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Qu’est-ce que la maladie de Parkinson et pourquoi souscrire à une mutuelle santé ?

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Sommaire

Tout comprendre sur les causes, les symptômes et le traitement de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une pathologie due à la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Ces cellules nerveuses, situées dans la partie du cerveau appelée la « substance noire », produisent la dopamine.

Cette dernière, rappelons-le, est le neurotransmetteur qui intervient comme messager entre les cellules du cerveau responsables du contrôle des mouvements du corps.

La destruction des neurones dopaminergiques entraîne une forte baisse de la production de dopamine. Ce qui aura pour effet d’altérer le contrôle des synapses. Ce trouble est à l’origine de tous les symptômes de la maladie de Parkinson.

L’importance de la dégénérescence peut varier d’un individu à l’autre. C’est pour cette raison que la pathologie peut évoluer de manière très différente selon les patients, et ce, indépendamment de l'âge auquel elle est apparue.

 

Zoom sur les causes de la maladie de Parkinson

Les causes de la maladie de Parkinson demeurent encore inconnues jusqu’à ce jour. Cependant, outre le vieillissement, les spécialistes suspectent aussi une prédisposition héréditaire. Une variante génétique peut être à l’origine du développement de la pathologie, notamment quand celle-ci survient chez des sujets très jeunes ou approchant la soixantaine.

Bien sûr, si cette déduction tend à se confirmer au fil des années, les chercheurs ignorent où ont lieu les mutations et leurs véritables impacts.

Pour le moment, les spécialistes se rejoignent sur l’hypothèse que certains facteurs de risque liés à l’environnement sont susceptibles de déclencher le trouble. L’exposition aux pesticides reste la cause la plus établie. Le doute subsiste encore quant à l’influence de certains facteurs tels que :

  • Les métaux (plomb, manganèse et mercure, fer, cuivre, cobalt et autres), les toxines non-métalliques (cyanure, monoxyde de carbone, colle, etc.) et les solvants organiques
  • Certaines maladies courantes (diabète, traumatismes crâniens, constipation) et certaines infections virales (varicelle, rougeole, rubéole, oreillons, etc.)
  • La prise de neuroleptiques
  • L’adoption d’un régime alimentaire pauvre en antioxydants
  • La dépression et le stress

 

Comment se manifeste-t-elle ?

À ses débuts, la maladie de Parkinson émerge de manière insidieuse. Les douleurs mal localisées, la réduction de l'activité, les raideurs fluctuantes et les difficultés d'écriture peuvent être des signes avant-coureurs.

La pathologie progresse lentement jusqu’à ce qu’elle apparaisse, après une longue période de 5 à 10 ans, à travers des symptômes spécifiques. Ces manifestations motrices sont regroupées sous la fameuse appellation « triade parkinsonienne ».

 

L'hypertonie ou la rigidité des muscles

L’hypertonie est l’un des symptômes qui caractérisent la maladie de Parkinson. La rigidité des muscles s’explique par la tension excessive due à une exagération du tonus musculaire. Cette hypertonie, dite de type extrapyramidale, se manifeste par une forte raideur des membres et de l'axe (le rachis).

En mobilisant les articulations du patient, le médecin constatera une résistance involontaire qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement. Ce phénomène, qualifié de roue dentée, se manifeste par la fixation des membres dans la position qu'on leur impose.

C’est pour cette raison que le geste du malade n’est plus fluide, mais saccadé. Par ailleurs, en observant la personne pendant qu’elle marche, on constate une diminution du balancement d'un bras.

Si la rigidité des muscles entraîne des difficultés dans l'exécution des mouvements, elle peut aussi occasionner d’intenses douleurs musculaires. Pour finir, il convient de noter que l’hypertonie peut aussi se manifester au repos. Dans ce cas, la raideur impose au patient d’adopter une posture voûtée (la tête généralement baissée).

 

L’akinésie (difficulté à initier un mouvement automatique) et/ou la dyskinésie (le ralentissement des mouvements)

L’akinésie est un autre signe caractéristique de la pathologie de Parkinson. L’affection neurodégénérative fait que le patient éprouve des difficultés à exécuter des mouvements coordonnés et/ou précis.

Les gestes peuvent être rares, lents et difficiles à réaliser. Au début de la maladie, l’akinésie et la dyskinésie se remarquent à travers les difficultés d’écritures qui vont s’aggraver avec le temps.

À leur apogée, les troubles se constatent surtout durant la marche. Le malade a du mal à démarrer. Il piétine en exécutant de petits pas. Ses bras sont immobiles et ne se balancent plus comme ceux d’une personne normale. Ses pieds restent collés au sol. En examinant de près le patient, on notera qu’il a le dos courbé et le cou raide.

Il peut aussi arriver que le blocage survienne après le démarrage. Dans ce cas, la personne sera brutalement figée et incapable d’avancer. Les experts appellent ce phénomène l’enrayage cinétique.

L’akinésie peut se solder par une perte des mouvements semi-automatiques, mais également des gestes inconscients. La personne va avoir du mal à articuler, si bien que la parole devient alors rare et monotone. Son regard est fixe. Son visage, lui, présente des traits figés et peu expressifs.

 

Les tremblements

Les tremblements constituent la troisième partie de la triade parkinsonienne. Ces symptômes s'observent le plus souvent au repos, mais ils peuvent aussi se manifester en cas d'émotions fortes. On peut surtout les constater quand le malade essaie de maintenir une attitude spécifique.

Le tremblement peut, par exemple, apparaître lorsqu’il maintient ses bras tendus devant lui. Dans tous les cas, le trouble disparaîtra lors de mouvements ou de l'exécution de gestes volontaires.

Les tremblements peuvent toucher toutes les zones du corps. Au niveau des mains, on observe un mouvement d'émiettement de pain entre les doigts. Sur le visage, le tremblement peut se voir au niveau des lèvres et du menton.

À noter : les tremblements sont assez fréquents chez les personnes atteintes de la pathologie de Parkinson. Il peut cependant arriver que certains malades n’en souffrent pas.

 

D’autres troubles liés à la maladie de Parkinson

Outre les symptômes majeurs expliqués précédemment, d’autres troubles peuvent aussi être associés à la maladie de Parkinson. On peut notamment citer :/

 

  • La diminution des réflexes de posture et les troubles de l’équilibre
  • Les troubles digestifs ou urinaires
  • Les douleurs et les crampes
  • Les bouffées de chaleur et les sueurs
  • La salivation excessive
  • L’hypotension orthostatique
  • Les troubles du sommeil
  • Les troubles psychiques et cognitifs (dépression, irritabilité, anxiété, hallucinations visuelles et autres).

 

Le dépistage de la maladie de Parkinson

Aucun test spécifique n’a pour le moment été indiqué pour dépister la maladie de Parkinson. Le diagnostic demeure particulièrement complexe dans la mesure où la pathologie peut se manifester de manière totalement différente d'une personne à une autre. Par ailleurs, l’identification du trouble nécessite souvent l’intervention de plusieurs spécialistes.

Le diagnostic peut éventuellement être effectué par un médecin généraliste par le biais d'un examen clinique. Le praticien procède à l’inventaire des différents symptômes pouvant être liés à la maladie de Parkinson. Il réalise également un bilan de santé général du patient.

Différents tests et analyses complémentaires peuvent être nécessaires. Une analyse du sang peut servir à exclure d'autres affections susceptibles de provoquer les symptômes. Les tests d’imagerie (tels que l'IRM ou un scanner du cerveau) peuvent aussi servir à détecter d'autres maladies.

S’il s’avère que le bilan clinique n’est pas très concluant, d’autres examens seront pratiqués. Il se peut alors que l’on ait recours à un bilan urodynamique ou à une ponction lombaire. Un électrocardiogramme ou électro-encéphalogramme peut être utile. Enfin, le médecin peut éventuellement prescrire un test à base de carbidopa-levodopa.

Dans tous les cas, l’avis du neurologue servira à confirmer ou à infirmer le constat. Ce spécialiste procède à un examen du patient tout en prenant en compte ses antécédents médicaux. Le croisement entre le bilan clinique et les analyses neurologiques permettent alors d’établir un diagnostic précis.

 

Comment prévenir la maladie de Parkinson ?

Puisque les causes de la pathologie demeurent inconnues, la prévention reste encore assez difficile dans le cas de la maladie de Parkinson. Les experts estiment toutefois que la non-exposition aux facteurs de risques devrait largement réduire la probabilité d’apparition du trouble.

Les chercheurs ont aussi découvert que la consommation de boissons à base de caféine, de manière modérée, servirait à se protéger de cette affection. Les boissons telles que le café, le cola et le thé vert sont les plus citées. Bien sûr, pour que l’effet soit efficace, ces breuvages doivent être consommés à une certaine dose (environ 5 tasses ou 400 mg à 2,5 g de caféine par jour).

On estime également que les personnes dépendantes du tabac sont moins susceptibles de contracter la maladie de Parkinson. La nicotine, qui est fortement présente dans les produits à base de tabac, stimule effectivement la libération de dopamine.

Cette propriété a pour effet de compenser le déficit en dopamine constaté chez les malades. Selon les spécialistes, le risque d’apparition et d’aggravation de l’affection diminuerait de 56 % chez les fumeurs. Cependant, si ces derniers sont moins susceptibles de souffrir du trouble neurodégénératif, ils s’exposent à de sérieux risques de cancers dus au tabagisme.

Pour finir, les tests récemment réalisés montrent que la consommation d'aliments riches en vitamine E aide à prévenir la maladie de Parkinson. L’ibuprofène serait aussi associé à un risque réduisant de la pathologie.

Dans tous les cas, l’avis d’un praticien confirmera si les pratiques préventives sont réellement adaptées à l’état de santé de la personne.

 

Qu’en est-il du traitement ?

Il n’existe, à ce jour, aucun traitement curatif capable de guérir la maladie de Parkinson. Souvent, au moment de la réalisation du diagnostic, l’affection neurodégénérative aura déjà touché 70 à 80 % des neurones dopaminergiques. À ce stade, les effets de la perte sont quasiment irréversibles.

Parvenir à ralentir ou arrêter la progression de la pathologie serait pratiquement impossible. Du côté des praticiens et des spécialistes, l’objectif consistera donc à atténuer les symptômes de la pathologie grâce à diverses pratiques.

Ces soins palliatifs doivent être appliqués en tenant compte de l’évolution de la maladie. En général, les « parkinsoniens » sont amenés à poursuivre un parcours en trois étapes. La première, celle de la « lune de miel », dure 3 à 8 ans. Pendant cette période, le malade mène une vie normale grâce aux médicaments dopaminergiques.

Durant la seconde phase, celle des fluctuations motrices, le traitement médicamenteux perd progressivement son efficacité. Le patient souffrira à nouveau d’akinésie et de dyskinésie. L’étape finale, celle de la perte totale d’efficacité du traitement, est la plus difficile. À ce niveau, les problèmes de motricités vont s’intensifier et s’accompagner de troubles cognitifs.

 

Le traitement médicamenteux

Le choix de la médication à appliquer dépend de plusieurs facteurs. L’âge, le mode de vie du patient et la gravité de la pathologie font partie des indications essentielles. Le médecin prescrira les médicaments à utiliser en fonction de la situation.

 

La lévodopa ou L-dopa (précurseur de la dopamine)

Ce médicament est le plus répandu lorsqu’il s’agit de traiter la maladie de Parkinson. La lévodopa a pour propriété de se transformer en dopamine quand elle arrive dans l’organisme, notamment dans le système nerveux. La substance permet alors de pallier le manque de neurotransmetteur.

La perte étant compensée, le patient peut mener une vie presque normale pendant plusieurs années.

La L-dopa est souvent associée au carbidopa ou au bensérazide afin d’optimiser ses vertus ou de limiter ses effets secondaires. La lévodopa s'avère très efficace durant la phase de la « lune de miel ». Elle agit en atténuant les difficultés de mouvements, les tremblements et la rigidité des membres. Cependant, son efficacité diminue au fur et à mesure que la maladie évolue.

 

Les agonistes de la dopamine

Ces médicaments imitent les effets de la dopamine. Parmi les agonistes les plus connus, vous avez :

  • Le pergolide,
  • La bromocriptine,
  • Le ropinirole,
  • Le ramipexole.

Ces substances peuvent être associées à la L-dopa. Ce choix de médication est généralement recommandé quand le malade entre dans la deuxième étape, celle des fluctuations motrices.

 

Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B (IMAO B)

Ces composants ont pour effet de diminuer la dégradation de la dopamine naturelle et de celle formée à partir de la lévodopa. Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B (IMAO B) comme la sélégiline et la rasagiline sont très efficaces.

En effet, en plus de limiter la perte du neurotransmetteur, ils agissent en empêchant la formation de radicaux libres et de toxines neurologiques. Cette vertu contribue fortement à la protection des cellules saines.

 

Les anticholinergiques

Les anticholinergiques, tels que la benzotropine et le trihexyphénidyle, sont utilisés depuis des décennies dans le traitement de la maladie de Parkinson. Elles ont la propriété de rétablir l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau.

Ces médicaments servent surtout à atténuer les tremblements, notamment chez les patients les plus jeunes.

 

Les inhibiteurs de la catéchol O-méthyltransférase (COMT)

Ces substances agissent en bloquant l'enzyme qui dégrade la lévodopa. Elles sont utilisées afin de prolonger l'effet du traitement à la carbidopa-levodopa. De ce fait, elles sont surtout prescrites durant les phases 2 et 3 de l’évolution de la maladie.

 

L'amantadine

À la différence des composants cités précédemment, l’amantadine n’est pas un médicament, mais plutôt une drogue antivirale. Elle a été conçue pour traiter l'influenza. Cependant, les tests ont prouvé que cette dernière a des effets significatifs sur l’affection neurodégénérative.

L’amantadine peut être utilisée à tout moment. Actuellement, celle-ci intervient dans le traitement de la maladie de Parkinson quand celle dernière n’est encore qu’au stade précoce. Le médicament peut alors être associé à la lévodopa.

 

Les antidépresseurs

Les antidépresseurs n’interviennent pas directement dans le traitement de la pathologie même s’ils servent à atténuer les troubles de motricité. Ils agissent surtout en soulageant le patient de son état dépressif.

 

La neurochirurgie et les traitements expérimentaux

Il peut arriver que la lévodopa n’agisse plus de manière stable dans le traitement de la maladie de Parkinson. Dans ce cas, le praticien peut recourir à la neurochirurgie. Cette pratique est recommandée depuis plus de 20 ans comme thérapie alternative.

L’objectif de la chirurgie au cerveau est de générer une stimulation cérébrale profonde grâce à des électrodes implantées dans certaines parties spécifiques du cerveau. L’idée est de réduire les tremblements et la rigidité musculaire, mais aussi de faciliter les mouvements.

La neurochirurgie ne peut être appliquée que sur un individu atteint de la maladie de Parkinson depuis plus de 5 ans. Le spécialiste doit également s’assurer que l’état de santé du patient n’est pas encore trop dégradé. En outre, il doit vérifier que la personne ne présente pas de troubles psychiatriques.

En ce qui concerne les traitements expérimentaux, diverses solutions sont en cours de développement. Les tests sur la greffe de cellules dopaminergiques fœtales et la thérapie génique devraient aboutir. Toutefois, aucune de ces thérapies n’est encore pratiquée pour le moment.

 

Le traitement non médicamenteux

Les traitements non médicamenteux visent à améliorer les conditions et l’hygiène de vie du malade. Ils concernent :

 

Son mode de vie

Pour augmenter la mobilité, l'équilibre et la coordination du corps, le patient doit être actif. La pratique d’une activité physique est donc vivement recommandée. Toute forme d’exercice physique est bénéfique. Toutefois, ceux permettant de faire travailler le corps et de pratiquer des exercices des articulations sont à privilégier. La marche et le jogging font partie des activités les plus efficaces.

La musicothérapie reste une bonne alternative. Associée à la physiothérapie, cette approche contribue à augmenter la coordination motrice chez la personne malade. En outre, elle a aussi pour effet d’améliorer sa qualité de vie. Pour plus d’efficacité, toutes les activités peuvent être complétées par quelques séances de kinésithérapie.

La pratique d’une technique de relaxation comme le yoga, le tai-chi ou la massothérapie est également préconisée. Ces solutions sont importantes pour atténuer les symptômes évidents, mais aussi pour lutter contre la dépression.

D’une part, elles vont permettre au patient d’améliorer la souplesse, l'équilibre et la force musculaires. D’autre part, elles l’aideront à mieux se détendre.

 

Son alimentation

L’alimentation d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson doit contribuer à optimiser l'action bénéfique de la Lévodopa. Les aliments riches en glucides et en protéines seront d’une grande aide.

Les fruits et les légumes, sources de vitamine D, de fibres alimentaires et d’antioxydants, sont aussi recommandés. En outre, les médecins préconisent aux malades de boire au moins 1 litre d'eau par jour afin de prévenir la constipation.

 

Son quotidien

La maladie de Parkinson peut être source de nombreux problèmes psychologiques et personnels. L’accompagnement d’un professionnel dédié (psychologue, psychothérapeute et autres) peut aider le patient à mieux affronter les épreuves.

Il peut également arriver que le malade ait des difficultés à s’exprimer. Dans ce cas, l’intervention d’un spécialiste en orthophonie sera d’une grande utilité.

À noter : les soins non médicamenteux, tels que la médecine traditionnelle chinoise, peuvent aussi contribuer à favoriser le traitement de la pathologie. Il a été prouvé que l’électroacupuncture peut servir à régénérer les neurones détériorés. L’acupuncture, quant à elle, agit en ralentissant la progression de la maladie.

Actuellement, d’autres techniques spécifiques, comme la méthode Alexander et le Trager, sont conseillées par les praticiens. La première est un mode de rééducation posturale ou psychomotrice basé sur le développement de l'attention et le contrôle du mouvement. La seconde est une approche psychocorporelle. Cette dernière vise à libérer le corps et le mental par le toucher et l'éducation au mouvement.

 

Mutuelle et maladie de Parkinson : l'intérêt d'avoir une couverture dédiée

La maladie de Parkinson est considérée comme étant un mal chronique classé dans la catégorie des affections ALD (Affection Longue Durée). Ce statut signifie qu’elle est prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

Le patient atteint du trouble peut alors prétendre à une indemnisation d’actes tels que la kinésithérapie, les soins infirmiers à domicile, l’orthophonie et autres.

 

La prise en charge offerte par la mutuelle

La couverture de l’Assurance maladie est donc intégrale. Cependant, certaines prestations sont exonérées du ticket modérateur. Elles peuvent toutefois être prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

Les assurés qui disposent d’une complémentaire santé peuvent bénéficier d’un remboursement à hauteur de 100 % sur :

  • Les consultations sur la base du tarif de la Sécurité sociale
  • Les médicaments dédiés « parkinsoniens » incluant les génériques
  • Les examens
  • Les dispositifs médicaux
  • Les soins annexes
  • Les cures thermales
  • Les frais de transport.

Le traitement de la maladie de Parkinson peut durer pendant de nombreuses années, voire même à vie. Une complémentaire santé permettra au patient et à sa famille d’alléger considérablement les dépenses.

Une bonne mutuelle devrait servir à couvrir les frais supplémentaires liés à une hospitalisation. En outre, elle devrait aussi aider dans la prise en charge de certains soins. Il faut savoir que l’intervention d’un neurochirurgien et le recours aux aides à la mobilité (déambulateur, fauteuil roulant et autres) peuvent être très coûteux.

 

La reconnaissance du handicap

Cette solution peut être associée à la formule de base proposée par la mutuelle. Un senior atteint de la maladie de Parkinson peut bénéficier d’indemnités journalières pendant une durée de 3 ans. Cependant, la situation peut très vite devenir difficile quand elle n’a plus droit aux congés maladie.

L’alternative, dans ce cas précis, consiste à recouvrir à la mise en invalidité. La reconnaissance du handicap permet alors au patient de recevoir une pension calculée sur le salaire annuel moyen.

Le taux est de 30 % si la personne peut encore travailler. Il est de 50 % si le salarié ne peut plus occuper sa fonction.

L’indice est aussi de 50 % s’il s’avère que le malade ne peut plus travailler et qu’il doit bénéficier d’une assistance. Un forfait aide à domicile vient s’ajouter au montant si l’accompagnement implique une aide à domicile.

 

Les aides de l’État

En plus de la prise en charge de la mutuelle et de la pension d’invalidité, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent accéder à diverses aides et subventions de l’État. Les patients peuvent, par exemple, souscrire une AAH (Allocation aux Adultes Handicapés). Ce dispositif est ouvert aux personnes reconnues handicapées à 80 %.

L’ASI (Allocation Supplémentaire d’Invalidité) est aussi une alternative intéressante. Cette aide est destinée aux personnes atteintes d’une invalidité générale réduisant la capacité de travail des 2/3.

Enfin, vous avez également l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) pour les seniors de plus de 60 ans et les aides ponctuelles pour l’aménagement du logement.

Selon les experts, la maladie de Parkinson constitue aujourd’hui un fardeau important sur le plan familial, social et économique. En souscrivant une mutuelle, l’assuré bénéficiera donc d’une meilleure prise en charge.

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Sommaire

Tout comprendre sur les causes, les symptômes et le traitement de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une pathologie due à la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Ces cellules nerveuses, situées dans la partie du cerveau appelée la « substance noire », produisent la dopamine.

Cette dernière, rappelons-le, est le neurotransmetteur qui intervient comme messager entre les cellules du cerveau responsables du contrôle des mouvements du corps.

La destruction des neurones dopaminergiques entraîne une forte baisse de la production de dopamine. Ce qui aura pour effet d’altérer le contrôle des synapses. Ce trouble est à l’origine de tous les symptômes de la maladie de Parkinson.

L’importance de la dégénérescence peut varier d’un individu à l’autre. C’est pour cette raison que la pathologie peut évoluer de manière très différente selon les patients, et ce, indépendamment de l'âge auquel elle est apparue.

 

Zoom sur les causes de la maladie de Parkinson

Les causes de la maladie de Parkinson demeurent encore inconnues jusqu’à ce jour. Cependant, outre le vieillissement, les spécialistes suspectent aussi une prédisposition héréditaire. Une variante génétique peut être à l’origine du développement de la pathologie, notamment quand celle-ci survient chez des sujets très jeunes ou approchant la soixantaine.

Bien sûr, si cette déduction tend à se confirmer au fil des années, les chercheurs ignorent où ont lieu les mutations et leurs véritables impacts.

Pour le moment, les spécialistes se rejoignent sur l’hypothèse que certains facteurs de risque liés à l’environnement sont susceptibles de déclencher le trouble. L’exposition aux pesticides reste la cause la plus établie. Le doute subsiste encore quant à l’influence de certains facteurs tels que :

  • Les métaux (plomb, manganèse et mercure, fer, cuivre, cobalt et autres), les toxines non-métalliques (cyanure, monoxyde de carbone, colle, etc.) et les solvants organiques
  • Certaines maladies courantes (diabète, traumatismes crâniens, constipation) et certaines infections virales (varicelle, rougeole, rubéole, oreillons, etc.)
  • La prise de neuroleptiques
  • L’adoption d’un régime alimentaire pauvre en antioxydants
  • La dépression et le stress

 

Comment se manifeste-t-elle ?

À ses débuts, la maladie de Parkinson émerge de manière insidieuse. Les douleurs mal localisées, la réduction de l'activité, les raideurs fluctuantes et les difficultés d'écriture peuvent être des signes avant-coureurs.

La pathologie progresse lentement jusqu’à ce qu’elle apparaisse, après une longue période de 5 à 10 ans, à travers des symptômes spécifiques. Ces manifestations motrices sont regroupées sous la fameuse appellation « triade parkinsonienne ».

 

L'hypertonie ou la rigidité des muscles

L’hypertonie est l’un des symptômes qui caractérisent la maladie de Parkinson. La rigidité des muscles s’explique par la tension excessive due à une exagération du tonus musculaire. Cette hypertonie, dite de type extrapyramidale, se manifeste par une forte raideur des membres et de l'axe (le rachis).

En mobilisant les articulations du patient, le médecin constatera une résistance involontaire qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement. Ce phénomène, qualifié de roue dentée, se manifeste par la fixation des membres dans la position qu'on leur impose.

C’est pour cette raison que le geste du malade n’est plus fluide, mais saccadé. Par ailleurs, en observant la personne pendant qu’elle marche, on constate une diminution du balancement d'un bras.

Si la rigidité des muscles entraîne des difficultés dans l'exécution des mouvements, elle peut aussi occasionner d’intenses douleurs musculaires. Pour finir, il convient de noter que l’hypertonie peut aussi se manifester au repos. Dans ce cas, la raideur impose au patient d’adopter une posture voûtée (la tête généralement baissée).

 

L’akinésie (difficulté à initier un mouvement automatique) et/ou la dyskinésie (le ralentissement des mouvements)

L’akinésie est un autre signe caractéristique de la pathologie de Parkinson. L’affection neurodégénérative fait que le patient éprouve des difficultés à exécuter des mouvements coordonnés et/ou précis.

Les gestes peuvent être rares, lents et difficiles à réaliser. Au début de la maladie, l’akinésie et la dyskinésie se remarquent à travers les difficultés d’écritures qui vont s’aggraver avec le temps.

À leur apogée, les troubles se constatent surtout durant la marche. Le malade a du mal à démarrer. Il piétine en exécutant de petits pas. Ses bras sont immobiles et ne se balancent plus comme ceux d’une personne normale. Ses pieds restent collés au sol. En examinant de près le patient, on notera qu’il a le dos courbé et le cou raide.

Il peut aussi arriver que le blocage survienne après le démarrage. Dans ce cas, la personne sera brutalement figée et incapable d’avancer. Les experts appellent ce phénomène l’enrayage cinétique.

L’akinésie peut se solder par une perte des mouvements semi-automatiques, mais également des gestes inconscients. La personne va avoir du mal à articuler, si bien que la parole devient alors rare et monotone. Son regard est fixe. Son visage, lui, présente des traits figés et peu expressifs.

 

Les tremblements

Les tremblements constituent la troisième partie de la triade parkinsonienne. Ces symptômes s'observent le plus souvent au repos, mais ils peuvent aussi se manifester en cas d'émotions fortes. On peut surtout les constater quand le malade essaie de maintenir une attitude spécifique.

Le tremblement peut, par exemple, apparaître lorsqu’il maintient ses bras tendus devant lui. Dans tous les cas, le trouble disparaîtra lors de mouvements ou de l'exécution de gestes volontaires.

Les tremblements peuvent toucher toutes les zones du corps. Au niveau des mains, on observe un mouvement d'émiettement de pain entre les doigts. Sur le visage, le tremblement peut se voir au niveau des lèvres et du menton.

À noter : les tremblements sont assez fréquents chez les personnes atteintes de la pathologie de Parkinson. Il peut cependant arriver que certains malades n’en souffrent pas.

 

D’autres troubles liés à la maladie de Parkinson

Outre les symptômes majeurs expliqués précédemment, d’autres troubles peuvent aussi être associés à la maladie de Parkinson. On peut notamment citer :/

 

  • La diminution des réflexes de posture et les troubles de l’équilibre
  • Les troubles digestifs ou urinaires
  • Les douleurs et les crampes
  • Les bouffées de chaleur et les sueurs
  • La salivation excessive
  • L’hypotension orthostatique
  • Les troubles du sommeil
  • Les troubles psychiques et cognitifs (dépression, irritabilité, anxiété, hallucinations visuelles et autres).

 

Le dépistage de la maladie de Parkinson

Aucun test spécifique n’a pour le moment été indiqué pour dépister la maladie de Parkinson. Le diagnostic demeure particulièrement complexe dans la mesure où la pathologie peut se manifester de manière totalement différente d'une personne à une autre. Par ailleurs, l’identification du trouble nécessite souvent l’intervention de plusieurs spécialistes.

Le diagnostic peut éventuellement être effectué par un médecin généraliste par le biais d'un examen clinique. Le praticien procède à l’inventaire des différents symptômes pouvant être liés à la maladie de Parkinson. Il réalise également un bilan de santé général du patient.

Différents tests et analyses complémentaires peuvent être nécessaires. Une analyse du sang peut servir à exclure d'autres affections susceptibles de provoquer les symptômes. Les tests d’imagerie (tels que l'IRM ou un scanner du cerveau) peuvent aussi servir à détecter d'autres maladies.

S’il s’avère que le bilan clinique n’est pas très concluant, d’autres examens seront pratiqués. Il se peut alors que l’on ait recours à un bilan urodynamique ou à une ponction lombaire. Un électrocardiogramme ou électro-encéphalogramme peut être utile. Enfin, le médecin peut éventuellement prescrire un test à base de carbidopa-levodopa.

Dans tous les cas, l’avis du neurologue servira à confirmer ou à infirmer le constat. Ce spécialiste procède à un examen du patient tout en prenant en compte ses antécédents médicaux. Le croisement entre le bilan clinique et les analyses neurologiques permettent alors d’établir un diagnostic précis.

 

Comment prévenir la maladie de Parkinson ?

Puisque les causes de la pathologie demeurent inconnues, la prévention reste encore assez difficile dans le cas de la maladie de Parkinson. Les experts estiment toutefois que la non-exposition aux facteurs de risques devrait largement réduire la probabilité d’apparition du trouble.

Les chercheurs ont aussi découvert que la consommation de boissons à base de caféine, de manière modérée, servirait à se protéger de cette affection. Les boissons telles que le café, le cola et le thé vert sont les plus citées. Bien sûr, pour que l’effet soit efficace, ces breuvages doivent être consommés à une certaine dose (environ 5 tasses ou 400 mg à 2,5 g de caféine par jour).

On estime également que les personnes dépendantes du tabac sont moins susceptibles de contracter la maladie de Parkinson. La nicotine, qui est fortement présente dans les produits à base de tabac, stimule effectivement la libération de dopamine.

Cette propriété a pour effet de compenser le déficit en dopamine constaté chez les malades. Selon les spécialistes, le risque d’apparition et d’aggravation de l’affection diminuerait de 56 % chez les fumeurs. Cependant, si ces derniers sont moins susceptibles de souffrir du trouble neurodégénératif, ils s’exposent à de sérieux risques de cancers dus au tabagisme.

Pour finir, les tests récemment réalisés montrent que la consommation d'aliments riches en vitamine E aide à prévenir la maladie de Parkinson. L’ibuprofène serait aussi associé à un risque réduisant de la pathologie.

Dans tous les cas, l’avis d’un praticien confirmera si les pratiques préventives sont réellement adaptées à l’état de santé de la personne.

 

Qu’en est-il du traitement ?

Il n’existe, à ce jour, aucun traitement curatif capable de guérir la maladie de Parkinson. Souvent, au moment de la réalisation du diagnostic, l’affection neurodégénérative aura déjà touché 70 à 80 % des neurones dopaminergiques. À ce stade, les effets de la perte sont quasiment irréversibles.

Parvenir à ralentir ou arrêter la progression de la pathologie serait pratiquement impossible. Du côté des praticiens et des spécialistes, l’objectif consistera donc à atténuer les symptômes de la pathologie grâce à diverses pratiques.

Ces soins palliatifs doivent être appliqués en tenant compte de l’évolution de la maladie. En général, les « parkinsoniens » sont amenés à poursuivre un parcours en trois étapes. La première, celle de la « lune de miel », dure 3 à 8 ans. Pendant cette période, le malade mène une vie normale grâce aux médicaments dopaminergiques.

Durant la seconde phase, celle des fluctuations motrices, le traitement médicamenteux perd progressivement son efficacité. Le patient souffrira à nouveau d’akinésie et de dyskinésie. L’étape finale, celle de la perte totale d’efficacité du traitement, est la plus difficile. À ce niveau, les problèmes de motricités vont s’intensifier et s’accompagner de troubles cognitifs.

 

Le traitement médicamenteux

Le choix de la médication à appliquer dépend de plusieurs facteurs. L’âge, le mode de vie du patient et la gravité de la pathologie font partie des indications essentielles. Le médecin prescrira les médicaments à utiliser en fonction de la situation.

 

La lévodopa ou L-dopa (précurseur de la dopamine)

Ce médicament est le plus répandu lorsqu’il s’agit de traiter la maladie de Parkinson. La lévodopa a pour propriété de se transformer en dopamine quand elle arrive dans l’organisme, notamment dans le système nerveux. La substance permet alors de pallier le manque de neurotransmetteur.

La perte étant compensée, le patient peut mener une vie presque normale pendant plusieurs années.

La L-dopa est souvent associée au carbidopa ou au bensérazide afin d’optimiser ses vertus ou de limiter ses effets secondaires. La lévodopa s'avère très efficace durant la phase de la « lune de miel ». Elle agit en atténuant les difficultés de mouvements, les tremblements et la rigidité des membres. Cependant, son efficacité diminue au fur et à mesure que la maladie évolue.

 

Les agonistes de la dopamine

Ces médicaments imitent les effets de la dopamine. Parmi les agonistes les plus connus, vous avez :

  • Le pergolide,
  • La bromocriptine,
  • Le ropinirole,
  • Le ramipexole.

Ces substances peuvent être associées à la L-dopa. Ce choix de médication est généralement recommandé quand le malade entre dans la deuxième étape, celle des fluctuations motrices.

 

Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B (IMAO B)

Ces composants ont pour effet de diminuer la dégradation de la dopamine naturelle et de celle formée à partir de la lévodopa. Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B (IMAO B) comme la sélégiline et la rasagiline sont très efficaces.

En effet, en plus de limiter la perte du neurotransmetteur, ils agissent en empêchant la formation de radicaux libres et de toxines neurologiques. Cette vertu contribue fortement à la protection des cellules saines.

 

Les anticholinergiques

Les anticholinergiques, tels que la benzotropine et le trihexyphénidyle, sont utilisés depuis des décennies dans le traitement de la maladie de Parkinson. Elles ont la propriété de rétablir l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau.

Ces médicaments servent surtout à atténuer les tremblements, notamment chez les patients les plus jeunes.

 

Les inhibiteurs de la catéchol O-méthyltransférase (COMT)

Ces substances agissent en bloquant l'enzyme qui dégrade la lévodopa. Elles sont utilisées afin de prolonger l'effet du traitement à la carbidopa-levodopa. De ce fait, elles sont surtout prescrites durant les phases 2 et 3 de l’évolution de la maladie.

 

L'amantadine

À la différence des composants cités précédemment, l’amantadine n’est pas un médicament, mais plutôt une drogue antivirale. Elle a été conçue pour traiter l'influenza. Cependant, les tests ont prouvé que cette dernière a des effets significatifs sur l’affection neurodégénérative.

L’amantadine peut être utilisée à tout moment. Actuellement, celle-ci intervient dans le traitement de la maladie de Parkinson quand celle dernière n’est encore qu’au stade précoce. Le médicament peut alors être associé à la lévodopa.

 

Les antidépresseurs

Les antidépresseurs n’interviennent pas directement dans le traitement de la pathologie même s’ils servent à atténuer les troubles de motricité. Ils agissent surtout en soulageant le patient de son état dépressif.

 

La neurochirurgie et les traitements expérimentaux

Il peut arriver que la lévodopa n’agisse plus de manière stable dans le traitement de la maladie de Parkinson. Dans ce cas, le praticien peut recourir à la neurochirurgie. Cette pratique est recommandée depuis plus de 20 ans comme thérapie alternative.

L’objectif de la chirurgie au cerveau est de générer une stimulation cérébrale profonde grâce à des électrodes implantées dans certaines parties spécifiques du cerveau. L’idée est de réduire les tremblements et la rigidité musculaire, mais aussi de faciliter les mouvements.

La neurochirurgie ne peut être appliquée que sur un individu atteint de la maladie de Parkinson depuis plus de 5 ans. Le spécialiste doit également s’assurer que l’état de santé du patient n’est pas encore trop dégradé. En outre, il doit vérifier que la personne ne présente pas de troubles psychiatriques.

En ce qui concerne les traitements expérimentaux, diverses solutions sont en cours de développement. Les tests sur la greffe de cellules dopaminergiques fœtales et la thérapie génique devraient aboutir. Toutefois, aucune de ces thérapies n’est encore pratiquée pour le moment.

 

Le traitement non médicamenteux

Les traitements non médicamenteux visent à améliorer les conditions et l’hygiène de vie du malade. Ils concernent :

 

Son mode de vie

Pour augmenter la mobilité, l'équilibre et la coordination du corps, le patient doit être actif. La pratique d’une activité physique est donc vivement recommandée. Toute forme d’exercice physique est bénéfique. Toutefois, ceux permettant de faire travailler le corps et de pratiquer des exercices des articulations sont à privilégier. La marche et le jogging font partie des activités les plus efficaces.

La musicothérapie reste une bonne alternative. Associée à la physiothérapie, cette approche contribue à augmenter la coordination motrice chez la personne malade. En outre, elle a aussi pour effet d’améliorer sa qualité de vie. Pour plus d’efficacité, toutes les activités peuvent être complétées par quelques séances de kinésithérapie.

La pratique d’une technique de relaxation comme le yoga, le tai-chi ou la massothérapie est également préconisée. Ces solutions sont importantes pour atténuer les symptômes évidents, mais aussi pour lutter contre la dépression.

D’une part, elles vont permettre au patient d’améliorer la souplesse, l'équilibre et la force musculaires. D’autre part, elles l’aideront à mieux se détendre.

 

Son alimentation

L’alimentation d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson doit contribuer à optimiser l'action bénéfique de la Lévodopa. Les aliments riches en glucides et en protéines seront d’une grande aide.

Les fruits et les légumes, sources de vitamine D, de fibres alimentaires et d’antioxydants, sont aussi recommandés. En outre, les médecins préconisent aux malades de boire au moins 1 litre d'eau par jour afin de prévenir la constipation.

 

Son quotidien

La maladie de Parkinson peut être source de nombreux problèmes psychologiques et personnels. L’accompagnement d’un professionnel dédié (psychologue, psychothérapeute et autres) peut aider le patient à mieux affronter les épreuves.

Il peut également arriver que le malade ait des difficultés à s’exprimer. Dans ce cas, l’intervention d’un spécialiste en orthophonie sera d’une grande utilité.

À noter : les soins non médicamenteux, tels que la médecine traditionnelle chinoise, peuvent aussi contribuer à favoriser le traitement de la pathologie. Il a été prouvé que l’électroacupuncture peut servir à régénérer les neurones détériorés. L’acupuncture, quant à elle, agit en ralentissant la progression de la maladie.

Actuellement, d’autres techniques spécifiques, comme la méthode Alexander et le Trager, sont conseillées par les praticiens. La première est un mode de rééducation posturale ou psychomotrice basé sur le développement de l'attention et le contrôle du mouvement. La seconde est une approche psychocorporelle. Cette dernière vise à libérer le corps et le mental par le toucher et l'éducation au mouvement.

 

Mutuelle et maladie de Parkinson : l'intérêt d'avoir une couverture dédiée

La maladie de Parkinson est considérée comme étant un mal chronique classé dans la catégorie des affections ALD (Affection Longue Durée). Ce statut signifie qu’elle est prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

Le patient atteint du trouble peut alors prétendre à une indemnisation d’actes tels que la kinésithérapie, les soins infirmiers à domicile, l’orthophonie et autres.

 

La prise en charge offerte par la mutuelle

La couverture de l’Assurance maladie est donc intégrale. Cependant, certaines prestations sont exonérées du ticket modérateur. Elles peuvent toutefois être prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

Les assurés qui disposent d’une complémentaire santé peuvent bénéficier d’un remboursement à hauteur de 100 % sur :

  • Les consultations sur la base du tarif de la Sécurité sociale
  • Les médicaments dédiés « parkinsoniens » incluant les génériques
  • Les examens
  • Les dispositifs médicaux
  • Les soins annexes
  • Les cures thermales
  • Les frais de transport.

Le traitement de la maladie de Parkinson peut durer pendant de nombreuses années, voire même à vie. Une complémentaire santé permettra au patient et à sa famille d’alléger considérablement les dépenses.

Une bonne mutuelle devrait servir à couvrir les frais supplémentaires liés à une hospitalisation. En outre, elle devrait aussi aider dans la prise en charge de certains soins. Il faut savoir que l’intervention d’un neurochirurgien et le recours aux aides à la mobilité (déambulateur, fauteuil roulant et autres) peuvent être très coûteux.

 

La reconnaissance du handicap

Cette solution peut être associée à la formule de base proposée par la mutuelle. Un senior atteint de la maladie de Parkinson peut bénéficier d’indemnités journalières pendant une durée de 3 ans. Cependant, la situation peut très vite devenir difficile quand elle n’a plus droit aux congés maladie.

L’alternative, dans ce cas précis, consiste à recouvrir à la mise en invalidité. La reconnaissance du handicap permet alors au patient de recevoir une pension calculée sur le salaire annuel moyen.

Le taux est de 30 % si la personne peut encore travailler. Il est de 50 % si le salarié ne peut plus occuper sa fonction.

L’indice est aussi de 50 % s’il s’avère que le malade ne peut plus travailler et qu’il doit bénéficier d’une assistance. Un forfait aide à domicile vient s’ajouter au montant si l’accompagnement implique une aide à domicile.

 

Les aides de l’État

En plus de la prise en charge de la mutuelle et de la pension d’invalidité, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent accéder à diverses aides et subventions de l’État. Les patients peuvent, par exemple, souscrire une AAH (Allocation aux Adultes Handicapés). Ce dispositif est ouvert aux personnes reconnues handicapées à 80 %.

L’ASI (Allocation Supplémentaire d’Invalidité) est aussi une alternative intéressante. Cette aide est destinée aux personnes atteintes d’une invalidité générale réduisant la capacité de travail des 2/3.

Enfin, vous avez également l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) pour les seniors de plus de 60 ans et les aides ponctuelles pour l’aménagement du logement.

Selon les experts, la maladie de Parkinson constitue aujourd’hui un fardeau important sur le plan familial, social et économique. En souscrivant une mutuelle, l’assuré bénéficiera donc d’une meilleure prise en charge.

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