Les examens obligatoires remboursables par l’Assurance maladie durant la grossesse
Durant la grossesse, il y a quelques examens qui doivent absolument être effectués. En France, les importantes dépenses de santé des femmes enceintes sont prises en charge par l’État. Cette prise en charge se fait comme suit : La totalité des frais des examens obligatoires est remboursée par l’Assurance maladie à hauteur de 100 % du tarif de base de la Sécurité sociale. Cependant, ce n’est pas le cas des deux premières échographies que doit faire la femme enceinte. Effectivement, le remboursement de celles-ci est plutôt à hauteur de 70 % dudit tarif de base. Durant leur grossesse, les femmes enceintes françaises profiteront de l’accompagnement de l’Assurance maladie pour tous les remboursements autres que celui des examens obligatoires. La déclaration de la grossesse auprès de la caisse d’Assurance maladie doit être faite dans les trois premiers mois de grossesse pour que la future maman puisse bénéficier de cette prise en charge. Elle peut être réalisée après le premier examen effectué par un gynécologue ou une sage-femme. La future maman peut choisir entre faire la déclaration de grossesse en ligne et par courrier.
Les démarches nécessaires avant le grand jour
Comme susmentionné, la première condition pour bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance maladie est la déclaration de la grossesse au moins trois mois avant l’accouchement. Pour ce faire, les démarches sont les suivantes si vous avez décidé de procéder à une déclaration papier : Tout d’abord, le médecin traitant ou la sage-femme doit remplir un formulaire servant de déclaration de grossesse appelé « Premier examen prénatal ». Ce dernier comprend trois volets, à savoir un volet rose destiné à la caisse d’assurance maladie et deux volets bleus pour la caisse d’allocations familiales. En même temps, la femme enceinte doit procéder à la mise à jour de sa carte vitale si ce n’est pas déjà fait. Cela lui permettra de profiter des conditions de remboursement plus rapides. On peut faire cette mise à jour dans certaines pharmacies et les bornes de la CPAM ou Caisse primaire d’assurance maladie. À faire au début de la grossesse, elle est à renouveler après 6 mois. Il faut également se mettre en contact avec la maternité dans laquelle elle souhaite accoucher et se renseigner pour savoir si celle-ci applique des tarifs conventionnés ou non. Pour les salariées, elles doivent aviser leur employeur afin de mettre en place une planification pour la période de congé de maternité. Rappelons que cette dernière dure généralement 16 semaines.
Les actes qui ne sont pas pris en charge à 100%
Bien que l’Assurance maladie rembourse partiellement ou totalement les examens prénataux, sachez qu’il existe de nombreux examens à effectuer au cours de la grossesse. Et oui, la liste est longue. Pour vivre sa grossesse en toute sérénité, il est nécessaire de surveiller son évolution de près. Seule la souscription d’une complémentaire santé ou mutuelle pour femme enceinte peut garantir un remboursement intégral. Une mutuelle ou une complémentaire santé prend en charge le montant restant que la femme enceinte doit payer après le remboursement par l’Assurance maladie. On parle ici du ticket modérateur. Il peut s’agir par exemple des dépassements d’honoraires de l’anesthésiste, du gynécologue, du responsable de l’accouchement, etc. Selon le contrat, la mutuelle grossesse est en mesure de rembourser les frais d’hospitalisation, voire les frais de confort. Ces derniers concernent certaines commodités comme les frais de télévision et bien d’autres équipements pouvant rendre agréable le séjour à l’hôpital. Les frais d’une chambre individuelle sont également remboursables par une complémentaire santé. Voilà pourquoi il est nécessaire de bien choisir sa mutuelle santé.
Des conseils pour bien choisir une mutuelle pour femme enceinte ?
Il existe de nombreuses offres de mutuelle pour femme enceinte. Pour pouvoir faire le bon choix, la future maman doit tenir compte notamment des taux de remboursement et de l’importance des garanties offertes. Ces derniers déterminent la qualité d’une mutuelle santé. D’autres points de vigilance sont aussi à voir de près. Parmi ces points figure le délai de carence. Avant de signer le contrat d’assurance, la future maman doit se renseigner particulièrement sur ce critère de choix. Il est à noter que le délai de carence influence les remboursements d’une mutuelle. Si le contrat stipule une durée de carence de 3 à 6 mois, cela veut dire qu’elle ne pourra bénéficier d’aucune prise en charge durant cette période. Deux cas peuvent alors se présenter :
- La femme enceinte a déjà souscrit une mutuelle avec délai de carence sans le savoir. Dans ce cas, elle peut résilier le contrat et changer de mutuelle qui n’impose pas de délai de ce genre,
- La femme n’a pas encore de mutuelle grossesse. De ce fait, elle peut choisir une complémentaire santé exempte de délai de carence pour profiter de la prise en charge dans l’immédiat. Dans ce cas, il est conseillé de lire attentivement les conditions inhérentes à chaque forfait.
La prime de naissance fait également partie des critères de choix à prendre en compte. Il s’agit d’une somme que la mutuelle verse à la femme à la naissance de son bébé. Notons que cette prime est également valable en cas d’adoption du bébé. Une prime de naissance est loin d’être proposée par toutes les compagnies d’assurance. Nombreuses sont celles qui en mettent à la disposition de leurs clients, mais à certaines conditions. Il arrive parfois qu’un contrat d’adhésion de plus d’un an soit exigé. Afin de trouver la mutuelle qui correspond vraiment à ses besoins, il est important de faire un maximum de comparaisons, car beaucoup d’entre elles proposent des formules permettant un remboursement à 100 % des dépenses liées à la maternité. Certaines proposent même des prestations supplémentaires. Parmi celles-ci, on trouve par exemple un forfait Fécondité in vitro ou FIV, un forfait amniocentèse et la prime de naissance.
La prise en charge de l’accouchement
Une femme enceinte peut accoucher dans un établissement conventionné ou non conventionné, selon sa préférence.
Accouchement dans un établissement conventionné
En choisissant une clinique ou un hôpital conventionné, elle aura droit à un remboursement à hauteur de 100 % du tarif de base de la Sécurité sociale sur les frais importants. La prise en charge, dans ce cas, concerne le frais de l’accouchement proprement dit, l’anesthésie péridurale, voire une césarienne le cas échéant. L’avantage majeur en optant pour un établissement conventionné, c’est le prise en charge intégrale des frais de séjour à l’hôpital pouvant aller jusqu’à 12 jours après l’accouchement. On peut dire que c’est la meilleure option pour les femmes qui nécessitent un séjour prolongé à l’hôpital. Le remboursement des frais du transport en ambulance fait souvent partie des avantages de cette option. Il en est de même pour un véhicule de transport sanitaire ayant fait l’objet d’une prescription médicale. Il est à noter que la prise en charge intégrale de tous les frais médicaux d’une femme enceinte, qui commence au sixième mois de sa grossesse, s’achève au douzième jour après son accouchement. Par la suite, ses droits sont les mêmes que ceux que les autres assurés.
Accouchement dans une clinique ou un hôpital non conventionné
En préférant accoucher dans un établissement non conventionné, une femme enceinte est soumise à d’autres conditions de remboursement. Malgré la prise en charge au même taux par rapport au tarif de base, l’Assurance maladie ne couvre pas les dépassements facturés par la clinique ou l’hôpital. Il revient à la patiente de régler ces derniers. Voilà pourquoi une complémentaire santé ou une mutuelle pour femme enceinte est incontournable. Ces dépassements peuvent être très élevés. Il faut alors se renseigner au préalable sur les éventuels frais ou même demander un devis. Dans la majorité des cas, avancer les frais est nécessaire pour toucher un remboursement par la suite.
Pourquoi souscrire une mutuelle santé avant de tomber enceinte ?
Vous souhaitez avoir un bébé ? La souscription d’une mutuelle grossesse au moins 3 mois avant de tomber enceinte est vivement recommandée. Voici les raisons principales : Dans un premier temps, cela permet à la maman en devenir de s’assurer de bénéficier du remboursement des soins préliminaires et des diverses préventions. Ces derniers n’étant pas intégralement remboursés par la Sécurité sociale, les dépenses peuvent vite s’accumuler pour une femme qui souhaite avoir un enfant. Deuxièmement, la souscription anticipée d’une mutuelle santé donne la possibilité de changer ou de résilier une formule déjà contractée. À titre d’information, sachez que la loi Châtel stipule une adhésion de 12 mois minimum pour envisager une résiliation. Troisièmement, en signant au moins 3 mois avant la date prévue pour l’accouchement (DPA), une femme enceinte est certaine de percevoir la prime de maternité. Cependant, il faut s’assurer que la mutuelle choisie propose cette dernière.
L’importance d’une mutuelle après la naissance
Lorsqu’on est enceinte, les avantages d’une bonne mutuelle ne se limitent pas à la période de la grossesse. Précisons que divers frais peuvent encore être à la charge de la femme à la suite de l’accouchement. Selon les circonstances, on peut citer la rééducation du périnée, les suivis gynécologiques, etc. De ce fait, opter pour une formule qui offre les garanties les plus élargies possible est vivement recommandé. Il faut toujours garder en tête que les dépenses générées par les frais de visite chez un médecin ou un pédiatre peuvent occuper une grande partie du budget familial. De plus, il fait prendre en compte les médicaments et les appareils médicaux nécessaires. Une bonne mutuelle pour femme enceinte propose également des garanties facultatives, à savoir un forfait médecine douce ou aide à domicile. Bien des femmes qui viennent d’accoucher ont besoin de ce genre d’intervention paramédicale. Il existe une multitude d’offres sur le marché à l’heure actuelle, et les prestations peuvent beaucoup varier d’une compagnie d’assurance à une autre. Il en est de même pour le montant des cotisations. Comme susmentionné, le meilleur moyen de ne pas s’y perdre est de faire un maximum de comparaisons. Un comparateur en ligne peut vous aider à identifier la mutuelle idéale, et ainsi vivre avec sérénité cette nouvelle étape de votre vie.