. Afin d’assurer la prise en charge de l’intégralité des soins, pensez à souscrire une mutuelle santé. L’intérêt principal de cette dernière est d’offrir une protection sociale et médicale en toute circonstance. Son rôle complémentaire est de rembourser ce que l’assurance maladie ne rembourse pas. Pour ceux qui souffrent de calculs, opter pour une mutuelle santé c’est choisir la tranquillité.

En fonction des formules et des niveaux de garanties choisis, une mutuelle santé peut vous offrir des avantages divers, tels que : 

  • Le tiers payant ;
  • L’accès à des prestations qui peuvent faciliter la vie quotidienne ;
  • Des conseillers pour vous assister si vous avez des interrogations ou un quelconque problème avec la prise en charge des soins ;
  • Des procédures de remboursement simplifiées ;
  • Des réductions des cotisations ;
  • Un paiement fractionné des cotisations annuelles sans frais supplémentaires.

 

Comme vous le savez certainement, les établissements proposant des mutuelles sont particulièrement nombreux. Dans ces conditions, choisir le contrat le plus adapté à ses besoins peut sembler compliqué. Sur ce point, sachez que Santors vous assiste et vous aidez à faire les meilleurs choix en comparant les nombreuses offres sur le marché.

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