Il n’y a problème qu’en cas de crise hémorroïdaire engendrée par une dilatation anormale des veines. Dans ce cas, les hémorroïdes deviennent source de douleur et de gêne au quotidien. Si vous voulez en savoir plus sur les hémorroïdes, retrouvez l’essentiel sur le sujet dans notre dossier spécial !
Qu’est-ce que les hémorroïdes ?
Les petits vaisseaux sanguins qui se situent au niveau de la zone anale sont ce qu’on appelle les hémorroïdes. Lorsque ces vaisseaux se dilatent de manière inhabituelle, on parle de crise hémorroïdaire. Cette crise se manifeste par l’apparition d’une boule qui cause une douleur chronique au niveau de l’orifice de l’anus.
Les hémorroïdes ne sont pas vraiment une maladie en soi, c’est plutôt un handicap chronique. La dilatation des veines à l’intérieur ou à l’extérieur de l’anus est tout à fait normale. Mais lorsqu’elle devient permanente, la crise se manifeste et cause ainsi une réelle maladie.
Quelles sont les causes d’une hémorroïde ?
Il existe deux types d’hémorroïdes, les hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes. Malgré tout, les facteurs qui les causent restent les mêmes :
- La constipation : souvent due à une mauvaise hygiène alimentaire, elle est la principale cause des hémorroïdes ;
- La sédentarité : le fait de rester debout ou assis pendant de longue période régulièrement peut causer une dilatation anormale des vaisseaux à l’intérieur et à l’extérieur de l’anus, ce qui entraîne à son tour un trouble hémorroïdaire ;
- L’hérédité : une maladie hémorroïdaire peut être héréditaire, mais cela est généralement rare ;
- La grossesse : une femme enceinte est vulnérable aux troubles hémorroïdaires. Ces derniers ne manifestent généralement qu’à partir du 6e mois de grossesse. Ils sont dans ce cas dus à la déformation conséquente de l’utérus qui produit une pression importante sur les veines hémorroïdales.
Quels sont les symptômes de l’hémorroïde ?
Voici les principaux symptômes d’une crise d’hémorroïdes :
- Les démangeaisons, les brûlures et les douleurs constituent les premiers symptômes d’une crise hémorroïdaire. Ils peuvent s’accompagner d’un léger saignement pendant la défécation ;
- Lorsque la douleur anale dure 2 à 4 jours, il est possible de percevoir une boule qui sort progressivement du canal anal. Sa formation est due aux efforts permanents lors de la défécation. Elle correspond aussi à une complication de la crise.
Quelles sont les complications de l’hémorroïde ?
La congestion et la formation de la boule anale peuvent conduire à la thrombose hémorroïdaire. La thrombose est caractérisée par la formation d’un caillot de sang dans les tissus.
Ce caillot provoquera une douleur intense, car il exercera une grande pression sur les veines hémorroïdales, ce qui conduira au gonflement de cette dernière.
Quel traitement envisager ?
Il existe plusieurs traitements, préventifs ou curatifs, qui permettent de soigner un trouble hémorroïdaire. En cas de complication, des interventions chirurgicales peuvent être envisagées.
Les traitements préventifs
Opter pour la prévention est la solution la plus sage pour éviter les crises hémorroïdaires :
- Adoptez une bonne hygiène alimentaire : privilégiez les aliments riches en fibre, ces deniers régularisent les troubles intestinaux. Pensez également à bien vous hydrater, car l’eau permet de nettoyer les vaisseaux sanguins et évite ainsi leur congestion ;
- Adoptez une bonne hygiène de vie : cela réduit considérablement le risque de crise hémorroïdaire. Ainsi, faites plus de sport (cela favorise le transit intestinal) et maintenez une hygiène corporelle irréprochable ;
- Allez à la selle dès que l’envie vous prend : cela permet de détendre les muscles anaux et facilite davantage la défécation ;
- Utilisez des papiers hygiéniques assez humides afin d’éviter l’irritation des muqueuses. Et si cela ne vous dérange pas, lavez-vous directement à l’eau après la selle.
Les traitements curatifs
Il est conseillé d’aller consulter un médecin lorsque la douleur persiste et surtout, lorsque les saignements sont abondants. Selon la situation, le médecin prescrira l’un des médicaments suivants :
- Une pommade à base de corticoïdes : elle soulage les douleurs, protège les muqueuses et décongestionne la zone anale ;
- Un médicament veinotonique : disponible sans ordonnance, ce type de médicament augmente la tonicité des parois veineuses et réduit les risques d’inflammation. Vous pouvez aussi calmer la douleur avec des médicaments analgésiques. Référez-vous aux conseils de votre pharmacien pour déterminer la posologie à respecter.
La prise en charge médicale
Concernant le traitement médical, plusieurs solutions sont établies pour réduire, voire éradiquer complètement la crise hémorroïdaire :
- La sclérose : cette méthode consiste à injecter des produits cicatrisants à l’intérieur des hémorroïdes ;
- La cryothérapie et/ou la photocoagulation qui permet de brûler les hémorroïdes par la chaleur ou le froid ;
- La ligature élastique pour rétrécir et décomposer les hémorroïdes. Cette pratique consiste à poser un fil élastique autour de la zone hémorroïdaire, le but étant de détruire le tissu emprisonné.
Le traitement de la thrombose
Pour rappel, la thrombose est l’une des complications les plus dangereuses des maladies hémorroïdaires. Pour la traiter, on a généralement recours à l’hémorroïdectomie. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à enlever les hémorroïdes. Il a aussi l’hémorroïdopexie, qui consiste à replacer les veines hémorroïdales.
Pour conclure, les hémorroïdes ne sont donc pathogènes qu’en cas de complication. Une bonne hygiène de vie permet de prévenir les crises. Et pour vous protéger financièrement en cas de prise en charge médicale, pensez à souscrire une mutuelle santé. Pour trouver la mutuelle qui répond à vos besoins, faites confiance à Santors pour comparer chaque garantie des contrats d’assurance.