Les seniors dorment-ils plus que les jeunes ?
Selon une étude menée par des chercheurs qui se sont intéressés de près au sommeil des séniors, il semblerait que ces derniers aient besoin de plus de sommeil que les plus jeunes.
Quand les personnes dépassent la cinquantaine, il n’est pas rare que des modifications physiologiques aient lieu à ce niveau : difficulté de maintenir le sommeil ou l’éveil, répartition du sommeil tout au long de la journée, augmentation du délai d’endormissement, réduction du nombre d’heures de sommeil durant la nuit...
Il peut aussi arriver que l’heure du coucher soit avancée, et l’heure de réveil aussi en conséquence. Les heures de siestes augmentent, tout comme les périodes d’éveil pendant la nuit.
Qu’en est-il de la sieste ?
Tout comme les bébés, les personnes âgées ont besoin de faire la sieste, à raison de trois à six fois par semaine. En effet, plus de la moitié des seniors font la sieste pendant environ vingt-huit minutes et surtout en début d’après-midi.
Il est utile de rappeler que la sieste figure parmi les habitudes de l’être humain et existe dès la plus tendre enfance. Il revient au fur et à mesure que la personne prend de l’âge. Par exemple, en atteignant la cinquantaine, le nombre de siestes par semaine aura tendance à augmenter et peut varier de trois à six jusqu’à l’âge de quatre-vingt ans. Selon les spécialistes, la durée idéale d’une sieste serait de vingt minutes.
Généralement, ces siestes prolongées modifient la durée de sommeil durant la nuit, d’où la difficulté de trouver le sommeil pour certaines personnes âgées. En effet, le fait de trop dormir pendant la journée réduit de façon considérable les heures de sommeil quand arrive l’heure de se coucher.
S’exposer à la lumière du jour pour remettre les pendules à l’heure
Il est connu que plus les individus prennent de l’âge, plus ils sont casaniers. En effet, de nombreux seniors passent beaucoup de temps à domicile, ce qui peut avoir un impact sur le rythme du sommeil. Il n’est pas rare que ces personnes finissent par devenir sujettes aux insomnies.
La meilleure solution reste l’exposition à la lumière du jour. L’horloge biologique interne sera ainsi régulée correctement et évitera les divers troubles liés au manque de sommeil, tels que la somnolence.
Les troubles du sommeil : quand faut-il s’inquiéter ?
Les troubles du sommeil sont fréquents chez les personnes âgées, qu’il s’agisse d’insomnies, de somnolence, de décalage de l'heure du coucher et du réveil… Certaines pathologies peuvent être en cause, comme par exemple le syndrome des jambes sans repos ou l’apnée du sommeil. Dans le doute, il convient toujours de demander à son médecin.
Sachez que les troubles du sommeil chez les personnes âgées peuvent favoriser des problèmes de perte de mémoire. De manière générale, la durée du sommeil d’une personne âgée aura tendance à diminuer au fil du temps. Si au contraire vous observez que ce temps augmente, il faudra s’inquiéter, car cela peut être dû à une altération de ses fonctions mnésiques.
Les bonnes habitudes pour favoriser le sommeil
Les personnes qui souffrent de troubles du sommeil sont souvent tentées de recourir aux somnifères. Les spécialistes du sommeil conseillent d’essayer d’abord les méthodes douces, telles que la relaxation, la sophrologie ou la pratique d’activités sportives légères au cours de la journée.
Sachez également qu’il la réduction du temps d’écran (ordinateur, télévision, smartphone…) favorise un sommeil profond et réparateur à n’importe quel âge !