L’arthrose, une des maladies qui touche surtout les personnes du troisième âge
Étant une maladie chronique liée à une nette altération du cartilage et des tissus adjacents, l’arthrose se caractérise surtout par des douleurs, une raideur et encore une perte fonctionnelle.
Cette maladie se caractérise par les faits suivants. Elle est de plus en plus fréquente avec le vieillissement. Notons que ces douleurs, le gonflement ainsi que les excroissances osseuses deviennent plus fréquents et s’accompagnent d’une raideur au lever ou après une courte période d’inactivité. La douleur disparaît normalement au bout de 30 minutes, surtout celle qui résulte des mouvements articulaires.
Sinon, l’arthrose, qui est la maladie articulaire la plus commune, fait souvent ses apparitions au début de la quarantaine ou de la cinquantaine. À cet âge, la maladie peut atteindre tout le monde sans distinction de sexe. Mais avant l’âge de 40 ans, les hommes ont tendance à développer plus fréquemment une arthrose que les femmes.
Les causes sont généralement liées à toutes sortes de lésions. Pourtant, malgré le fait que bon nombre de personnes montrent des signes d’arthrose à la radiographie, seulement la moitié de ces personnes présentent vraiment les symptômes de la maladie.
En outre, les études et les statistiques mentionnent qu’entre 40 et 70 ans, ce sont les femmes qui tendent à développer l’arthrose par rapport aux hommes. Mais après 70 ans, les risques pour les deux sexes de l’attraper sont plus ou moins les mêmes.
Les différentes causes de cette maladie
Grosso modo, l’arthrose se développe suite à la vieillesse. En effet, le niveau de frottement des articulations s’affaiblit avec le temps et commence à présenter des lésions suite à une utilisation normale ou excessive. C’est certes un signe avant-coureur de l’arthrose, mais sa cause principale débute essentiellement par une altération des tissus.
Quand le corps essaye de réparer une articulation endommagée, des produits chimiques sont stockés dans l’articulation. Ces derniers boostent considérablement la production des constituants du cartilage tels que le collagène, une protéine fibreuse rigide du tissu conjonctif, ou les protéoglycanes qui sont des substances favorisant la réparation.
Par la suite, le cartilage tend à gonfler suite à la rétention de liquides. Il commence alors à se ramollir et à présenter des déchirures superficielles. Cette altération s’accompagne, par la suite, par une formation de petites cavités osseuses affaiblissant petit à petit les os.
Cependant, quand le corps essaye de réparer les lésions, de nouveaux cartilages, des os ou encore des tissus peuvent alors pousser. Il se peut que l’os se développe aux extrémités de l’articulation et produit des excroissances visibles et palpables appelées ostéophytes.
Puis, la surface lisse et lubrifiée du cartilage épouse une forme rugueuse et commence à devenir creuse. Arrivée à ce stade, l’articulation n’arrive plus à se mobiliser sans frottement ni absorber les chocs.
L’arthrose touche alors toutes les parties de l’articulation comme l’os, la capsule articulaire (un tissu présent dans bon nombre d’articulations), le tissu synovial qui est un tissu tapissant l’articulation et nourrit le cartilage, les tendons, les ligaments et le cartilage. Les fonctions de l’articulation sont donc entièrement affectées.
Quelques types d’arthroses
Généralement, l’arthrose est classée en deux catégories qui sont l’arthrose primaire et l’arthrose secondaire. Dans le cas d’une arthrose primaire, qui est aussi appelée idiopathique, l’origine demeure méconnue. Sa spécificité demeure dans le fait qu’elle ne touche que certaines articulations spécifiques comme le genou, par exemple.
En ce qui concerne l’arthrose secondaire, il s’agit d’une autre maladie ou affection qui englobe généralement une infection, une anomalie articulaire congénitale, une lésion, un trouble métabolique comme un excès de fer dans l’organisme ou encore un excès de cuivre dans le foie.
Il peut également s’agir d'une maladie ayant endommagé le cartilage articulaire comme la goutte, par exemple.
Quelles sont les personnes les plus sujettes à attraper une arthrose ?
Certaines personnes sollicitant de manière répétée une articulation ou un ensemble d’articulations, comme les ouvriers de fonderie, les agriculteurs, les mineurs et les conducteurs d’autobus, sont particulièrement à risque.
Le principal facteur de risque d’arthrose du genou provient d’activités qui nécessitent la flexion de cette articulation. Aussi étrange que cela puisse paraître, la course sur une longue distance n’augmente pas le risque de développer la maladie.
Cependant, une fois que l’arthrose a débuté, ce type d’exercice l’aggrave souvent. L’obésité peut également jouer un rôle majeur dans le développement de l’arthrose, notamment au niveau du genou, et en particulier chez les femmes.
Les différents symptômes de l’arthrose
D’emblée, il convient de préciser que l’arthrose se développe petit à petit et affecte d’abord une seule articulation ou, à la rigueur, un nombre assez restreint d’articulations. Sont généralement inclus les doigts, la base des pouces, le cou, le rachis lombaire, les gros orteils, les hanches. Mais ce sont habituellement les genoux qui sont les plus souvent touchés.
La personne touchée par l’arthrose commence à ressentir une douleur qui est souvent décrite comme profonde. Il s’agit, généralement, du premier symptôme. Et quand il s’agit d’une articulation portante, la douleur augmente surtout durant des activités qui nécessitent un effort en charge telle que la station debout.
Il se peut même que la personne subisse un raidissement de l’articulation après le sommeil nocturne ou une période d’inactivité. Heureusement, cette raideur s’estompe au bout d’une demi-heure.
D’autres symptômes peuvent également apparaître et rendre l’articulation moins mobile. Ils peuvent même finir par empêcher l’extension et la flexion complète des articulations. Qui plus est, la néoformation du cartilage, des os ainsi que d’autres tissus peuvent augmenter le volume des articulations. Les surfaces cartilagineuses irrégulières commencent à frotter, à gratter ou à craquer durant la mobilisation des articulations ainsi que leurs sensibilités.
D’un autre côté, des excroissances osseuses peuvent aussi se développer au niveau de l’articulation de l’extrémité des doigts, appelés nodosités d’Herberden, ou de celle du milieu du doigt (nodosités de Bouchard).
Sinon, les ligaments de certaines articulations comme les genoux peuvent se distendre jusqu’à provoquer une instabilité. La hanche ou le genou peuvent aussi se raidir et prendre beaucoup de mobilité. Ainsi, quand la personne se tient debout, monte les marches ou les escaliers, le contact et la mise en mouvement deviennent alors très douloureux.
Et, puisque l’arthrose touche fréquemment la colonne vertébrale, la douleur dorsale reste le symptôme le plus habituel. Généralement, les disques ou les articulations de la colonne vertébrale qui sont atteints ne présentent qu’une douleur modérée et une faible raideur.
Par contre, l’arthrose cervicale ou du rachis lombaire peut entraîner un engourdissement, une douleur et une faiblesse dans un membre supérieur ou inférieur dans le cas où des excroissances osseuses compressent les nerfs.
Ces dernières peuvent s’amplifier à l’intérieur du canal médullaire et provoquer une compression des nerfs avant leur sortie vers les membres inférieurs. Cela entraîne des douleurs dans les membres inférieurs après la marche, par exemple.
L’arthrose peut rester stable pendant des années ou progresser très rapidement, mais en règle générale, elle évolue lentement après le début des symptômes. De nombreuses personnes développent une certaine invalidité.
Quels diagnostics pour l’arthrose ?
Le premier diagnostic de l’arthrose reste l’évaluation du médecin. Il se base alors sur les symptômes cliniques caractéristiques, les examens cliniques, les tests sanguins ou les interprétations des aspects des articulations démontrés par la radiographie.
Toutefois, cette dernière ne favorise pas le dépistage précoce de l’arthrose vu qu’elles n’arrivent pas à montrer les modifications du cartilage qui subissent les toutes premières anomalies.
Sans omettre le fait que les changements sur la radiographie ne peuvent pas toujours coïncider avec les vrais symptômes du patient. En effet, il se peut que la radiographie révèle une modification mineure chez un patient qui souffre déjà gravement de l’arthrose et vice-versa.
Sinon, le recours à l’imagerie par résonance magnétique ou IRM peut être utilisé pour détecter des modifications précoces du cartilage. Cependant, elle ne requiert pas souvent un diagnostic.
Par contre, sachez que les analyses sanguines ne permettent pas de diagnostiquer l’arthrose. Certaines maladies liées à cette dernière, comme la polyarthrite rhumatoïde, peuvent tout de même être détectées grâce à certaines analyses de sang.
Suite à un gonflement de l’articulation, les médecins ont la possibilité d’injecter un anesthésiant afin d’endormir la région touchée. Ils vont, par la suite, prélever un échantillon du liquide contenu dans l’articulation pour détecter si la personne souffre vraiment d’une arthrose ou d’une autre maladie.
Les différentes causes de cette maladieLes autres traitements possibles de la maladie
Pour traiter l’arthrose, il existe de nombreuses solutions. Globalement, ils englobent des mesures physiques incluant la kinésithérapie et l’ergothérapie, l’usage des médicaments, mais aussi la chirurgie.
Sinon, il est à préciser que les traitements de l’arthrose sont essentiellement utilisés pour soulager la douleur. Ils peuvent également aider à la préservation de la souplesse des articulations ou encore à l’optimisation du fonctionnement articulaire et global.
L’atteinte de ces objectifs passe généralement par la prise de mesures physiques qui impliquent des exercices de puissance, de souplesse, d’endurance, mais aussi de rééducation comme la kinésithérapie et l’ergothérapie. En effet, les personnes atteintes par cette maladie doivent effectuer des activités physiques régulières afin de gérer au mieux leurs maladies.
À ces modes de vie peuvent s’ajouter des traitements supplémentaires qui comprennent des médicaments, une intervention chirurgicale ou encore des thérapies récentes.
Une maladie qui coûte cher
En plus de se soucier de ses articulations, l’individu soufflant arthrose devrait aussi veiller à l’état de ses finances. Selon certaines sources (Bertin P, Rannou F., Grange L., communication orale SFR 2012), rien qu’en 2010, l’arthrose aurait fait perdre à la France plus de 3,5 milliards d’euros.
Un coût qui aurait été de 1,6 milliard d’euros en 2002 selon Claude Le Pen dans la revue du rhumatisme n°72. Les coûts toujours grandissants des traitements liés à l’arthrose poussent les patients à se tourner vers les mutuelles de santé. Comme ces dernières ne proposent pas toujours les mêmes offres, il est judicieux de choisir soigneusement sa mutuelle de santé.
Les traitements de l’arthrose pris en charge et/ou remboursés par la Sécurité sociale
Remboursement par la Sécurité sociale
La Sécurité sociale a décidé de prendre en charge une partie du traitement de l’arthrose. Et pour cause. Des études statistiques ont clairement stipulé que les personnes souffrant de l’arthrose demandent toujours un arrêt maladie suite à la souffrance engendrée par la maladie les empêchant de travailler correctement.
De ce fait, la Sécurité sociale prend en charge certains médicaments délivrés sur ordonnance, la consultation d’un médecin spécialiste conventionné Secteur 1, mais aussi une partie du prix des cures thermales sur ordonnance médicale.
Remboursement par la mutuelle santé
Pour aspirer à un remboursement équitable face à cette maladie qui touche une grande majorité de Français, se fier à l’Assurance maladie n’est plus vivement conseillé. Il est plutôt recommandé de souscrire à une mutuelle qui pourra rembourser correctement les traitements.
Il faut néanmoins bien les comparer avant d’en choisir une. Souscrire à une mutuelle santé peut vous aider à régler le prix de certains traitements et à payer des surplus financiers tels que le dépassement d’honoraires des médecins spécialisés, la chirurgie ou les prothèses articulaires.
Certaines mutuelles proposent également de rembourser les cures thermales et les frais annexes comme l’hôtel et le transport. Avec le forfait pharmacie, certains médicaments peuvent aussi être pris en charge.
Remboursement des infiltrations
Pour venir à bout de l’arthrose, l’acide hyaluronique est généralement conseillé aux patients. Pourtant, depuis longtemps, seul le Hyalgan est remboursé par la Sécurité sociale, à hauteur de 15 %.
Pourtant, en octobre 2017, un arrêté du Journal Officiel a stipulé que le médicament ne figure plus parmi ceux qui seront remboursés. La raison principale en est qu’aucune démonstration probante ne justifie, à ce jour, l’efficacité de ce traitement comparé au Placebo.
Depuis que les infiltrations alternatives au Hyalgan ne sont plus remboursées, les seniors souffrant de l’arthrose sont obligés de trouver des solutions alternatives pour que leurs traitements soient remboursés.
Les intérêts d’avoir une bonne mutuelle de santé pour senior
Qu’est-ce qu’une mutuelle senior ?
Une complémentaire santé senior est une mutuelle qui convient à cette catégorie spécifique. Puisque l’avancée dans l’âge rime généralement avec l’augmentation de la fréquence du passage chez les médecins, la modification d’une complémentaire santé reste primordiale.
Ainsi, en plus de la mutuelle de santé classique, la complémentaire santé senior doit aussi comprendre des garanties. Pour rappel, une complémentaire santé prend en charge des frais qui ne sont pas couverts par l’assurance maladie.
De ce fait, une mutuelle de base prend généralement en charge les dépenses courantes de santé, les frais d’hospitalisation, les analyses en laboratoire, les coûts des médicaments et d’autres dépenses optiques et dentaires. Dans quelques contrats du type responsables et solidaires, on peut aussi jouir de ces garanties.
Cependant, une complémentaire santé senior propose beaucoup d’autres options. En effet, elle englobe également une prise en charge qui est vraiment adaptée aux besoins des seniors, et ce, à plusieurs niveaux.
On constate, d’une part, l’application d’un meilleur taux de remboursement aux frais médicaux essentiels tels que les lunettes, les différents soins dentaires, les prothèses auditives, les aides à domicile ou encore les médecines douces. Les contrats concernent également les garanties principales qui doivent être remboursées à hauteur de 200 voire 300 % au moins.
Ensuite, il y a la proposition des services complémentaires pertinents comme l’assistance santé, le tiers payant, la garantie viagère, la garantie dépendance ou encore la garantie à vie. Ce qui se révèle particulièrement utile pour vivre dans la sérénité..
Après, il y a la prise en compte de l’évolution des besoins dans l’espace-temps afin de ne pas faire souffrir la personne du troisième âge. Par la suite, la complémentaire santé senior prend aussi en compte l’évolution des revenus.
En effet, une bonne complémentaire santé senior reste aussi une mutuelle qui présente des couvertures à un prix accessible et qui convient au pouvoir d’achat des assurés.
Choisir une mutuelle santé, comment faire ?
Pour bien choisir une mutuelle santé, les personnes concernées doivent prendre en compte de nombreux paramètres. Cela passe bien entendu par la demande d’un devis, la simulation et la comparaison.
Il faut savoir que les remboursements de l’Assurance maladie sont toujours insuffisants pour permettre au patient de gérer sa situation dans le calme. Afin de bénéficier d’une meilleure couverture, il est important de choisir une mutuelle adaptée à la situation, qui répond parfaitement aux exigences et surtout à la hauteur de son budget.
L’arthrose étant une maladie dégénérative, il faut garder en tête la possibilité que les besoins peuvent évoluer au fur et à mesure que le temps passe.
Sinon, bon nombre d’organismes mutualistes proposent aujourd’hui de nombreux contrats adaptés aux seniors. Il existe toutefois beaucoup de différences en matière de tarifs, de niveau de garantie ou encore de qualité de service.
Ne pas sous-estimer l’importance des comparateurs
Afin de ne pas perdre inutilement du temps, la première chose à faire serait de se tourner vers un outil de comparaison de devis. En mettant en concurrence de nombreux assureurs, utilisateurs, vous pourrez facilement trouver une mutuelle adaptée à vos besoins. Dans certains cas, il pourrait même être envisageable de faire appel à un conseiller pour trouver la meilleure offre de complémentaire santé.
Toujours tenir compte des garanties
Pour disposer d’une certaine liberté par rapport à son contrat d’assurance, il est fortement conseillé de se tourner vers les assurances et mutuelles qui proposent d’ajouter des packs pour renforcer les garanties de l’assurance.
Les meilleures mutuelles santé pour senior
Avant de procéder au choix de la complémentaire santé qui vous convient, il vous incombe de procéder à la comparaison de toutes les offres présentes sur le marché pour obtenir le meilleur prix ainsi que les meilleures garanties. Dans ce sens, vous pouvez vous renseigner auprès de plusieurs acteurs.
On retrouve en premier lieu les assurances. Si vous disposez déjà d’une assurance pour personne âgée, vous pouvez demander un devis à votre compagnie actuelle. Vous pourrez, par la suite, comparer les devis présentés chez d’autres assureurs. Cette alternative sera beaucoup plus facile à réaliser.
Puis, il y a les courtiers. Qu’ils soient professionnels ou indépendants, vous pouvez les engager pour qu’ils trouvent un contrat de mutuelle au meilleur rapport qualité-prix. L’avantage du courtier : ce dernier ne travaille pas pour des assureurs.
Il vous proposera alors des offres très objectives. Ce dernier peut également vous dénicher de meilleurs tarifs. Notons cependant que les frais de courtage restent généralement à votre charge et vous devez également prendre rendez-vous avec les courtiers avant de vous rendre dans leurs cabinets.
Vous avez aussi la possibilité d’entrer en contact avec des courtiers en ligne. Ils sont plus accessibles et peuvent proposer de nombreux devis vu qu’ils travaillent rapidement avec Internet. Sans oublier le fait qu’ils ont également recourt à l’usage d’un comparateur de mutuelle pour senior.
Sinon, parmi les mutuelles les plus adaptées aux seniors, on distingue Macif, Generali, CNP Assurances, Swisslife, Aviva, MMA, Allianz, Matmut ou encore Maaf.
Souvenez-vous qu’une bonne complémentaire santé senior reste avant tout une complémentaire santé bien distinguée et qui sous-entend l’adoption d’une démarche proactive.